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Télécoms en Afrique : le parc d’abonnés explose

samedi 8 mai 2010

Economie numérique

Sur les cinq dernières années, le nombre d’abonnés à la téléphonie mobile affiche un taux de croissance de 46,5%. Dixit une étude sectorielle menée par la banque d’affaires African Alliance, qui a passé en revue le secteur et analysé 14 opérateurs cotés [1].

Malgré une croissance vigoureuse au cours des cinq dernières années, l’Afrique a encore un très faible taux de pénétration du téléphone mobile (38,7%) par rapport aux pays développés (100,5%) et aux pays en développement (46,8%). Le Nigeria, le plus grand marché en nombre d’abonnés, a un taux de pénétration d’à peine plus de 41%.

Le Nigeria, à lui tout seul, a enregistré la plus forte croissance d’abonnés mobiles, avec 18,6% de nouveaux abonnés sur la période 2004-08, suivi par l’Egypte (11,6%) et l’Algérie (9,3%).

Le nombre d’abonnés a considérablement augmenté, au cours des cinq dernières années, avec un taux de croissance annuelle de 46,5%, soit 370,3 millions d’abonnés. Cette croissance est de loin supérieure à celle des pays développés et des pays en développement, avec des taux de 8,5% et 26,1% respectivement, durant la même période. Cette croissance impressionnante en Afrique peut être attribuée à plusieurs facteurs, dont une bonne croissance économique, l’amélioration de la connectivité des réseaux et la libéralisation du secteur des télécommunications.

Mobiles en Afrique

Cependant, une grande partie de cette progression est principalement attribuée aux dix premiers marchés africains, qui représentent 71% des nouveaux abonnés. Le Nigeria, à lui tout seul, a enregistré la plus forte croissance d’abonnés mobiles, avec 18,6% de nouveaux abonnés sur la période 2004-08, suivi par l’Egypte (11,6%) et l’Algérie (9,3%). Dans les pays où le PIB/habitant est plus élevé, le taux de pénétration est souvent supérieur à 60%.

Téléphones à bas prix

Afin d’augmenter le taux de pénétration et de répondre à la forte demande dans les pays africains ayant un faible PIB/habitant, les opérateurs mobiles devront réduire leurs tarifs, mais aussi commercialiser des téléphones à bas prix.

Dans 65% des pays africains, le PIB/habitant en 2008 a été inférieur à 1400 $ (FMI). Cela signifie que les téléphones à 50 $ restent encore chers pour le consommateur africain moyen, ce qui représente un obstacle majeur à l’accroissement de l’utilisation du mobile. Toutefois, certains opérateurs ont lancé des téléphones à des prix très compétitifs. Vodafone, par exemple, a introduit des téléphones à 25 $ en Afrique du Sud et en Égypte. D’autres opérateurs, comme MTN et Orange, comptent introduire des combinés à bas prix dans d’autres pays africains. Récemment, MTN a annoncé son intention de lancer des téléphones entre 12 et 15 $. De même, Telkom Kenya offrait en 2008 des téléphones à 20 $.

Les téléphones à bas prix constitueront sans nul doute le catalyseur pour un taux de pénétration accru du mobile, notamment dans les zones rurales. Certains opérateurs de télécommunications l’ont compris et ont commencé à cibler les abonnés à faible revenu en offrant des téléphones à bas prix dans des pays comme le Malawi et la Zambie.

Investissements

Au-delà d’une politique de prix mieux adaptée aux marchés africains, et de l’introduction de téléphones plus abordables, les opérateurs de télécommunications devront améliorer la couverture réseau et moderniser leurs infrastructures pour maintenir leurs parts de marché.

En termes d’investissements en infrastructures Vodacom, Telekom SA, Telecom Egypt et MTN sont en tête, avec des investissements de 16,8 milliards de dollars pour la période 2005-08. Selon les prévisions, ces investissements pourraient atteindre entre 17 et 20 milliards de dollars durant les trois prochaines années et au-delà.

Ces opérateurs mobiles financent principalement leurs plans d’expansion sur ressources propres grâce à l’importance des flux de trésorerie d’exploitation.

La démocratisation de l’usage du mobile sera également facilitée par le déploiement du réseau de fibre optique, notamment avec l’achèvement de plusieurs grands projets, tels que le East Africa Submarine Cable System (EASSy), SEACOM et le East African Marine System (TEAMS), qui stimuleront la connectivité des pays africains sur la côte est.

La côte ouest ne sera pas en reste, avec le Système de câble d’Afrique de l’Ouest (WACS), GL01 et MaIN, qui vont desservir le Nigeria, le Ghana et le Sénégal à travers un accroissement de la bande passante à international.

Birahim Diouf
Directeur du développement, African Alliance Securities

(Source : Les Afriques, 8 mai 2010)


L’Afrique, marché porteur

L’Afrique est un marché très porteur pour les opérateurs de téléphonie mobile. En effet, selon l’étude, une croissance des revenus a été observée sur la période 2007-2008. Ces revenus sont principalement liés à l’accroissement du nombre d’abonnés. Cependant, cette croissance des revenus n’est pas reflétée dans les bénéfices. Cela est largement dû à la pression sur les prix, en raison de la concurrence, et à la hausse des charges financières sur les emprunts contractés pour couvrir partiellement les plans d’expansion, qui entraînent une baisse de la croissance des bénéfices nets.

Par ailleurs, les parts de marché des principaux acteurs ont progressivement diminué à la suite de l’entrée de nouveaux opérateurs sur certains marchés libéralisés.

Avec le ralentissement des marchés européens, le marché africain des télécommunications a vu l’entrée en jeu de plusieurs opérateurs à travers des opérations de fusions-acquisitions, au cours des cinq dernières années, pour une valeur totale de plus de 17,5 milliards de dollars. Plus de 20 opérations d’une valeur moyenne de 250 millions de dollars ont été répertoriées durant la même période. D’autres opérations sont attendues, avec notamment l’offre d’achat de Zain Afrique par le groupe Bharti Airtel suite aux négociations avortées avec le groupe sud-africain MTN.


[1] Sonatel, Celtel Zambia, TNM, Access Kenya, Econet Wireless, Starcomms, Maroc Telecom, Orascom Telecom, Telecom Egypt, Mobinil, MTN, Safaricom, Vodacom et Telecom.

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