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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2004 > Janvier > Téléphonie fixe : La fin du monopole aiguise les appétits

Téléphonie fixe : La fin du monopole aiguise les appétits

lundi 12 janvier 2004

Privatisation/Libéralisation

Depuis la première semaine de janvier, la direction de la Sonatel a été informée de manière officielle que le gouvernement n’allait pas transiger sur la fin du monopole sur la téléphonie fixe. Ainsi, à partir du 20 juillet de cette année, le monde du téléphone deviendra un champ libre où pourront s’exercer les appétits de tous ceux qui s’intéressent à l’aventure de la télécommunication. De nombreuses pressions se sont exercées, certaines depuis la France, par la société mère de la Sonatel, France-télécom, pour contraindre les autorités sénégalaises à retarder l’échéance. Mais nos sources nous affirment que c’est le président de la République en personne qui a ancré le gouvernement dans sa résolution de ne pas faire marche arrière. Ainsi, dans 6 mois, la première compagnie de télécommunications du Sénégal risque de partager son marché avec d’autres concurrents. Et il faut croire qu’ils sont assez nombreux, ceux qui souhaitent investir dans ce domaine.

Il est facile d’imaginer que la Sonatel aura pris des mesures pour se préparer à l’arrivée de nouveaux opérateurs sur un marché qu’elle a façonné des années durant à son aise. Mais comme un surcroît de précautions n’est jamais inutile, le Directeur général, Cheikh Tidiane Mbaye, s’est rendu en consultation en France, auprès de la direction de France-Télécom. Il semblerait que la décision de l’Etat, bien que prévisible, n’ait pas été accueillie de gaieté de cœur dans les bureaux de la rue Wagane Diouf. D’où un besoin d’ajuster la stratégie. Cependant, les humeurs de la maison importent peu aux petits opérateurs qui comptent prendre une option sur le nouveau marché qui s’ouvre bientôt.

Certains, comme le Directeur général de Next, M. Mouhamed Diop, considère que la fin du monopole constitue « une opportunité pour le marché, pour le client, et pour la Sonatel elle-même ». Il assure que la fin du monopole va nécessairement profiter à la clientèle, en ce qu’elle va lui permettre de bénéficier d’un service de plus grande qualité, « dans un plus grand respect et avec une plus grande valeur ajoutée ». L’arrivée d’autres compétiteurs obligerait également, de l’avis de M. Diop, la Sonatel à s’ajuster à un environnement où elle serait sur le même pied d’égalité que tout le monde. De grandes opportunités s’ouvrent, à son sens, dans le domaine des nouvelles technologies, notamment de l’exploitation de la voie sur Ip.

Cette innovation qui permet de téléphoner en utilisant l’Internet, réduit très sensiblement le coût des appels internationaux. Ces derniers reviennent autant qu’un appel local. La Sonatel, dans son monopole de services, s’est retrouvée plusieurs fois en conflit avec des petits opérateurs qui offraient des services de téléphonie par voie sur Ip. Nombreux parmi ces derniers se sont retrouvés sur les genoux. La société de monopole n’a jamais voulu céder ses avantages sur ce terrain. La libéralisation permet à tout ce monde de rêver.

Dans ce groupe, des concurrents citent : « Les opérateurs économiques qui pourraient exploiter le créneau des services à valeur ajoutée, jusqu’à présent muselés par les tarifs exorbitants appliqués par la Sonatel sur les moyens de communication et notamment les liaisons spécialisées, les entreprises qui verraient une baisse substantielle des coûts des communications et qui amélioreraient ainsi leur compétitivité. » Il y a également « l’écrasante majorité de sénégalais habitant hors des centres urbains qui verraient leur vie nettement améliorée avec la réduction de l’éloignement qu’apporte les Ntic. D’un point de vue économique ce serait la révolution pour eux avec l’explosion des échanges entre eux et le reste du monde par la naissance d’opérateurs télécom pour le monde rural ». Bien entendu, la Sonatel ne voit pas les choses de la même manière.

Bien qu’affichant de manière sonore qu’elle ne craint pas une future concurrence sur le fixe, la société de monopole a toujours voulu détacher ce domaine de celui des nouvelles technologies. Comme pour dire que le monopole sur ce point devait continuer. Ce point de vue n’a pas semblé trouver écho auprès des autorités qui considèrent que le monopole des télécommunications dans son ensemble aura pris fin en même temps. Mais, l’autre part de la contre-attaque de la Sonatel partira de la téléphonie mobile. Lors d’un entretien avec l’Apix, le directeur Mbaye avait annoncé que sa structure allait opérer de gros investissements dans ce domaine qui avait pendant longtemps été négligé dans la stratégie de la compagnie.

Mohamed Guèye

(Source : Le Quotidien 12 janvier 2004)

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