Un opérateur mobile virtuel optimiste pour l’expansion du marché local
mercredi 21 juin 2006
Le responsable du développement pour TRANSATEL (opérateur mobile virtuel), Philippe Vigneau, s’est déclaré « extrêmement optimiste et enthousiasme » à l’issue de ses rencontres, à Dakar, avec les opérateurs locaux de télécoms.
« Le marché sénégalais, et plus largement l’Afrique de l’Ouest, est mûr et qu’aujourd’hui les opportunités pour les MVNOs y sont fortes », a-t-il déclaré en marge de la troisième conférence ouest africaine sur le GSM (20-21 juin).
Les opérateurs mobiles virtuels (MVNO, acronyme anglais) sont le nouveau phénomène du marché européen de la téléphonie mobile.
« Ces acteurs qui ne possèdent pas d’infrastructure de réseau mobile signent des accords avec les opérateurs mobiles traditionnels pour leur acheter des minutes qu’ils revendent ensuite sous leur propre marque à leurs clients en y ajoutant une valeur ajoutée spécifique », explique-t-on dans un communiqué transmis mercredi à l’APS.
M. Vigneau a confié mardi à l’APS que le modèle de MVNO « est en plein essor sur le marché européen de la téléphonie mobile et pourrait bien séduire rapidement le marché sénégalais et plus largement les marchés africains ».
Considérée comme « le pionnier et spécialiste européen des MVNOs », sa société cherche à « identifier les besoins du marché de la téléphonie mobile et pour y proposer des outils adaptés et pertinents ».
Ces solutions sont notamment destinés aux « voyageurs fréquents », à qui il permet de téléphoner au tarif local en France, en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas, « en évitant les frais de roaming habituellement facturés pour les appels internationaux ».
A Dakar, il s’agira de « faire découvrir et expliquer le potentiel et les possibilités du modèle MVNO (aux acteurs majeurs du secteur) ».
« Sur un marché où la concurrence est intense les opérateurs sont incités à se diversifier avec des produits et des services de plus en plus spécifiques en ouvrant leur réseau à des nouveaux acteurs pertinents sur leurs marchés », poursuit le texte.
(Source : APS, 21 juin 2006)