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UEMOA : Quand les services financiers via la téléphonie mobile boostent le taux d’inclusion financière

lundi 18 novembre 2019

Fintech

Les initiatives prises par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) pour renforcer l’inclusion financière des populations de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (Uemoa) commencent à porter leurs fruits.

Le gouverneur de l’organe communautaire a fait le constat des progrès enregistrés en matière d’accès aux services financiers.

Selon M. Tiémoko Meyliet Koné, le taux d’inclusion financière est ressorti à 57,1 % à fin 2018, contre 47,0 % en 2016, soit une augmentation de plus de 10 points de pourcentage.

A son avis, ces avancées notables sont portées essentiellement par la contribution des services financiers via la téléphonie mobile dont le taux d’utilisation ressort à 34,0% en 2018.

Il précise que cet apport de la monnaie électronique s’est traduit dans l’UEMOA par une augmentation du nombre de comptes de monnaie électronique ouverts, qui s’est situé à plus de 62,9 millions en 2018 contre 18,2 millions en 2014.

Le nombre de transactions, quant à lui, souligne-t-il, est passé de 0,3 milliard en 2014 à 1,9 milliard en 2018, soit de 3.760 milliards de FCFA à 23.534 milliards de FCFA.

Ces évolutions notées découlent, en partie, des orientations définies au terme de la première édition de la semaine de l’inclusion financière qui s’était penchée sur le rôle de l’inclusion financière comme levier du développement économique et social, en particulier pour les pays émergents.

Selon le gouverneur de la BCEAO, les recommandations issues de la première édition ont permis à certains pays de l’Union d’engager des réformes d’envergure, qui concourent à la création d’un écosystème favorable à l’inclusion financière.

A cet effet, il a cité, à titre d’illustration, l’ouverture, à tous les prestataires de services financiers, dans certains pays, de la technologie qui permet d’échanger des données dans les réseaux de télécommunications, communément appelée « canal USSD ».

D’après lui, les avantages d’une telle évolution sont importants pour le développement de services financiers accessibles aux populations.

Il a également noté des avancées dans l’élaboration des stratégies nationales d’inclusion financière et de mise en place de groupes de travail sur l’éducation financière.

A son avis, les évolutions perceptibles de l’écosystème financier de l’Union indiquent que les progrès en matière d’inclusion financière seront tirés notamment par les paiements numériques, les politiques gouvernementales de digitalisation et le développement des services financiers de seconde génération via la téléphonie mobile.

Pour lui, ces projections sont corroborées par les résultats des récents travaux menés par la Banque Centrale pour la construction d’un indice synthétique d’inclusion financière pour les pays de l’UEMOA.

Indice qui, à l’en croire, révèle d’ailleurs que les perspectives d’amélioration de l’inclusion financière résident dans l’exploitation des opportunités offertes par les nouvelles technologies.

A cet effet, il énumère d’autres études, et particulièrement celle réalisée par la Banque Mondiale en 2019 sur le niveau de digitalisation des paiements des Etats de l’UEMOA, ont aussi mis en exergue la contribution potentielle de la numérisation des paiements au renforcement de l’inclusion financière et à l’accroissement du Produit Intérieur Brut.

Administrations et institutions financières appelées à intégrer les innovations

Le Gouverneur de la BCEAO pense que les thèmes qui seront abordés au cours de la présente semaine de l’inclusion financière offrent l’occasion de réfléchir sur le rôle important de l’innovation technologique dans l’inclusion financière ainsi que les défis à relever par les régulateurs et l’ensemble des parties prenantes pour une meilleure protection du consommateur de services financiers.

En effet, souligne-t-il, « la révolution numérique que nous vivons aujourd’hui impacte structurellement les comportements des usagers des services financiers, sous l’influence des facteurs combinés de la réglementation et des évolutions des modèles d’affaires ».

A cet effet, M. Tiemoko Meyliet Koné défend que les administrations et les institutions financières sont donc appelées à intégrer ces innovations au niveau de leurs processus, afin de mieux répondre aux besoins d’une clientèle, dont le mode de consommation a connu de profondes mutations.

Elles pourront, poursuit-il, dans les conditions de sécurité requise et le respect des cadres réglementaires en vigueur, avoir recours aux entreprises de technologies financières, plus connues sous le vocable de Fintech.

Pour mieux apprécier les liens entre les nouvelles technologies financières et l’inclusion financière dans notre zone, rappelle-t-il, « nous avons, en collaboration avec la Banque Mondiale, organisé une Conférence Internationale de haut niveau sur ce sujet, les 30 et 31 octobre 2019 ».

Une rencontre qui, à l’en croire, a été riche en enseignements et devrait permettre de renforcer les actions à même d’assurer une meilleure synergie entre les activités des différents segments de l’écosystème.

Bacary Dabo

(Source : AllAfrica, 18 novembre 2019)

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