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Accueil > Articles de presse > Année 2025 > Mai 2025 > Transformation numérique : le Burkina Faso intensifie la coopération (…)

Transformation numérique : le Burkina Faso intensifie la coopération internationale

lundi 12 mai 2025

Politiques africaines

La transformation numérique est une priorité pour plusieurs pays africains. Pour y parvenir, les gouvernements misent sur des partenariats internationaux.

Le gouvernement burkinabè renforce sa coopération internationale pour accélérer la transformation numérique, un levier clé du développement socioéconomique du pays. L’exécutif a échangé la semaine dernière avec Om Prakash Meena (photo, à gauche), ambassadeur de l’Inde au Burkina Faso, pour explorer les moyens de renforcer les échanges technologiques.

Lors de la rencontre, Aminata Zerbo/Sabane (photo, à droite), ministre de la Transition digitale, a exprimé l’intérêt du Burkina Faso pour les avancées indiennes en matière de digitalisation, dans l’optique d’améliorer les services numériques nationaux. De son côté, le diplomate indien a réaffirmé la volonté de son pays de partager son expertise avec le Burkina Faso.

En effet, l’Inde a été classée par les Nations unies au 97ᵉ rang mondial sur 193 à l’Indice de développement de l’e-gouvernement 2024 avec un score de 0,6678 sur 1, au-dessus de la moyenne mondiale de 0,6382. Le Burkina Faso, quant à lui, affiche un score de 0,2895 sur 1. En matière de cybersécurité, l’Union internationale des télécommunications considère l’Inde comme un exemple à suivre (Tier 1), alors que le Burkina Faso est classé deux paliers en dessous (Tier 3). Le pays doit redoubler d’efforts, notamment en ce qui concerne les mesures techniques et le développement des capacités.

Une dynamique de coopération régionale et internationale

Le gouvernement burkinabè explore des partenariats de toutes sortes depuis plusieurs mois. Le vendredi 9 mai, la ministre avait rencontré une délégation de Coris Bank International pour explorer les opportunités de collaboration dans le domaine du numérique, un secteur essentiel pour l’inclusion financière et la modernisation des services publics. « Le digital est l’avenir de l’économie, et nous sommes venus réaffirmer notre disponibilité à accompagner les projets du ministère pour les réaliser dans les meilleures conditions », a déclaré Gisèle Gumedzoe, directrice générale de la banque.

Le même jour, la ministre a reçu la société locale Ticanalyse, spécialisée dans le conseil et l’accompagnement en transformation numérique, notamment dans des domaines clés comme l’intelligence artificielle, la santé digitale et la cybersécurité. Plus tôt dans le mois, une délégation de l’Alliance Smart Africa avait été reçue dans les locaux du ministère pour discuter de coopération dans le numérique.

En avril, la ministre avait rencontré à Genève Doreen Bogdan-Martin, secrétaire générale de l’Union internationale des télécommunications, en marge de la 28ᵉ session de la Commission des Nations unies pour la science et la technique au service du développement. Les deux personnalités avaient notamment discuté du renforcement de la coopération entre le Burkina Faso et l’Union internationale des télécommunications, avec un accent particulier sur le développement des infrastructures numériques et le renforcement des capacités des acteurs du secteur. Le mois précédent, le Burkina Faso s’était déjà rapproché de l’Union européenne.

Par ailleurs, le Burkina Faso collabore avec le Niger et le Mali en matière de numérique. Les trois pays de l’Alliance des États du Sahel avaient engagé, en novembre 2024, l’élaboration d’une feuille de route commune pour les projets numériques et télécoms, afin d’encadrer la collaboration dans ces domaines. Un protocole d’accord était prévu pour fin 2024 avec un lancement des activités dès 2025, mais aucune mise à jour n’a été communiquée sur le sujet. Ils ont également convenu de supprimer les frais de roaming pour faciliter les communications. Des projets de satellites communs ainsi que le lancement d’un opérateur télécoms ont également été évoqués.

Pour une transformation numérique accélérée

Ces efforts de coopération pourraient permettre au Burkina Faso de mobiliser des soutiens financiers et techniques essentiels à l’accélération de sa transformation numérique. Le gouvernement ambitionne de positionner le pays comme un leader africain dans l’intégration des technologies de l’information et de la communication dans des secteurs clés tels que l’administration publique, l’éducation, la santé, le commerce et l’agriculture.

En 2025, l’exécutif prévoit notamment d’achever les travaux des data centers nationaux, d’étendre la couverture numérique à au moins 500 nouvelles localités actuellement en zone blanche, de renforcer la dématérialisation des services publics et de procéder à un enrôlement massif dans le cadre du projet régional d’identification unique électronique. Le lancement du Projet d’accélération de la transformation numérique, doté d’un budget prévisionnel de 150 millions de dollars, figure également parmi les priorités.

Selon un rapport des Nations unies publié en 2022, la combinaison d’une action nationale forte et d’une coopération internationale ciblée est cruciale pour exploiter pleinement le potentiel de la transformation numérique. Le document souligne notamment l’importance du transfert de technologies, du renforcement des capacités et de l’accès au financement pour aider les pays en développement à combler la fracture numérique et à s’adapter aux technologies émergentes.

Il faut toutefois rappeler que les discussions entre le Burkina Faso et l’Inde n’en sont qu’à une étape embryonnaire. Il manque encore des détails comme les projets spécifiques et le calendrier de mise en œuvre. Aucun accord n’a encore été signé ni même annoncé, bien que les deux parties aient convenu de la tenue prochaine d’une réunion technique pour définir les modalités de collaboration. Il faudra donc attendre les développements à venir pour évaluer plus clairement les perspectives de cette coopération et son impact potentiel. D’autres démarches évoquées plus haut se trouvent également dans une phase exploratoire similaire.

Isaac K. Kassouwi

(Source : Agence Ecofin, 12 mai 2025)

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