OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2013 > Septembre 2013 > Trois questions à… Alex Corenthin, Président d’ISOC Sénégal

Trois questions à… Alex Corenthin, Président d’ISOC Sénégal

lundi 23 septembre 2013

Economie numérique

Le Sénégal a de gros intérêts à tirer de l’économie numérique eu égard à la disponibilité de ses infrastructures. C’est du moins l’avis d’Alex Corenthin, Président d’ISOC Sénégal. Dans cet entretien, il déplore le fait que tous les acteurs n’ont pas accès aux infrastructures.

Parlez-nous un peu de l’économie numérique ?
Quand on parle de l’économie numérique, c’est par rapport à l’économie traditionnelle. C’est que l’Internet et les TIC sont aussi des potentiels de création de richesses. C’est ce qu’on appelle économie numérique ou comment créer des richesses en utilisant les technologies de l’information et de la communication (TIC) ? Si on a choisi ce thème, c’est pour avoir dit, depuis longtemps, à l’Etat que c’est un potentiel extraordinaire pour le Sénégal. Etant donné qu’on a la ressource humaine, l’infrastructure technique et technologique qui permet de le faire, donc on va pouvoir trouver de l’argent autour de cela pour créer une économie. Créer des services qui rapportent de la valeur, qui est redistribuée à l’intérieur du pays. C’est pour cela qu’on parle d’économie numérique. On s’aperçoit réellement qu’il y a un potentiel. Il est là, il existe déjà. Par exemple, PCCI et les centres d’appels sont des économies numériques qui s’appuient sur les technologies numériques. Maintenant, il faut que cela aille plus loin, qu’on aille vers des prestataires dans les villes, les villages, auprès des corps de métiers qui offrent des solutions basées sur le numérique pour régler leur problème économique. Je pense que ce concept est facile à comprendre. Mais pour qu’il soit vraiment clair, il faut voir tous les soubassements parce qu’une économie numérique s’appuie sur les infrastructures. Il faut qu’on pose le problème des infrastructures. Elles sont relativement développées, mais le problème, c’est leur usage. Il y a des infrastructures de qualité au Sénégal mais les acteurs qui pourraient faire de l’argent sur ces infrastructures n’y ont pas accès.

Les infrastructures dont dispose le Sénégal sont-ils adaptés ?
L’infrastructure existe et elle est bien développée au Sénégal. A l’échelle de la sous-région, le Sénégal est un des pays qui a une des meilleures infrastructures numériques. Dans le pays, il y a le réseau de Sonatel, celui de l’ADIE et d’autres réseaux existent. Le problème est que toutes ces infrastructures sont dédiées à un seul service, celui de la Sonatel ou de l’ADIE. Or, pour faire émerger une économie numérique, comme disait l’autre, c’est vraiment une autoroute. Une infrastructure est une autoroute, tout le monde doit pouvoir l’emprunter. S’il faut payer un droit de péage, il faut le payer. Mettons ces infrastructures à la disposition de tout le monde en définissant les règles de jeu et on verra des gens qui trouveront un potentiel de richesses et qui feront promouvoir une économie numérique. Donc, le gros problème, ce n’est pas dans l’infrastructure, c’est son usage et son ouverture. Aujourd’hui, il faut qu’on aille vers la mutualisation. Il faut qu’on ait des fibres optiques qui existent et que tout le monde peut utiliser dés qu’il y’a un potentiel de création d’emplois ou de richesses ou de services envers la communauté. Il faut que l’internaute lambda puisse trouver son bonheur sur Internet. Il y’a beaucoup de choses qu’on doit adresser et c’est un long débat. Et notre rôle est uniquement d’adresser les problématiques. Il est maintenant du pouvoir régalien de l’Etat de pendre les dispositions nécessaires. C’est le rôle du Privé de voir comment actionner les leviers pour l’avoir. Maintenant, chacun des acteurs va prendre en compte ces contributions et ce que nous espérons, ce qu’on veut avoir une vision commune. Et en ce moment, on peut des résultats tangibles.

