Télécommunications, le Nigeria propose à l’ARTAO une protection des câbles sous-marins
lundi 25 mars 2024
Le Nigéria a appelé à une approche coordonnée et multilatérale de la part des pays ouest africains pour protéger les infrastructures connexions ininterrompues.
La requête du Nigeria a été formulée à Freetown en Sierra Leone par le vice-président de la Commission Nigériane des Communications (NCC), Dr Aminu Maida, lors de la 21e Assemblée des Régulateurs des Télécommunications de l’Afrique de l’Ouest (ARTAO) qui s’est tenue du 19 au 22 mars 2024.
Cet appel a été lancé suite aux récentes coupures de câbles sous-marins qui ont mis à mal les connectivités dans de nombreux pays de la région ouest-africaine.
L’officiel nigérian de la NCC a proposé « la nécessité urgente de mettre en place un cadre de procédures conjointes de surveillance, d’atténuation des risques et d’intervention d’urgence pour les câbles sous-marins qui traversent la sous-région ».
Il a soutenu que la sécurisation des infrastructures de télécommunications est primordiale pour favoriser les Investissements Directs Etrangers (IDE) et renforcer la confiance des investisseurs dans la sous-région ouest-africaine.
Afin de motiver sa requête, Dr Maida a déclaré par le biais de la directrice adjointe des affaires publiques de la NCC, Nnenna Ukoha, que les récentes coupures de câbles sous-marins qui ont entraîné des pannes à l’échelle nationale sur plusieurs réseaux de 12 pays africains ont souligné la nécessité urgente d’établir à l’échelle régionale un mécanisme pour se protéger contre les dommages causés aux infrastructures sous-marines et leurs conséquences.
Afin de murir son appel, Dr Maida a déclaré que « nous recommandons que le Groupe de travail de l’ARTAO sur les infrastructures élargisse son mandat pour diriger le développement d’une stratégie globale visant à protéger les réseaux de télécommunications de la sous-région et les infrastructures associées ».
Pour sa part, la ministre sierra léonaise de la Communication, de la Technologie et de l’Innovation, Mme Salima Monorma Bah, a exhorté tous à une action collective en faveur de l’innovation de la connectivité.
Elle a ajouté que « En tant que régulateurs, nous devons donner la priorité aux droits des consommateurs, promouvoir la justice et l’équité, ainsi qu’améliorer la transparence et la responsabilité dans nos cadres réglementaires. Créons des mécanismes accessibles de règlement des plaintes pour obtenir réparation ».
L’ARTAO
L’Assemblée des Régulateurs des Télécommunications de l’Afrique de l’Ouest (ARTAO) est une plate-forme unifiée pour les régulateurs des télécommunications et des TIC en Afrique de l’Ouest.
L’ARTAO compte 16 Etats membres de la CEDEAO et la Mauritanie et a été créé en 2002 pour promouvoir l’adoption de réglemen
télécommunications et fournir des services de télécommunications plus abordables à n plus grand nombre pour les ouest-africains
Mensah, Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria
(Source : Koaci, 25 mars 2024)