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Télécommunications : La grande mamelle de l’économie sénégalaise

jeudi 22 avril 2010

Economie numérique

Les télécommunications sont le moteur de la croissance du Sénégal durant ces dernières années. Une poussée importante soutenue par la forte pénétration du mobile et de l’internet. Mais la conjonction de plusieurs facteurs a entrainé un léger repli depuis 2009.

Les télécommunications constituent un avantage comparatif pour l’économie sénégalaise. C’est un atout considérable qui porte une bonne part de la croissance économique nationale. Les télécoms sont également devenues une nécessité pour garantir le développement dans ce nouveau village planétaire. « Instrument de rapport, de relation à l’origine essentiellement bijective, les télécoms sont devenues un facteur de production socio économique transversal et polyvalent amplifié par Internet et le boom du mobile. Elles sont devenues le Réseau des réseaux, L’Interface obligée entre tous les secteurs de l’économie d’un pays et entre les pays », analyse Ibrahima Konté, inspecteur des télécoms et ancien syndicaliste de la Sonatel. Conscients de ces enjeux importants, les pouvoirs publics, ont depuis quelques décennies, orienté leurs actions dans le développement de ce secteur. C’est ainsi que les politiques en matière de télécoms amorcées durant les années 80 ont permis d’avoir un secteur solide. Résultat : les télécoms sont devenues, le moteur de la croissance. Elles ont contribué en 2002 pour 7% au PIB dont 5% attribué à la Sonatel. « Les télécommunications représentent plus de 5% de l’économie globale du Sénégal », note le rapport annuel d’activité de 2003 de l’Agence de régulations des télécommunications et des postes (ARTP). Selon cette agence « prés de 1000 milliards de F CFA sont versés en 10 ans à l’Etat par l’unique opérateur Sonatel, en termes de dividendes, TVA, impôts, taxes douanières etc.. Ce qui fait de la Sonatel le premier contribuable de l’Etat ». Le Sénégal a très vite compris l’intérêt que suscitent les Tic pour bâtir des infrastructures solides et renforcer la Sonatel pour en faire une entreprise capable de faire face aux nouveaux défis de la mondialisation. C’est ainsi que plusieurs plans de restructurations de la Sonatel, alors société publique, ont été réalisés de concert avec tous les acteurs (pouvoirs publics, experts, syndicalistes). Dans la première phase, la Sonatel a été détachée de l’administration, pour être un office. Cette décision visait à assouplir les lourdeurs procédurales de l’administration. Elle est devenue un Etablissement public à caractère industriel et commercial (Epic), avant de muer en Société nationale et enfin une société anonyme. Toutes ces étapes mûrement élaborées ont permis à l’Etat de privatiser l’opérateur historique pour lui permettre de faire face à une concurrence née de la libéralisation en 1998. Au final, le résultat donne un opérateur (Sonatel) dynamique et compétitif. En clair, cette privation est la mieux réussie que celles intervenues dans d’autres secteurs.

En outre, la concession de la deuxième licence à la société Millicom en 1998 a permis de booster la concurrence et de rendre plus accessible les services liés à la téléphonie mobile. Dans la même veine, en 2008 l’implantation de Sudatel, adjudicataire d’une licence globale, a renforcé le taux de pénétration du téléphone fixe, mobile et de l’internet. « Expresso a eu le mérite de booster un secteur déjà fort dynamique, incitant les autres opérateurs à plus d’agressivité caractérisée par une très grande compétition au niveau des offres de services et de prix », soutient Ndongo Diao, directeur général de l’Artp. Grâce à la concurrence ardue des trois opérateurs, « le segment de la téléphonie fixe a renoué avec le cycle vertueux de la croissance depuis le premier trimestre de l’année 2009. En effet, fortement tiré par les offres prépayées mises sur le marché par les deux seuls opérateurs présents sur ce segment (Orange et Expresso), le parc de lignes fixes est passé de 237.752 lignes à fin décembre 2008 à 278.788 lignes à fin décembre 2009 », souligne le rapport annuel 2009 de l’Artp.

(Source : Perspectives,22 avril 2010)

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