OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Juin 2018 > Tidjane Deme : « 40-45% de nos fonds proviennent de sociétés françaises »

Tidjane Deme : « 40-45% de nos fonds proviennent de sociétés françaises »

samedi 30 juin 2018

Portrait/Entretien

La finance numérique a le vent en poupe en Afrique. Plusieurs fonds d’investissements sont à la recherche de ces pépites à l’instar de Partech Ventures et de l’un de ses fondateurs, Tidjane Deme. Rudy Casbi l’a rencontré.

CIO Mag : Tidjane Deme, qu’est-ce qui vous a conduit à vous rendre à l’Inspir’talks à la fin juin ?

Tidjane Deme : Nous venons à l’Inspir’talks car il est important de sensibiliser l’ensemble de l’écosystème sur l’évolution de la finance numérique en Afrique. Avec Partech ventures, on travaille justement en ce sens. J’ai été invité pour participer à une table ronde. J’en ai été très honoré.

En février dernier, vous aviez annoncé la création de votre fonds d’investissement d’une capacité de 100 millions d’euros. Où en êtes-vous aujourd’hui ?

Nous avançons à grande vitesse. Nous avons presque atteint la barre des 100 millions. Nous suivons aussi deux projets respectivement en Afrique du Sud et au Nigeria. Cette dernière s’attaque au poids du marché de l’informel. Pour l’heure, nous ne pouvons dévoiler le nom de cette entreprise mais la prospection fait aussi partie intégrante de notre métier donc cela évolue constamment.

Sur les 100 millions d’euros, combien proviennent d’entités françaises ?

Tout d’abord, nous avons plusieurs types de financements. Vous avez la banque mondiale, des investisseurs privés mais aussi des entreprises qui sont entrés dans notre portefeuille. A l’heure où je vous parle, je dirais que 40-45% de nos fonds proviennent de sociétés françaises. Dans ce lot, on retrouve Orange et même JC Décaux.

Qu’est-ce qui explique ce regain d’intérêts pour les entreprises françaises ?

Ces grandes entreprises connaissent aussi bien le continent que nos expertises. J’ai été l’ancien directeur de Google Afrique. Avec Cyril Collon, nous avons intégré Partech ventures en créant la branche Afrique car nous avions estimé que le marché arrivait à maturité. C’est un constat qui était largement partagé par les entreprises françaises – mais pas seulement – présentes sur place depuis très longtemps. Sur la finance numérique, cela bouge rapidement. Proparco a annoncé un investissement dans une startup spécialisée dans la finance numérique pour un montant de 3 millions d’euros en avril dernier. On sent qu’il y a une prise de conscience des investisseurs qui joue en notre faveur.

Récemment, un article publié sur le web par Ashanti ventures, un autre fonds d’investissement, expliquait qu’en Afrique il n’y avait pas un manque d’investisseurs mais plutôt que les porteurs de projets peinaient à attirer ces investisseurs en ne se démarquant pas assez. Quel est votre sentiment ?

Je ne partage pas cet avis. L’an dernier, les startups africaines ont levé plus de 500 millions de dollars. Pourtant, nous avons toujours 3500 startups en quête de financements. Dans le même temps, vous n’avez seulement qu’une dizaine d’investisseurs directement implantés sur le continent. Les 200 autres investisseurs ne sont pas basés en Afrique. Cela implique qu’il faille trouver des procédés toujours plus innovants pour ces jeunes pousses d’être repérer par eux. Ensuite, il est exact que vous avez une convergence d’idées vers la fintech ou l’agribusiness. Mais les besoins des populations sont-ils tous pourvus pour autant ? Le marché est-il saturé ? Je ne le pense pas.

(Source : CIO Mag, 30 juin 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2053/2203 Régulation des télécoms
  • 173/2203 Télécentres/Cybercentres
  • 1561/2203 Economie numérique
  • 806/2203 Politique nationale
  • 2203/2203 Fintech
  • 268/2203 Noms de domaine
  • 816/2203 Produits et services
  • 692/2203 Faits divers/Contentieux
  • 362/2203 Nouveau site web
  • 2150/2203 Infrastructures
  • 789/2203 TIC pour l’éducation
  • 90/2203 Recherche
  • 121/2203 Projet
  • 1408/2203 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 863/2203 Sonatel/Orange
  • 773/2203 Licences de télécommunications
  • 132/2203 Sudatel/Expresso
  • 464/2203 Régulation des médias
  • 599/2203 Applications
  • 495/2203 Mouvements sociaux
  • 768/2203 Données personnelles
  • 60/2203 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2203 Mouvement consumériste
  • 179/2203 Médias
  • 321/2203 Appels internationaux entrants
  • 690/2203 Formation
  • 48/2203 Logiciel libre
  • 866/2203 Politiques africaines
  • 412/2203 Fiscalité
  • 83/2203 Art et culture
  • 285/2203 Genre
  • 722/2203 Point de vue
  • 481/2203 Commerce électronique
  • 697/2203 Manifestation
  • 156/2203 Presse en ligne
  • 62/2203 Piratage
  • 102/2203 Téléservices
  • 446/2203 Biométrie/Identité numérique
  • 155/2203 Environnement/Santé
  • 156/2203 Législation/Réglementation
  • 168/2203 Gouvernance
  • 842/2203 Portrait/Entretien
  • 72/2203 Radio
  • 338/2203 TIC pour la santé
  • 133/2203 Propriété intellectuelle
  • 29/2203 Langues/Localisation
  • 501/2203 Médias/Réseaux sociaux
  • 934/2203 Téléphonie
  • 95/2203 Désengagement de l’Etat
  • 485/2203 Internet
  • 57/2203 Collectivités locales
  • 188/2203 Dédouanement électronique
  • 500/2203 Usages et comportements
  • 511/2203 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2203 Audiovisuel
  • 1344/2203 Transformation digitale
  • 191/2203 Affaire Global Voice
  • 75/2203 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2203 Service universel
  • 330/2203 Sentel/Tigo
  • 87/2203 Vie politique
  • 727/2203 Distinction/Nomination
  • 17/2203 Handicapés
  • 336/2203 Enseignement à distance
  • 319/2203 Contenus numériques
  • 293/2203 Gestion de l’ARTP
  • 89/2203 Radios communautaires
  • 805/2203 Qualité de service
  • 212/2203 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2203 SMSI
  • 226/2203 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1284/2203 Innovation/Entreprenariat
  • 654/2203 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2203 Internet des objets
  • 85/2203 Free Sénégal
  • 207/2203 Intelligence artificielle
  • 98/2203 Editorial
  • 8/2203 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous