OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2009 > Avril > Téléphone mobile : La réparation et le décodage, nouveaux métiers

Téléphone mobile : La réparation et le décodage, nouveaux métiers

lundi 27 avril 2009

Economie numérique

Le développement des Ntic, particulièrement la téléphonie mobile, a favorisé le développement d’emplois du secteur informel. Les activités nées autour du téléphone portable ont aujourd’hui largement contribué à la résorption du chômage des jeunes. En effet, beaucoup de jeunes se sont convertis dans le métier de réparateur et décodeur de portable.

Au début, l’activité de réparation et de décodage de téléphone portable était connue d’une minorité. Les premières entreprises « Téléphone du monde » et « Tabou Communication », qui ont débuté dans les années 1997, sont longtemps restées leaders dans ce domaine, attirant tout le marché et tirant un grand profit de cette activité lucrative. Mais, au fil du temps, avec l’inondation du marché sénégalais d’appareils de plus en plus sophistiqués, le téléphone mobile, ayant quasiment remplacé le téléphone fixe, est devenu un objet indispensable, carrément entré dans les habitudes et les mœurs. Et l’on assiste à la naissance d’une nouvelle génération de jeunes maniaques du téléphone portable qui, pour la plupart sans emploi, ont jeté leur dévolu sur ce créneau porteur. En effet, beaucoup de jeunes affirment avoir trouvé dorénavant leur voie dans la réparation et le décodage du téléphone portable qui n’a plus de secret pour eux. Ils parviennent à réparer toutes les pannes (placer les pièces de rechanges, écrans, micros, habillages, etc.) et ont une parfaite maîtrise du système de décodage, qui génère encore plus de bénéfices. « La presque totalité des téléphones portables venus d’Europe ou d’Amérique ne marchent pas sur le réseau Gsm. Ces appareils étant sponsorisés par des opérateurs arrivent au Sénégal avec un code. Pour en faire usage, il faut nécessairement leur tropicalisation », expliquent-ils. Selon eux, le décodage de portables nécessite beaucoup d’investissements financiers, car il faut acheter des boîtes de transferts et des câbles à des prix qui varient, et autant l’investissement est grand, autant on gagne. « J’ai investi plus de deux millions, mais je ne le regrette pas. J’ai récupéré mon inversement depuis longtemps. Aujourd’hui, je ne fais que des rentrées d’argent », explique l’un d’entre eux. Propos confirmés par Cheikhou Sylla et Odou Mbengue qui sont dans l’activité depuis plus de dix ans. « Je me suis vraiment enrichi dans cette activité. Je me suis marié et j’ai beaucoup voyagé grâce à la vente, la réparation et le décodage de téléphones portables. C’est vraiment mon gagne pain. Chaque soir, on rentre avec 20.000 FCfa en poche. On s’en sort parfois mieux que les employés de bureau ». Cependant, ceux qui ont pignon sur rue et affichent « vente, réparation, décodage de portable » dans divers coins de Dakar ne sont pas tous aussi habiles dans ce petit bricolage. Certains d’entre eux, appelés « rangoumane » (rabatteurs) dans leur jargon, négocient le prix avec les clients, mais délèguent la tâche à d’autres. C’est ensuite qu’ils récupèrent leur bénéfice. Et parmi les petits bricoleurs de portables, les plus rompus à la tâche sont paradoxalement ceux qui occupent de minuscules espaces dans les petits coins discrets des marchés. Ceux-là ne disposent que d’une banquette, d’une seule table pour déposer deux ordinateurs et des accessoires de toutes sortes accrochés aux murs. Presque comparables à des réparateurs ambulants, ces petits futés qui travaillent dans l’incognito ont aussi leur lot quotidien. Pour les petits carrés qu’ils occupent, ils dépensent au minimum 50.000 FCfa en frais de location, plus la patente payée à la mairie. Mais le pire dans tout cela, c’est leurs rapports mitigés avec les clients. Alors que la manipulation des téléphones portables comporte des risques. Il leur arrive parfois de détruire ces appareils fragiles. Alors, ils remboursent toujours. Et le métier court son bonhomme de chemin, du port autonome de Dakar, à Sandaga et, surtout, au coin appelé « Paquou lambaye ». Pour les dénicher, il faut parfois passer par des rabatteurs qui attendent au bord de la route. Peut-être, est-ce l’une des raisons pour lesquelles ils sont mal vus et leur activité considérée comme douteuse.

Ndèye Mane Ba

(Source : Le Soleil, 27 avril 2009)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4587/4976 Régulation des télécoms
  • 372/4976 Télécentres/Cybercentres
  • 3393/4976 Economie numérique
  • 1812/4976 Politique nationale
  • 4976/4976 Fintech
  • 545/4976 Noms de domaine
  • 1799/4976 Produits et services
  • 1500/4976 Faits divers/Contentieux
  • 806/4976 Nouveau site web
  • 4927/4976 Infrastructures
  • 1791/4976 TIC pour l’éducation
  • 192/4976 Recherche
  • 257/4976 Projet
  • 3147/4976 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1884/4976 Sonatel/Orange
  • 1701/4976 Licences de télécommunications
  • 284/4976 Sudatel/Expresso
  • 1024/4976 Régulation des médias
  • 1335/4976 Applications
  • 1106/4976 Mouvements sociaux
  • 1680/4976 Données personnelles
  • 126/4976 Big Data/Données ouvertes
  • 643/4976 Mouvement consumériste
  • 386/4976 Médias
  • 686/4976 Appels internationaux entrants
  • 1591/4976 Formation
  • 105/4976 Logiciel libre
  • 1857/4976 Politiques africaines
  • 901/4976 Fiscalité
  • 180/4976 Art et culture
  • 642/4976 Genre
  • 1509/4976 Point de vue
  • 1053/4976 Commerce électronique
  • 1619/4976 Manifestation
  • 327/4976 Presse en ligne
  • 133/4976 Piratage
  • 218/4976 Téléservices
  • 916/4976 Biométrie/Identité numérique
  • 328/4976 Environnement/Santé
  • 349/4976 Législation/Réglementation
  • 361/4976 Gouvernance
  • 1941/4976 Portrait/Entretien
  • 153/4976 Radio
  • 738/4976 TIC pour la santé
  • 283/4976 Propriété intellectuelle
  • 61/4976 Langues/Localisation
  • 1108/4976 Médias/Réseaux sociaux
  • 2029/4976 Téléphonie
  • 208/4976 Désengagement de l’Etat
  • 1093/4976 Internet
  • 123/4976 Collectivités locales
  • 418/4976 Dédouanement électronique
  • 1107/4976 Usages et comportements
  • 1141/4976 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 605/4976 Audiovisuel
  • 2960/4976 Transformation digitale
  • 404/4976 Affaire Global Voice
  • 168/4976 Géomatique/Géolocalisation
  • 318/4976 Service universel
  • 724/4976 Sentel/Tigo
  • 187/4976 Vie politique
  • 1610/4976 Distinction/Nomination
  • 35/4976 Handicapés
  • 759/4976 Enseignement à distance
  • 702/4976 Contenus numériques
  • 640/4976 Gestion de l’ARTP
  • 189/4976 Radios communautaires
  • 1776/4976 Qualité de service
  • 464/4976 Privatisation/Libéralisation
  • 145/4976 SMSI
  • 489/4976 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2813/4976 Innovation/Entreprenariat
  • 1438/4976 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 51/4976 Internet des objets
  • 177/4976 Free Sénégal
  • 335/4976 Intelligence artificielle
  • 207/4976 Editorial
  • 18/4976 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous