Entre le cash-à-compte bancaire, le compte bancaire-à-cash, le compte bancaire-à-compte bancaire, le transfert mobile, c’est le cash-à-cash qui serait le type de transfert le plus utilisé par ceux qui envoient ou reçoivent de l’argent au Sénégal. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée en décembre 2012 par le Cabinet Afrique Communication.
Entre Wari et Western Union qui seraient les deux principaux services de transfert d’argent les plus utilisés au Sénégal, 30% des sommes reçues via les services de transfert d’argent proviendraient de frères ou sœurs des bénéficiaires, 20% de leur père ou mère et 14% de leur époux ou épouse.
Au-delà du cercle familial, le transfert d’argent est aussi pratiqué dans le milieu professionnel avec l’envoi d’argent par des collègues ou clients. C’est l’une des principales conclusions de l’évaluation de la qualité des services de transfert d’argent au Sénégal, réalisée par le cabinet Afrique Communication en décembre 2012. L’étude confirme ainsi que les Sénégalais, pris dans leur ensemble ou regroupés dans les différentes localités, sont des utilisateurs assidus des services de transfert d’argent.
Elle montre surtout que le cash-à-cash est le moyen de transfert le plus utilisé par ceux qui envoient ou reçoivent de l’argent, avec un taux de citation de plus de 95%, suivi du transfert mobile qui, selon l’étude, est en train de se frayer un chemin parmi les moyens de transfert d’argent.
Il apparaît en outre que les services de transfert les plus connus et les plus utilisés sont Wari et Western Union, suivis de Moneygram, trois structures qui semblent bénéficier auprès de la clientèle d’une meilleure information sur leur produit.
L’enquête sur l’évaluation de la qualité des services de transfert d’argent a été réalisée, selon ledit cabinet par ses équipes, qui ont sillonné les localités de Dakar, Thiès, Saint-Louis, Louga, Matam, Touba, Kaolack et Mbour, munies de questionnaires d’enquête élaborés, sur un large échantillon de 1000 individus recrutés selon la méthode aléatoire stratifiéé et habitant les régions traditionnellement les plus touchées par le phénomène de l’émigration.
La méthodologie de l’étude retenant comme unité statistique, le ménage, aux fins de “bien repérer les répondants, afin de les retrouver pour les panels ultérieurs”.
Malick Ndaw
(Source : Sud Quotidien, 29 janvier 2013)