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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Décembre 2018 > Tunisie : La digitalisation de l’administration, une priorité

Tunisie : La digitalisation de l’administration, une priorité

mercredi 26 décembre 2018

Transformation digitale

A noter que la première réunion de la Commission a été tenue le 11 décembre pour concerner les projets du ministère des Affaires locales et de l’Environnement, au nombre de cinq. Un premier projet concerne le registre national de l’identifiant unique du citoyen, qui rassemble 14 millions de noms. L’étape suivante consiste à l’ouvrir aux différents ministères pour pouvoir l’utiliser à bon escient.

Services intelligents

Le deuxième projet est le certificat de naissance électronique. L’objectif est que ce certificat ne sera plus demandé aux citoyens mais d’un ministère à l’autre. « Le but est qu’en janvier 2020, il sera interdit à toute administration d’exiger du citoyen le certificat de naissance », a-t-il insisté. Le troisième projet est le paiement électronique des taxes municipales. Le quatrième projet est la digitalisation de la gestion des permis de bâtir qui commencera en 2019. Le cinquième projet est la mise en place d’un réseau administratif intégré des collectivités locales. Le programme a commencé et sera achevé fin 2019.

En ce qui concerne le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Slim Khalbous a affirmé que cinq projets seront entamés en 2019. Il s’agit de la carte d’étudiant intelligente « Smart card ». Un projet pilote a été déjà lancé en 2018. Cette carte permettra de reconfigurer la relation de l’université avec les étudiants puisqu’elle intégrera tous les services universitaires. Les étudiants pourront payer la restauration et les foyers universitaires et recevoir leurs bourses sur cette carte.

Le ministère travaille également sur la plateforme des métiers. Durant les deux dernières années, 135 centres des métiers ont été créés, selon M. Khalbous, soit 75% des établissements universitaires ayant des centres de métiers. Ils fournissent une formation supplémentaire aux étudiants pour les préparer au marché du travail. Il a souligné que la plateforme est prête pour démarrer en janvier 2019 pour intégrer tous les centres sur la même plateforme. « Elle nous permettra aussi d’avoir des données sur les étudiants, de les suivre même après leur diplomation afin de déterminer leur employabilité. Ceci nous permettra d’améliorer les méthodes d’enseignement », a-t-il précisé.

Un autre projet concernera la digitalisation des services universitaires de façon générale. M. Khalbous a indiqué qu’une interface numérique sera mise en place pour faciliter la communication entre les différents intervenants au sein de l’université à travers une adresse électronique commune, des services communs tels que les cours à distance et la communication à distance entre étudiants et enseignants universitaires.

Il s’agit aussi de tabler sur la formation des formateurs avec la mise en place d’outils modernes d’enseignement. Les enseignants universitaires seront encouragés à numériser tous leurs cours sur la plateforme électronique et utiliser les TIC dans leurs cours. Finalement, le ministère vise à intégrer toutes ses interfaces dans une plateforme unique.

La digitalisation des diplômes de licences avec un QR Code est un chantier qui sera poursuivi, surtout que la base des données est prête et digitalisée. Ceci concernera 37 mille diplômes de licenses, représentant 67% des diplômes octroyés chaque année (55 mille).

Facilitation des services

Du côté du ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Saida Ounissi a signalé que la digitalisation des diplômes de formation professionnelle est aussi un projet en cours. De même, une plateforme de services sera mise en place avec une double interface : un première pour les centres de formation professionnelle et les spécialités disponibles et une deuxième pour l’administration et la gestion du secteur en coopération avec les ministères de l’Education et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Mme Ounissi a affirmé que le développement de l’initiative privée est un axe sur lequel travaille le ministère avec le lancement en 2017 de la plateforme numérique « commententreprendre.tn ». Pour 2019, il y aura la digitalisation de certains services comme l’inscription aux cycles de formation de l’Atfp, l’inscription et la soumission des dossiers de formation.

En outre, le Centre national de formation continue et de promotion professionnelle (Cnfccp) compte lancer en début janvier 2019 une application mobile qui va procurer plus de rapidité dans le paiement des prestations et des adhésions des entreprises privées pour la formation continue.

Coopération avec le secteur privé

Le ministère de l’Education a également présenté un ensemble de projets de transformation numérique. Wala Turki, DG du Centre national des technologies de l’éducation, a indiqué que le ministère table sur trois axes principaux, à savoir la digitalisation de l’administration à travers les systèmes d’information, le développement des services en ligne et l’intégration des TIC dans l’éducation. Ainsi, 6.500 établissements scolaires seront liés à l’Internet haut débit.

Pour les services en ligne, 15 projets seront développés. Mme Turki a cité trois projets importants. Un premier pour l’inscription en ligne dans les écoles primaires de 2 millions d’élèves. Il a déjà concerné en 2018 les collèges et les lycées. Un deuxième pour la mise en place d’une plateforme de formation des formateurs afin de leur permettre d’accéder au contenu de la formation en ligne. Un troisième qui concerne une plateforme de révision pour les 6e et 9e années de l’enseignement de base. Ce service a été lancé en 2018 pour les élèves du baccalauréat.

La Cnte compte s’ouvrir aussi au secteur privé et aux startups. Mme Turki a souligné qu’une plateforme sera mise en place afin de créer un écosystème entre tous les ministères, le secteur privé et les startups dans le but de développer des projets numériques au profit de l’éducation.

Maha Ouelhezi

(Source : La Presse, 26 décembre 2018)

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