Treize délégations ministérielles assistent à la réunion de Dakar sur le sommet mondial de la société de l’information
vendredi 28 novembre 2003
La réunion ministérielle africaine sur le prochain sommet mondial de la société de l’information (SMSI) s’est ouverte, vendredi matin à Dakar, en présence de 13 délégations sur les 15 attendues pour discuter sur les points de divergence, afin d’harmoniser la position africaine avant la prochaine réunion de Genève (10-12 décembre 2003).
’’La table ronde est très importante pour une discussion sur les questions d’achoppement apparues en dernière minute’’, a indiqué Mamadou Diop, ministre de l’Information et de la Coopération panafricaine dans les NTIC, soulignant l’accord trouvé sur 90 pour cent des principaux points. Le reste concerne ’’les questions essentielles’’.
Ces points de divergence sont liés notamment aux thèmes ayant trait à la Gouvernance de l’Internet, aux media, au Fonds de solidarité numérique, aux droits de l’homme, à la propriété intellectuelle, aux logiciels libres, à la sécurité et à la diversité culturelle et linguistique.
’’Depuis le début, l’Afrique a été impliquée au processus de préparation’’, a déclaré Mamadou Iam Diallo, président du bureau du Groupe africain, faisant le bilan de la préparation africaine au SMSI.
Amadou Top, expert sénégalais en NTIC, a précisé que ce processus comporte les phases de Genève (10 décembre prochain) et de Tunis (2005). La deuxième phase du SMSI sera l’occasion d’évaluer les progrès qui auront été réalisés dans la réduction de la fracture numérique.
’’Le débat porte sur le paradigme selon lequel, on va sauter d’une société industrielle à une société de l’information. Personne n’a une idée de ce qu’elle sera. C’est pourquoi, le SMSI a son importance’’, a-t-il poursuivi, signalant l’Internet et son environnement, la fracture numérique et ses effets ainsi que les enjeux culturels des NTIC.
Le chef de l’Etat Sénégalais, Abdoulaye Wade fera une intervention vendredi après-midi à la table ronde ministérielle de Dakar où une déclaration d’adhésion à la création d’un Fonds de solidarité numérique est attendue à la clôture.
(Source : APS 28 novembre 2003)