OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2011 > Avril > Téléphone- L’Etat paye 13 milliards par an : Le gescompte en appoint pour (…)

Téléphone- L’Etat paye 13 milliards par an : Le gescompte en appoint pour limiter les dégâts

jeudi 7 avril 2011

Politique nationale

La mesure envisagée provient de l’ampleur des dégâts. En effet, en 2008, les auditeurs du Fonds monétaire international (FMI) avaient relevé que le coût de la facture téléphonique de l’Etat du Sénégal et de ses multiples démembrements s’était élevé à 37 milliards de francs CFA, au cours de cette année. Une information réaffirmée par une source gouvernementale proche du ministère de l’Economie et des Finances.

Pour limiter les dégâts, l’Etat a opté pour le système gescompte dans certains de ses démembrements, dont le building administratif qui abrite le gouvernement avec pas moins de 12 ministères et la Primature.

A en croire notre interlocuteur, la facture téléphonique de l’Etat du Sénégal sur le mobile atteint la somme de près de 13 milliards F Cfa. « C’est plus d’un milliard qui est dépensé mensuellement par le ministère de l’Economie et des finances pour payer les nombreuses factures téléphoniques des ministres, directeurs, chefs, ou attachés de cabinets, conseillers spéciaux de la présidence de la République, de la Primature et également des différents ministères.

A cela s’ajoutent les factures provenant des responsables et du personnel des agences. Ce qui donne à peu près une somme de 35 millions de francs par jour, qui sont tirés des Finances Publiques pour payer les différentes factures ».

A en croire une autre source, « l’Etat aujour dhui est incapable de donner le nombre de lignes téléphoniques mobiles dans les différents démembrements. Il y a même des ministres ou des directeurs généraux qui se paient deux, voire trois lignes, aux frais du contribuable. Parfois, des non-agents de la Fonction Publique ou de simples amis des ‘hauts d’en haut’ disposent de lignes parfois illimitées, pour des communications téléphoniques. Mais comme c’est le contribuable qui paie, cela ne semble pas déranger et on peut communiquer des heures et des heures avec son correspondant.

Le gescompte comme remède

Pour limiter les dégâts, l’Etat procéde au gescompte dans certains bureaux notamment dans le building administratif qui abrite le gouvernement. Parce que dans chaque palier, il y a deux ministères avec pas moins de 16 bureaux chacun. Ils sont tous équipés de téléphones fixes. Avec ce système, informe un agent du ministère des Finances, pour deux mois, une barre est fixée. Et quand elle est épuisée, le téléphone n’est plus disponible. Certains agents des ministères que nous avons eu à contacter, trouvent ce système de gescompte peu performant. Parce qu’avancent-ils, « il fait à peine deux semaines au regard des urgences téléphoniques. Et une fois épuisé, nous sommes obligés d’utiliser nos propres moyens pour le travail administratif ».

La facture téléphonique de l’Etat du Sénégal selon une source gouvernementale, s’est élevée à 37 milliards Francs CFA en 2008 [1].

Ainsi, les opérations de contrôle au sein de l’administration, ont révélé que rien que la facture de téléphone annuelle de l’Etat varie entre 10 et 12 milliards F Cfa, rien que pour les téléphones portables. « Si l’on ajoute les coûts des appels sur téléphone fixe, cette facture est estimée à 25 milliards de F Cfa ». Il informe que pour la plupart de temps, l’Etat est obligé de faire de la compensation avec les dividendes, pour couvrir ses dépenses en téléphone. C’est ainsi informent nos interlocuteurs, l’Etat à opté dans une certains mesure, le système B.

Sékou Dianko Diatta

(Source : Rewmi, 7 avril 2011)


[1] Selon l’hebdomadaire Nouvel Horizon n°667 en date du 10 avril 2009

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2160/2406 Régulation des télécoms
  • 179/2406 Télécentres/Cybercentres
  • 1653/2406 Economie numérique
  • 873/2406 Politique nationale
  • 2405/2406 Fintech
  • 266/2406 Noms de domaine
  • 876/2406 Produits et services
  • 768/2406 Faits divers/Contentieux
  • 384/2406 Nouveau site web
  • 2406/2406 Infrastructures
  • 877/2406 TIC pour l’éducation
  • 101/2406 Recherche
  • 131/2406 Projet
  • 1552/2406 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 949/2406 Sonatel/Orange
  • 825/2406 Licences de télécommunications
  • 188/2406 Sudatel/Expresso
  • 478/2406 Régulation des médias
  • 629/2406 Applications
  • 526/2406 Mouvements sociaux
  • 790/2406 Données personnelles
  • 73/2406 Big Data/Données ouvertes
  • 305/2406 Mouvement consumériste
  • 185/2406 Médias
  • 336/2406 Appels internationaux entrants
  • 913/2406 Formation
  • 54/2406 Logiciel libre
  • 980/2406 Politiques africaines
  • 484/2406 Fiscalité
  • 87/2406 Art et culture
  • 307/2406 Genre
  • 788/2406 Point de vue
  • 522/2406 Commerce électronique
  • 777/2406 Manifestation
  • 168/2406 Presse en ligne
  • 66/2406 Piratage
  • 112/2406 Téléservices
  • 465/2406 Biométrie/Identité numérique
  • 157/2406 Environnement/Santé
  • 176/2406 Législation/Réglementation
  • 175/2406 Gouvernance
  • 898/2406 Portrait/Entretien
  • 74/2406 Radio
  • 374/2406 TIC pour la santé
  • 135/2406 Propriété intellectuelle
  • 34/2406 Langues/Localisation
  • 539/2406 Médias/Réseaux sociaux
  • 969/2406 Téléphonie
  • 97/2406 Désengagement de l’Etat
  • 505/2406 Internet
  • 60/2406 Collectivités locales
  • 198/2406 Dédouanement électronique
  • 615/2406 Usages et comportements
  • 528/2406 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 288/2406 Audiovisuel
  • 1563/2406 Transformation digitale
  • 196/2406 Affaire Global Voice
  • 79/2406 Géomatique/Géolocalisation
  • 157/2406 Service universel
  • 340/2406 Sentel/Tigo
  • 90/2406 Vie politique
  • 780/2406 Distinction/Nomination
  • 24/2406 Handicapés
  • 361/2406 Enseignement à distance
  • 365/2406 Contenus numériques
  • 305/2406 Gestion de l’ARTP
  • 93/2406 Radios communautaires
  • 953/2406 Qualité de service
  • 219/2406 Privatisation/Libéralisation
  • 72/2406 SMSI
  • 252/2406 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1382/2406 Innovation/Entreprenariat
  • 730/2406 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2406 Internet des objets
  • 88/2406 Free Sénégal
  • 319/2406 Intelligence artificielle
  • 100/2406 Editorial
  • 11/2406 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous