Traitement des Déchets des équipements électriques et électroniques (DEEE) : L’ADIE pour un positionnement au niveau sous-régional
mercredi 23 mai 2018
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « e-déchet », visant à éviter la dissémination de polluants très toxiques pour l’environnement, l’Agence de l’informatique de l’Etat (Adie) ne compte pas se limiter au niveau national.
En effet, Cheikh Bakhoum, président de l’Adie et compagnie comptent dépasser les frontières sénégalaises en terme de notoriété dans le démantèlement des Déchets des équipements électriques et électroniques (Deee).
Dans une note parvenue à la rédaction hier, « l’Adie envisage également de mettre sur pied un grand centre de traitement des Deee au Sénégal qui pourra constituer une référence africaine et prendre en charge le démantèlement des déchets Deee de la sous-région ».
Revenant, par ailleurs, sur le Comité national stratégique mis sur pied en début d’année 2017, la note renseigne que le but dudit comité est d’associer au projet « e-déchet » les acteurs de l’écosystème sénégalais à travers une démarche participative. Ledit comité est composé d’un échantillon « représentatif de l’ensemble des ministères et directions concernés, du secteur privé, des récupérateurs, des Ong ».
Poursuivant, le communiqué indiquera que « l’une des perspectives à court terme du projet est de proposer un cadre légal et réglementaire spécifique pour accompagner la filière même de gestion des déchets électroniques ». Pour ce faire, l’Adie informe qu’elle « coordonne la mise en place d’un cadre juridique afin de définir les droits et obligations des acteurs ».
A noter, en outre, que l’unité de recyclage des Deee mise en place par l’Adie et dont le siège se trouve à la Direction de la Solidarité numérique (Dsn) a effectué un traitement de 24,5 tonnes de déchets électroniques démantelés en 2017, contre 50 tonnes en 2016. Une baisse qui s’expliquerait, selon la note, par le pourcentage de renouvellement assez faible des équipements informatiques.
Jean Michel Diatta
(Source : Sud Quotidien, 23 mai 2018)