OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Avril > Télécommunications : La grande mamelle de l’économie sénégalaise

Télécommunications : La grande mamelle de l’économie sénégalaise

jeudi 22 avril 2010

Economie numérique

Les télécommunications sont le moteur de la croissance du Sénégal durant ces dernières années. Une poussée importante soutenue par la forte pénétration du mobile et de l’internet. Mais la conjonction de plusieurs facteurs a entrainé un léger repli depuis 2009.

Les télécommunications constituent un avantage comparatif pour l’économie sénégalaise. C’est un atout considérable qui porte une bonne part de la croissance économique nationale. Les télécoms sont également devenues une nécessité pour garantir le développement dans ce nouveau village planétaire. « Instrument de rapport, de relation à l’origine essentiellement bijective, les télécoms sont devenues un facteur de production socio économique transversal et polyvalent amplifié par Internet et le boom du mobile. Elles sont devenues le Réseau des réseaux, L’Interface obligée entre tous les secteurs de l’économie d’un pays et entre les pays », analyse Ibrahima Konté, inspecteur des télécoms et ancien syndicaliste de la Sonatel. Conscients de ces enjeux importants, les pouvoirs publics, ont depuis quelques décennies, orienté leurs actions dans le développement de ce secteur. C’est ainsi que les politiques en matière de télécoms amorcées durant les années 80 ont permis d’avoir un secteur solide. Résultat : les télécoms sont devenues, le moteur de la croissance. Elles ont contribué en 2002 pour 7% au PIB dont 5% attribué à la Sonatel. « Les télécommunications représentent plus de 5% de l’économie globale du Sénégal », note le rapport annuel d’activité de 2003 de l’Agence de régulations des télécommunications et des postes (ARTP). Selon cette agence « prés de 1000 milliards de F CFA sont versés en 10 ans à l’Etat par l’unique opérateur Sonatel, en termes de dividendes, TVA, impôts, taxes douanières etc.. Ce qui fait de la Sonatel le premier contribuable de l’Etat ». Le Sénégal a très vite compris l’intérêt que suscitent les Tic pour bâtir des infrastructures solides et renforcer la Sonatel pour en faire une entreprise capable de faire face aux nouveaux défis de la mondialisation. C’est ainsi que plusieurs plans de restructurations de la Sonatel, alors société publique, ont été réalisés de concert avec tous les acteurs (pouvoirs publics, experts, syndicalistes). Dans la première phase, la Sonatel a été détachée de l’administration, pour être un office. Cette décision visait à assouplir les lourdeurs procédurales de l’administration. Elle est devenue un Etablissement public à caractère industriel et commercial (Epic), avant de muer en Société nationale et enfin une société anonyme. Toutes ces étapes mûrement élaborées ont permis à l’Etat de privatiser l’opérateur historique pour lui permettre de faire face à une concurrence née de la libéralisation en 1998. Au final, le résultat donne un opérateur (Sonatel) dynamique et compétitif. En clair, cette privation est la mieux réussie que celles intervenues dans d’autres secteurs.

En outre, la concession de la deuxième licence à la société Millicom en 1998 a permis de booster la concurrence et de rendre plus accessible les services liés à la téléphonie mobile. Dans la même veine, en 2008 l’implantation de Sudatel, adjudicataire d’une licence globale, a renforcé le taux de pénétration du téléphone fixe, mobile et de l’internet. « Expresso a eu le mérite de booster un secteur déjà fort dynamique, incitant les autres opérateurs à plus d’agressivité caractérisée par une très grande compétition au niveau des offres de services et de prix », soutient Ndongo Diao, directeur général de l’Artp. Grâce à la concurrence ardue des trois opérateurs, « le segment de la téléphonie fixe a renoué avec le cycle vertueux de la croissance depuis le premier trimestre de l’année 2009. En effet, fortement tiré par les offres prépayées mises sur le marché par les deux seuls opérateurs présents sur ce segment (Orange et Expresso), le parc de lignes fixes est passé de 237.752 lignes à fin décembre 2008 à 278.788 lignes à fin décembre 2009 », souligne le rapport annuel 2009 de l’Artp.

(Source : Perspectives,22 avril 2010)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4397/4944 Régulation des télécoms
  • 353/4944 Télécentres/Cybercentres
  • 3196/4944 Economie numérique
  • 1649/4944 Politique nationale
  • 4944/4944 Fintech
  • 565/4944 Noms de domaine
  • 1747/4944 Produits et services
  • 1622/4944 Faits divers/Contentieux
  • 742/4944 Nouveau site web
  • 4883/4944 Infrastructures
  • 1698/4944 TIC pour l’éducation
  • 184/4944 Recherche
  • 248/4944 Projet
  • 3149/4944 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1775/4944 Sonatel/Orange
  • 1612/4944 Licences de télécommunications
  • 266/4944 Sudatel/Expresso
  • 978/4944 Régulation des médias
  • 1311/4944 Applications
  • 1038/4944 Mouvements sociaux
  • 1581/4944 Données personnelles
  • 142/4944 Big Data/Données ouvertes
  • 603/4944 Mouvement consumériste
  • 364/4944 Médias
  • 650/4944 Appels internationaux entrants
  • 1622/4944 Formation
  • 92/4944 Logiciel libre
  • 1927/4944 Politiques africaines
  • 961/4944 Fiscalité
  • 166/4944 Art et culture
  • 580/4944 Genre
  • 1467/4944 Point de vue
  • 1017/4944 Commerce électronique
  • 1472/4944 Manifestation
  • 318/4944 Presse en ligne
  • 126/4944 Piratage
  • 208/4944 Téléservices
  • 957/4944 Biométrie/Identité numérique
  • 314/4944 Environnement/Santé
  • 330/4944 Législation/Réglementation
  • 336/4944 Gouvernance
  • 1771/4944 Portrait/Entretien
  • 147/4944 Radio
  • 711/4944 TIC pour la santé
  • 271/4944 Propriété intellectuelle
  • 61/4944 Langues/Localisation
  • 1035/4944 Médias/Réseaux sociaux
  • 2001/4944 Téléphonie
  • 198/4944 Désengagement de l’Etat
  • 1008/4944 Internet
  • 121/4944 Collectivités locales
  • 408/4944 Dédouanement électronique
  • 1052/4944 Usages et comportements
  • 1059/4944 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 559/4944 Audiovisuel
  • 2991/4944 Transformation digitale
  • 382/4944 Affaire Global Voice
  • 155/4944 Géomatique/Géolocalisation
  • 312/4944 Service universel
  • 676/4944 Sentel/Tigo
  • 180/4944 Vie politique
  • 1523/4944 Distinction/Nomination
  • 35/4944 Handicapés
  • 725/4944 Enseignement à distance
  • 713/4944 Contenus numériques
  • 587/4944 Gestion de l’ARTP
  • 181/4944 Radios communautaires
  • 1700/4944 Qualité de service
  • 435/4944 Privatisation/Libéralisation
  • 133/4944 SMSI
  • 455/4944 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2731/4944 Innovation/Entreprenariat
  • 1356/4944 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4944 Internet des objets
  • 173/4944 Free Sénégal
  • 445/4944 Intelligence artificielle
  • 199/4944 Editorial
  • 22/4944 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous