OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2021 > Novembre 2021 > Transfert d’argent, la féroce bataille entre opérateurs relancée

Transfert d’argent, la féroce bataille entre opérateurs relancée

mercredi 24 novembre 2021

Fintech

Malmenée et dépassée par le géant américain Wave, Orange Finance Mobile Sénégal va désormais prélever une commission de 0,8 % seulement sur chaque transaction, larguant Wave qui campe toujours sur son 1%.

Orange veut reprendre son leadership dans le segment du transfert d’argent. Malmenée et dépassée par le géant américain Wave, Orange Finance Mobile Sénégal va désormais prélever une commission de 0,8 % seulement sur chaque transaction, larguant Wave qui campe toujours sur son 1%. La bataille des transferts d’argent se trouve donc relancée avec ce nouveau but marqué par l’opérateur français !

A partir de ce 23 novembre, les clients d’Orange ne paieront plus que 40 frs pour un transfert d’argent de 5.000 francs et 80 francs pour 10.000 frs. Soit une commission de 0,8 %. Quant aux retraits de transferts envoyés par Orange Money, ils sont maintenant gratuits. Orange Sénégal a surpris puisqu’elle est parvenue à cacher cette annonce préparée depuis quelques semaines pour riposter contre le géant américain Wave qui a fini de déstabiliser complètement un segment dominé depuis de longues années par le géant français. Lequel avec ses tarifs attractifs, avait réussi à envoyer sur le tapis l’opérateur « Wari » dont le nom avait d’ailleurs fini par se confondre avec l’envoi d’argent. De même, Orange avait réussi à se défaire sans beaucoup de peine de l’opérateur « Joni-Joni ». Et voilà que la multinationale française se faisait surprendre sur son propre terrain de compétitivité des tarifs par l’Américain Wave qui prélevait une commission plus basse encore que celle que prenait Orange puisque se situant à 1 % seulement ! Du coup, on a assisté à un transfert (sans jeu de mots !) massif de clientèle vers le nouveau venu, Orange perdant d’importantes parts de marchés. Pour les usagers, en effet, surtout en ces temps de crise économique aggravée par la pandémie de covid-19, un franc est un franc et le gain que leur permettait de réaliser Wave n’était pas mince ! D’où le succès fulgurant de l’opérateur américain. Naturellement, la marque commerciale de France Télécom ne pouvait pas rester sans réagir face au défi que lui lançait la concurrence. En décidant d’opérer une commission moins élevée encore que celle de Wave ! Et hier, lors de la présentation de sa nouvelle offre, Orange a parlé d’une volonté de faciliter l’inclusion financière. Le but est de faire du numérique un moyen financier et inclusif.

Selon M. Cheikh Tidiane Sarr, directeur général de Orange Finance Mobile, « Orange Money veut révolutionner le quotidien des Sénégalais en leur facilitant leurs opérations de transfert d’argent et en répondant à leurs besoins en termes de mobile Money ». Au-delà des nouveaux tarifs, le client et les distributeurs peuvent désormais effectuer leurs opérations de dépôts et retraits d’argent via leur QR code. « Avec cette nouvelle offre, le client a la possibilité de corriger les erreurs de transfert d’argent, de déplafonner son compte, le réinitialiser ou le débloquer via son téléphone, tout cela en un clic », a expliqué M. Sarr.

A l’en croire, Orange Money va également faciliter encore plus les transactions en élargissant l’utilisation du QR code sur le paiement marchand au dépôt et au retrait d’argent partout au Sénégal. « La troisième nouveauté est que tous les clients qui n’ont pas de Smartphone pour un usage plus simple peuvent utiliser une carte QR pour faciliter leurs transactions. Il y a également une possibilité que nous donnons à chacun de pouvoir épargner de l’argent dans son Kalpé Orange Money et d’être payé pour cela », dit-il.

Concernant les transferts vers l’international, Cheikh Tidiane Sarr annonce que « le transfert vers le Mali, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et la Guinée-Bissau est à 1,5 % avec des frais de retraits gratuits en envoi et en réception ». Curieusement, lors de la présentation des nouvelles offres hier, le DG de Orange Finance Mobile a totalement ignoré le concurrent Wave qui, depuis son installation au Sénégal en 2016, puis à Abidjan en 2020 a totalement déstructuré le marché des transferts.

