OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2007 > Mai > Troisième opérateur global de télécommunication : Le feu vert du personnel (…)

Troisième opérateur global de télécommunication : Le feu vert du personnel de la Sonatel

vendredi 18 mai 2007

Mouvements sociaux

Oui pour l’arrivée d’un troisième opérateur global de télécommunication. Mais
avec quelques conditionnalités : investissement, installation dans la durée et
création d’emplois.

"Le champ est large. Il y a de la place pour un troisième opérateur global. Nous avons un taux de pénétration de 20 %. Mais à condition que cet opérateur-là, quand il vient pour gagner des parts de marché, qu’il le fasse
honnêtement. Et qu’il vienne pour investir, s’installer dans la durée et créer
des emplois réels et décents. Et non pour venir en chasseur de prime.
C’est-à-dire venir casser tous les prix pour avoir tout le monde".

Ces propos émanent du représentant du personnel au Conseil d’administration de
la Société nationale des télécommunications du Sénégal (Sonatel). Lors d’un
entretien qu’il nous avait accordé, M. Ibrahima Konté avait exprimé sa crainte
de se retrouver avec le syndrome albanais. "Dans un premier temps, l’opérateur
va rafler beaucoup de clients. Les gens vont dire que les prix sont bas. Et
quelque temps après, il fait pire que les autres. Ce qui est déjà détruit est
détruit. La Sonatel et la Sentel vont devenir des souvenirs", a-t-il fait
remarquer. Et, pour lui, c’est là où le rôle de l’Agence de régulation des
télécommunications et des postes (Artp) est important.

Parce que généralement, dira-t-il, l’agence fait une régulation asymétrique.
"Elle a tendance à favoriser le nouveau venant. C’est vrai, il faut permettre au
nouveau arrivant d’avoir des parts de marché. Mais il faut qu’il le mérite. Il
ne faut pas qu’on lui confie bureaucratiquement des marchés pour tuer les autres", a-t-il averti.

Aussi, a-t-il dit oui pour l’arrivée d’un troisième opérateur. Tout en posant
des conditions. "Mais dans le cadre d’une relation saine, d’une réglementation
précise qui régule le marché et non l’entreprise", a-t-il dit.

Pour lui, quand le marché fonctionne normalement avec des règles bien établies,
la concurrence devient porteuse. Mais quand le marché est construit dans une
formule algébrique pour tuer certains et faire émerger d’autres, ce n’est plus
de la concurrence. ‘Ce sera un crime économique’, a-t-il affirmé.

En outre, Ibrahima Konté a loué les mérites de la Société nationale des
télécommunications du Sénégal. Pour avoir publié de façon régulière ses
résultats. Pour lui, c’est ça la bonne gouvernance. Nous sommes tenus d’être
transparents par rapport au marché. En même temps, il s’est interrogé sur le
silence des autres, allusion étant faite à la Sentel. "Pourquoi les autres ne le
font-ils pas ? « , s’est-il demandé. Et la réponse tombe de lui-même. »Parce
qu’ils ont peur", a-t-il poursuivi.

Pour autant, M. Konté n’est pas contre la concurrence. "Je suis très content de
la concurrence. Entre Sonatel et Sentel, c’est la guerre des prix. Ce qui
n’existe pas sur le pétrole, le courant, le ciment qui sont pourtant des
secteurs réglementés. Donc, la concurrence est réelle. Elle est dure. Mais c’est
le consommateur qui en profite", a-t-il souligné.

Il a aussi déploré le fait que le ciment est passé de 2000 à 4000 francs le sac.
Il l’assimile à un scandale. "Il n’y a pas d’agence de régulation pour le
marché. Il n’y a plus de contrôle économique", a-t-il déploré.

Se prononçant sur les tarifs, il a invité son entreprise à baisser encore les
prix. Tout en invitant les défenseurs des consommateurs à réviser leur
comportement. "La Sonatel doit continuer à baisser les prix. Et les responsables
des associations de consommateurs doivent aussi avoir des comportements
rationnels. Il vaut mieux qu’ils parlent de tarifs justes que de parler de
baisse des prix qui n’a aucune rationalité économique. Il faut pousser la
Sonatel à aller vers des tarifs justes où l’intérêt du client est sauvegardé ",
a-t-il conclu.

Nd. M. Gaye

(Wal Fadjri, 18 mai 2007)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6591/7175 Régulation des télécoms
  • 521/7175 Télécentres/Cybercentres
  • 4822/7175 Economie numérique
  • 2604/7175 Politique nationale
  • 7175/7175 Fintech
  • 776/7175 Noms de domaine
  • 2586/7175 Produits et services
  • 2166/7175 Faits divers/Contentieux
  • 1132/7175 Nouveau site web
  • 7048/7175 Infrastructures
  • 2505/7175 TIC pour l’éducation
  • 281/7175 Recherche
  • 363/7175 Projet
  • 4554/7175 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2632/7175 Sonatel/Orange
  • 2379/7175 Licences de télécommunications
  • 415/7175 Sudatel/Expresso
  • 1411/7175 Régulation des médias
  • 1901/7175 Applications
  • 1525/7175 Mouvements sociaux
  • 2387/7175 Données personnelles
  • 257/7175 Big Data/Données ouvertes
  • 886/7175 Mouvement consumériste
  • 537/7175 Médias
  • 963/7175 Appels internationaux entrants
  • 2490/7175 Formation
  • 191/7175 Logiciel libre
  • 3088/7175 Politiques africaines
  • 1458/7175 Fiscalité
  • 249/7175 Art et culture
  • 861/7175 Genre
  • 2373/7175 Point de vue
  • 1533/7175 Commerce électronique
  • 2331/7175 Manifestation
  • 471/7175 Presse en ligne
  • 186/7175 Piratage
  • 307/7175 Téléservices
  • 1316/7175 Biométrie/Identité numérique
  • 456/7175 Environnement/Santé
  • 483/7175 Législation/Réglementation
  • 502/7175 Gouvernance
  • 2864/7175 Portrait/Entretien
  • 216/7175 Radio
  • 1110/7175 TIC pour la santé
  • 419/7175 Propriété intellectuelle
  • 87/7175 Langues/Localisation
  • 1740/7175 Médias/Réseaux sociaux
  • 2979/7175 Téléphonie
  • 285/7175 Désengagement de l’Etat
  • 1581/7175 Internet
  • 171/7175 Collectivités locales
  • 701/7175 Dédouanement électronique
  • 1712/7175 Usages et comportements
  • 1539/7175 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 828/7175 Audiovisuel
  • 4632/7175 Transformation digitale
  • 573/7175 Affaire Global Voice
  • 228/7175 Géomatique/Géolocalisation
  • 574/7175 Service universel
  • 990/7175 Sentel/Tigo
  • 263/7175 Vie politique
  • 2471/7175 Distinction/Nomination
  • 51/7175 Handicapés
  • 1026/7175 Enseignement à distance
  • 1006/7175 Contenus numériques
  • 876/7175 Gestion de l’ARTP
  • 268/7175 Radios communautaires
  • 2584/7175 Qualité de service
  • 636/7175 Privatisation/Libéralisation
  • 198/7175 SMSI
  • 706/7175 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 4180/7175 Innovation/Entreprenariat
  • 1977/7175 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 69/7175 Internet des objets
  • 255/7175 Free Sénégal
  • 1028/7175 Intelligence artificielle
  • 297/7175 Editorial
  • 33/7175 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous