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Transformation digitale en Afrique : le secteur privé du continent invité à jouer un rôle de catalyseur

mercredi 28 mars 2018

Economie numérique

La sixième édition du Africa Ceo forum organisée par le groupe Jeune Afrique en partenariat avec Sfi, s’est ouverte, hier, à Abidjan, en présence des chefs d’État de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Zimbabwe, des acteurs de la finance, des banques et autres décideurs économiques. Ces derniers ont saisi l’occasion pour inviter les acteurs du secteur privé africain à jouer un rôle de catalyseur dans la transformation digitale du continent.

L’ouverture de la 6e édition du Africa Ceo forum, à Abidjan, a été l’occasion, pour les dirigeants politiques et économique du continent, de se pencher sur les opportunités liées au numérique et sur la contribution des acteurs du privé dans la transformation digitale de l’Afrique. Les organisateurs de ce forum (Sfi, groupe jeune Afrique et Rainbow) sont partis d’un constat : la robotisation, l’intelligence artificielle, la digitalisation, perturbent les politiques d’industrialisation, en réduisant les impacts sur l’emploi, en modifiant, en profondeur, les modèles d’affaires de nombreux secteurs notamment dans les services.

Face à cette situation peu rassurante, il apparaît nécessaire, selon eux, d’impliquer les acteurs du secteur privé pour tirer profit des avantages du digital. « Le retour de la croissance et les évolutions technologiques en cours donnent l’occasion, si ce n’est l’obligation, de changer la donne », a déclaré Amir Ben Yahmed, président du Africa Ceo forum. Dans le même sillage, le président de Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara soutient que le secteur privé doit être le moteur de la croissance en Afrique. Selon lui, pour offrir plus d’opportunités à la jeunesse et aux entreprises du continent, des actions doivent être menées à la fois par les gouvernements africains et par le secteur privé qui, selon le chef d’État ivoirien, devrait améliorer sa productivité et ses performances pour tirer le meilleur parti des opportunités en Afrique. Il doit également mettre l’accent sur l’innovation technologique comme dans les autres économies émergentes notamment celles d’Asie et travailler avec les gouvernements pour trouver des solutions aux facteurs qui entravent sa capacité à produire et exporter des biens. Le président ivoirien ajoute que l’économie numérique deviendra « indéniablement » l’un des moteurs de la croissance de la Côte d’Ivoire et de l’amélioration de la gouvernance. Pour lui, la Côte d’Ivoire ne fait pas exception avec 17 millions d’abonnés à Internet en 2017 (contre environ 200.000 en 2011) et un processus de dématérialisation des procédures dans l’administration publique.

L’Afrique à l’épreuve de « l’industrie 4.0 »

Sur le thème du panel d’ouverture : « Révolutions digitales : transformer les menaces en opportunités », l’ingénieur marocain, Amine Tazi-Riffi, diplômé de l’École polytechnique de Lausanne et du Massachussetts institute of technology (Mit), souligne que presqu’aucun secteur d’activité n’est à l’abri du numérique. Il note que l’industrie demeure l’un des secteurs les plus affectés par la révolution numérique. « Actuellement, nous assistons à ce qu’on pourrait appeler l’industrie 4.0 », a-t-il dit en mettant en exergue l’évolution de l’utilisation du numérique dans les activités industrielles. D’après lui, la plupart des innovations liées au digital ont permis la mise en place de nouveaux services tels que le Big data, les systèmes d’information. Cet ex-pensionnaire de MIT constate qu’il y a une redistribution des cartes quant à la chaîne mondiale de production et de distribution dans le secteur de l’industrie avec une prise en compte de la dimension numérique. « Aujourd’hui, l’Afrique n’a pas le choix pour ce qui est de son insertion dans le paysage digital mondial. Elle doit impérativement s’impliquer pour ne pas rater le coche de la révolution numérique », prévient M. Riffi. Pour ce faire, il est important, préconise-t-il, pour les États de revoir leurs politiques publiques en intégrant les Tic et de s’ouvrir davantage aux capitaux privés qui pourront investir dans le digital. L’industriel nigérian, Al Hadji Abdulsamad Rubin, Pdg de Bua Group, a fait part de son expérience. L’homme d’affaire nigérian dit avoir mis en place un système d’automatisation de l’assemblage des sacs de ciment dans son usine. Une solution technologique qui lui permet de mettre sous conservation le ciment en un temps record.

Le défi de la connectivité à Internet

Évoquant la question de l’accès aux services de l’Internet, Stéphanie Von Friedeberg, chef du bureau d’exploitation à la Sfi, rappelle qu’il y a 20 ans, peu d’Africains avaient accès à la téléphonie fixe. Pour elle, depuis cette période, le fossé numérique ne cesse de se creuser. C’est pourquoi, prône Mme Friedeberg, il faut d’abord régler la question de la connectivité à Internet. A l’en croire, 60% des pays africains ne parviennent toujours pas à offrir de l’Internet convenablement à leurs populations. De son côté, Akinwumi Adésina, président de la Bad, nuance. Il estime que la quatrième révolution du numérique se passe déjà en Afrique. La vérité, dit-il, est que le continent est en retard comparé aux autres pays de l’occident.

Pour lui, il est impératif de résoudre les questions liées aux infrastructures numériques, à la connectivité et l’accès à l’électricité. « D’ici à 2025, l’Afrique aura le marché de consommateurs numériques le plus intéressant dans le monde. Dans ce cas, nos pays doivent être innovants et créatifs », ajoute M. Adesina. A son avis, il faut aussi mettre l’accent sur la qualité du capital humain au risque de ne pas s’adapter au nouvel environnement du numérique.

De notre envoyé spécial Abdou Diaw

(Source : Le Soleil, 28 mars 2018)

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