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Téléphone mobile : La réparation et le décodage, nouveaux métiers

lundi 27 avril 2009

Economie numérique

Le développement des Ntic, particulièrement la téléphonie mobile, a favorisé le développement d’emplois du secteur informel. Les activités nées autour du téléphone portable ont aujourd’hui largement contribué à la résorption du chômage des jeunes. En effet, beaucoup de jeunes se sont convertis dans le métier de réparateur et décodeur de portable.

Au début, l’activité de réparation et de décodage de téléphone portable était connue d’une minorité. Les premières entreprises « Téléphone du monde » et « Tabou Communication », qui ont débuté dans les années 1997, sont longtemps restées leaders dans ce domaine, attirant tout le marché et tirant un grand profit de cette activité lucrative. Mais, au fil du temps, avec l’inondation du marché sénégalais d’appareils de plus en plus sophistiqués, le téléphone mobile, ayant quasiment remplacé le téléphone fixe, est devenu un objet indispensable, carrément entré dans les habitudes et les mœurs. Et l’on assiste à la naissance d’une nouvelle génération de jeunes maniaques du téléphone portable qui, pour la plupart sans emploi, ont jeté leur dévolu sur ce créneau porteur. En effet, beaucoup de jeunes affirment avoir trouvé dorénavant leur voie dans la réparation et le décodage du téléphone portable qui n’a plus de secret pour eux. Ils parviennent à réparer toutes les pannes (placer les pièces de rechanges, écrans, micros, habillages, etc.) et ont une parfaite maîtrise du système de décodage, qui génère encore plus de bénéfices. « La presque totalité des téléphones portables venus d’Europe ou d’Amérique ne marchent pas sur le réseau Gsm. Ces appareils étant sponsorisés par des opérateurs arrivent au Sénégal avec un code. Pour en faire usage, il faut nécessairement leur tropicalisation », expliquent-ils. Selon eux, le décodage de portables nécessite beaucoup d’investissements financiers, car il faut acheter des boîtes de transferts et des câbles à des prix qui varient, et autant l’investissement est grand, autant on gagne. « J’ai investi plus de deux millions, mais je ne le regrette pas. J’ai récupéré mon inversement depuis longtemps. Aujourd’hui, je ne fais que des rentrées d’argent », explique l’un d’entre eux. Propos confirmés par Cheikhou Sylla et Odou Mbengue qui sont dans l’activité depuis plus de dix ans. « Je me suis vraiment enrichi dans cette activité. Je me suis marié et j’ai beaucoup voyagé grâce à la vente, la réparation et le décodage de téléphones portables. C’est vraiment mon gagne pain. Chaque soir, on rentre avec 20.000 FCfa en poche. On s’en sort parfois mieux que les employés de bureau ». Cependant, ceux qui ont pignon sur rue et affichent « vente, réparation, décodage de portable » dans divers coins de Dakar ne sont pas tous aussi habiles dans ce petit bricolage. Certains d’entre eux, appelés « rangoumane » (rabatteurs) dans leur jargon, négocient le prix avec les clients, mais délèguent la tâche à d’autres. C’est ensuite qu’ils récupèrent leur bénéfice. Et parmi les petits bricoleurs de portables, les plus rompus à la tâche sont paradoxalement ceux qui occupent de minuscules espaces dans les petits coins discrets des marchés. Ceux-là ne disposent que d’une banquette, d’une seule table pour déposer deux ordinateurs et des accessoires de toutes sortes accrochés aux murs. Presque comparables à des réparateurs ambulants, ces petits futés qui travaillent dans l’incognito ont aussi leur lot quotidien. Pour les petits carrés qu’ils occupent, ils dépensent au minimum 50.000 FCfa en frais de location, plus la patente payée à la mairie. Mais le pire dans tout cela, c’est leurs rapports mitigés avec les clients. Alors que la manipulation des téléphones portables comporte des risques. Il leur arrive parfois de détruire ces appareils fragiles. Alors, ils remboursent toujours. Et le métier court son bonhomme de chemin, du port autonome de Dakar, à Sandaga et, surtout, au coin appelé « Paquou lambaye ». Pour les dénicher, il faut parfois passer par des rabatteurs qui attendent au bord de la route. Peut-être, est-ce l’une des raisons pour lesquelles ils sont mal vus et leur activité considérée comme douteuse.

Ndèye Mane Ba

(Source : Le Soleil, 27 avril 2009)

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