Quel est le rôle du numérique dans l’économie et à quel niveau devrait-on plus attendre l’implication de l’Etat ?
Pour le moment, on ne le sait pas. Parce que l’Etat ne le sait pas. C’est en cela qu’on doit essayer de trouver quel est le rôle du numérique dans l’économie ? Aujourd’hui, quand on parle d’économie numérique, les gens se focalisent sur les télécommunications. Or, elles ne sont pas toute l’économie numérique. Ce n’est qu’un volet de cette économie. Donc, le problème, c’est ce qui est masqué par les télécommunications.

Mais, l’Etat est au centre quand on parle d’économie. Vous ne pouvez pas faire de l’économie dans un Etat sans une plus forte implication de l’Etat, à tous les niveaux. Nous avions demandé qu’il ait une stratégie nationale, que des cadres formels soient mis en place. Il y’a quand même des avancées. L’Etat ne se bouscule pas, donc notre rôle est de nous satisfaire de cette prise d’avancées.

Recueillis par Souleymane Ndiaye

(Source : Réussir Business, 23 septembre 2013)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2425/2591 Régulation des télécoms
  • 195/2591 Télécentres/Cybercentres
  • 1750/2591 Economie numérique
  • 895/2591 Politique nationale
  • 2591/2591 Fintech
  • 284/2591 Noms de domaine
  • 957/2591 Produits et services
  • 785/2591 Faits divers/Contentieux
  • 414/2591 Nouveau site web
  • 2515/2591 Infrastructures
  • 903/2591 TIC pour l’éducation
  • 103/2591 Recherche
  • 134/2591 Projet
  • 1585/2591 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 955/2591 Sonatel/Orange
  • 919/2591 Licences de télécommunications
  • 142/2591 Sudatel/Expresso
  • 528/2591 Régulation des médias
  • 691/2591 Applications
  • 563/2591 Mouvements sociaux
  • 864/2591 Données personnelles
  • 66/2591 Big Data/Données ouvertes
  • 332/2591 Mouvement consumériste
  • 190/2591 Médias
  • 345/2591 Appels internationaux entrants
  • 862/2591 Formation
  • 64/2591 Logiciel libre
  • 969/2591 Politiques africaines
  • 522/2591 Fiscalité
  • 92/2591 Art et culture
  • 325/2591 Genre
  • 840/2591 Point de vue
  • 578/2591 Commerce électronique
  • 799/2591 Manifestation
  • 175/2591 Presse en ligne
  • 66/2591 Piratage
  • 113/2591 Téléservices
  • 502/2591 Biométrie/Identité numérique
  • 167/2591 Environnement/Santé
  • 185/2591 Législation/Réglementation
  • 193/2591 Gouvernance
  • 948/2591 Portrait/Entretien
  • 79/2591 Radio
  • 382/2591 TIC pour la santé
  • 152/2591 Propriété intellectuelle
  • 30/2591 Langues/Localisation
  • 553/2591 Médias/Réseaux sociaux
  • 1038/2591 Téléphonie
  • 107/2591 Désengagement de l’Etat
  • 541/2591 Internet
  • 61/2591 Collectivités locales
  • 204/2591 Dédouanement électronique
  • 570/2591 Usages et comportements
  • 564/2591 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 315/2591 Audiovisuel
  • 1612/2591 Transformation digitale
  • 208/2591 Affaire Global Voice
  • 86/2591 Géomatique/Géolocalisation
  • 168/2591 Service universel
  • 368/2591 Sentel/Tigo
  • 94/2591 Vie politique
  • 808/2591 Distinction/Nomination
  • 17/2591 Handicapés
  • 405/2591 Enseignement à distance
  • 378/2591 Contenus numériques
  • 332/2591 Gestion de l’ARTP
  • 93/2591 Radios communautaires
  • 926/2591 Qualité de service
  • 237/2591 Privatisation/Libéralisation
  • 80/2591 SMSI
  • 246/2591 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1480/2591 Innovation/Entreprenariat
  • 732/2591 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 28/2591 Internet des objets
  • 90/2591 Free Sénégal
  • 207/2591 Intelligence artificielle
  • 115/2591 Editorial
  • 11/2591 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous