Un projet virtuel francophone pour réduire le fossé
mercredi 17 septembre 2003
Réduire le fossé numérique existant entre les pays du Nord et du Sud, c’est le nouvel objectif que s’est fixé le projet Virtuel au Service de l’Afrique Francophone (Visaf). Le projet Virtuel au Service de l’Afrique Francophone (Visaf) a été officiellement lancé le 11 septembre dernier à Cotonou (Bénin) au cours d’une formation sur les différents aspects du projet à l’intention des partenaires africains. Le Visaf financé à hauteur de 2,080,000$ canadien, par l’Agence Canadienne de Développement International (Acdi), relève de la volonté politique du Canada de combler le fossé numérique entre les pays du Nord et du Sud.
Ce projet, piloté par l’Association des Universités et Collèges du Canada (Aucc) en partenariat avec l’Université Virtuelle Africaine (Uva) et l’appui de l’Université de Laval, vise à améliorer l’accès et la maîtrise des pays en développement aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Le Visaf contribuera ainsi à renforcer les capacités techniques, universitaires, administratives et financières de l’Uva pour lui permettre d’élaborer et d’offrir des cours et un programme à distance d’un premier cycle universitaire en science informatique en Afrique Francophone.
Cinq universités partenaires de l’Afrique francophone affiliées à l’Uva seront les premières à participer au Visaf. Il s’agit de l’université Gaston Berger de Saint-Louis, l’université Lumière de Bujumbura (Burundi), l’université Abdou Moumouni de Niamey (Niger), l’université de Nouakchott (Mauritanie), et l’université du Bénin (d’Abomey-Calavi). Les initiateurs du projet espèrent que d’autres universités francophones du réseau de l’Uva se manifesteront.
L’Uva a formé pour le moment 23000 Africains dont 40% de femmes dans des domaines comme les Ntic, l’électricité, le journalisme, l’administration des affaires et les sciences.
Moussa Bathily Diallo
(Source : Sud Quotidien 17 septembre 2003)