Un spécialiste en télégestion a présenté lundi à Dakar cette technologie comme une ‘’solution’’ qui permet de connaître à distance ‘’l’état d’une installation technique’’.
‘’Les solutions de la télégestion ont essentiellement pour intérêt de connaître à distance l’état d’une installation technique. Celle-ci peut être une installation de pompage, d’épuration d’eau en réseau électrique ou de nombreuses autres choses’’, a dit Olivier Moulaert, gérant d’Automatronic SPRL, un bureau spécialisé en télégestion d’installation et de développement de logiciels.
’’Grâce à la télégestion, il est possible d’enregistrer à distance des mesures d’électricité qui permettent d’éviter des coupures de haute tension, parce qu’il y aurait une surcharge ou une surconsommation’’, a expliqué M. Moulaert, lors d’un séminaire de présentation de solutions en télégestion organisé part ‘’Investir au Sénégal’’ et sa société.
‘’On peut donc agir à distance, on va pouvoir identifier à distance. S’il y a un problème, on va savoir à l’avance ce qui va arriver et envoyer directement les techniciens avec les mêmes outils’’, a-t-il relevé.
‘’Si une station de production de carburant manque de carburant, parce que le jaugeage n’est pas bien fait ou par ce qu’on utilise encore le bâton pour mesurer le carburant…, la télégestion vous permet de savoir à tout moment le niveau de votre carburant et d’intervenir au bon moment’’, a-t-il souligné.
Les avantages de la télégestion sont, entre autres, ‘’les alertes automatiques en cas de problème, le diagnostic à distance, la correction de certains problèmes à distance, les rapports automatisés, la fiabilisation des systèmes, la réduction des coûts de déplacement’’, a expliqué Gaetan Durvaux, manageur d’Aumatronic.
‘’Nous essayons, à travers notre action, d’apporter un petit plus au développement des entreprises de production qui évoluent au Sénégal’’, a indiqué Saloum Sané, président la ‘’Investir au Sénégal’’, ajoutant que la télégestion apporte ‘’des solutions concrètes et innovantes’’ aux entreprises.
(Source : APS, 15 octobre 2012)