Télécommunications : Le téléphone sera disponible partout d’ici à 2010, assure Joseph Ndong
samedi 11 décembre 2004
Le projet de budget du ministère des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication a été examiné et arrêté, mercredi dernier, pour l’exercice 2005, à la somme de 344.604.000 Fcfa. Mais, la principale question qui est fréquemment revenue dans les débats a été l’accès de certaines localités au téléphone. Le ministre Joseph Ndong était tout à fait à l’aise pour parler de l’ambitieux programme en cours d’exécution et qui va permettre à 14.000 localités du Sénégal de se connecter au réseau téléphonique. Par ailleurs, M. Ndong a indiqué que l’objectif du gouvernement est la couverture totale du territoire national durant la période de 2005 à 2010. Toutefois, des députés sont intervenus pour poser des questions relatives au coût élevé de l’installation du téléphone, la libéralisation de ce secteur, la cherté des factures, le contrôle à l’accès de certains sites sur Internet par les mineurs, etc. Parmi ces questions soulevées, certaines trouveront des réponses avec l’ouverture du marché qui permet ainsi l’entrée de nouveaux concurrents. Cela, comme l’a expliqué Joseph Ndong, favorise une amélioration nette de la qualité du service à la clientèle de même qu’une réduction des coûts. Il s’y ajoute que grâce aux investissements qui seront opérés, le téléphone sera encore plus proche des populations, conformément aux souhaits exprimés par les députés.
Pour ce qui est du contrôle de certains sites peu recommandables dans les cybercafés, le ministre dira que cette question fera l’objet d’un examen particulier. Par rapport à l’extension du courrier rapide à l’intérieur du pays, la filiale Ems de La Poste, dans son évolution, prendra en compte cette préoccupation. Les écoutes téléphoniques dont sont victimes certaines personnes ont également attiré l’attention des députés. Mais, par la voix de Joseph Ndong, le gouvernement reste ferme sur cette question et entend faire respecter la confidentialité des télécommunications, ce qui est garanti par la constitution. Pour ce qui est de la généralisation des boîtes postales, le ministre a dit que la détention d’une boîte n’étant pas obligatoire dans le pays, la possibilité d’en doter chaque domicile, moyennant une modique redevance sera étudiée.
IBRAHIMA NDIAYE
(Source : Le !Soleil, 11 décembre 2004)