En partenariat avec la Banque UBA et soutenu par des investisseurs mondialement réputés tels que Founders Fund, Y Combinator, Partech Africa et Stripe, Wave a réussi à lever des fonds pour financer ses activités en Afrique. Contrairement aux acteurs traditionnels qui taxaient tous les services liés au mobile money, Wave s’est spécialisé dans les transactions à bas coût (seulement 1% pour les transferts d’argent) et gratuits pour le reste des prestations (factures, dépôt et retrait d’argent, achat de crédit téléphonique, etc.).

ALIOUNE NDIAYE ORANGE : « Wave est d’une violence inouïe »

En octobre dernier, à travers les colonnes des Echos.fr, Alioune Ndiaye, le patron d’Orange Afrique soulignait que l’arrivée récente de Wave, une start-up américaine qui a cassé les prix en divisant les commissions par trois, obligeait l’opérateur français à une riposte vigoureuse. « Leur modèle rend gratuit ce qui faisait 80 % de nos revenus, c’est forcément violent », avait reconnu tout en le déplorant Alioune Ndiaye, le patron d’Orange Afrique, en réponse à une question posée par les salariés du groupe. « Notre riposte doit être rapide et efficace. Il faut changer notre modèle économique. Nous n’avons plus le choix. Le modèle qui fait payer au client le retrait de son argent ne peut vivre longtemps. Il faut adapter nos tarifs en conséquence » ajoutait l’ancien patron de Sonatel. Et depuis hier, la riposte est devenue effective, l’opérateur français sortant l’artillerie lourde pour écraser le pingouin Wave qui avait entrepris de le déstabiliser…

Moustapha Boye (Le Témoin)

(Source : SenePlus, 24 novembre 2021)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2603/2788 Régulation des télécoms
  • 243/2788 Télécentres/Cybercentres
  • 1877/2788 Economie numérique
  • 973/2788 Politique nationale
  • 2788/2788 Fintech
  • 349/2788 Noms de domaine
  • 1014/2788 Produits et services
  • 866/2788 Faits divers/Contentieux
  • 435/2788 Nouveau site web
  • 2777/2788 Infrastructures
  • 992/2788 TIC pour l’éducation
  • 130/2788 Recherche
  • 159/2788 Projet
  • 1740/2788 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1054/2788 Sonatel/Orange
  • 916/2788 Licences de télécommunications
  • 174/2788 Sudatel/Expresso
  • 610/2788 Régulation des médias
  • 798/2788 Applications
  • 626/2788 Mouvements sociaux
  • 944/2788 Données personnelles
  • 65/2788 Big Data/Données ouvertes
  • 355/2788 Mouvement consumériste
  • 236/2788 Médias
  • 370/2788 Appels internationaux entrants
  • 899/2788 Formation
  • 74/2788 Logiciel libre
  • 1074/2788 Politiques africaines
  • 550/2788 Fiscalité
  • 112/2788 Art et culture
  • 352/2788 Genre
  • 918/2788 Point de vue
  • 675/2788 Commerce électronique
  • 917/2788 Manifestation
  • 191/2788 Presse en ligne
  • 70/2788 Piratage
  • 139/2788 Téléservices
  • 563/2788 Biométrie/Identité numérique
  • 199/2788 Environnement/Santé
  • 240/2788 Législation/Réglementation
  • 224/2788 Gouvernance
  • 1035/2788 Portrait/Entretien
  • 98/2788 Radio
  • 403/2788 TIC pour la santé
  • 191/2788 Propriété intellectuelle
  • 31/2788 Langues/Localisation
  • 626/2788 Médias/Réseaux sociaux
  • 1186/2788 Téléphonie
  • 133/2788 Désengagement de l’Etat
  • 603/2788 Internet
  • 83/2788 Collectivités locales
  • 226/2788 Dédouanement électronique
  • 639/2788 Usages et comportements
  • 648/2788 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 342/2788 Audiovisuel
  • 1675/2788 Transformation digitale
  • 270/2788 Affaire Global Voice
  • 88/2788 Géomatique/Géolocalisation
  • 200/2788 Service universel
  • 406/2788 Sentel/Tigo
  • 121/2788 Vie politique
  • 906/2788 Distinction/Nomination
  • 17/2788 Handicapés
  • 404/2788 Enseignement à distance
  • 410/2788 Contenus numériques
  • 377/2788 Gestion de l’ARTP
  • 111/2788 Radios communautaires
  • 981/2788 Qualité de service
  • 283/2788 Privatisation/Libéralisation
  • 84/2788 SMSI
  • 305/2788 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1543/2788 Innovation/Entreprenariat
  • 780/2788 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 31/2788 Internet des objets
  • 87/2788 Free Sénégal
  • 225/2788 Intelligence artificielle
  • 134/2788 Editorial
  • 11/2788 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous