OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2012 > Juillet > Télécommunications : Allé Diouf insiste sur l’importance de la régulation

Télécommunications : Allé Diouf insiste sur l’importance de la régulation

lundi 9 juillet 2012

Régulation des télécoms

Auteur d’un mémoire d’étude sur les télécommunications, Allé Diouf, Ingénieur en Téléinformatique, insiste sur l’importance de la régulation dans ce secteur vital. Il prône aussi un partage des infrastructures pour contribuer à la fracture numérique.

C’est assez rare pour être souligné qu’un jury commence par des félicitations dans une soutenance de mémoire d’ingénieur. Le profil de l’étudiant y est, cette fois-ci, pour beaucoup de choses. Ingénieur en génie civil, directeur général de société, Allé Diouf qui a soutenu, vendredi dernier, à l’Ecole supérieure multinationale des télécommunications (ESMT) un mémoire sur : « Impact de l’insertion des Tics et des réseaux terrestres de communication ouverts au public dans les ouvrages de génie civil au Sénégal », a obtenu les félicitations du jury.

Toujours en quête permanente de savoir, M. Diouf est encore une fois sorti des sentiers battus en se penchant sur cette problématique d’une brûlante actualité. Comme l’ont souligné les membres du jury constitué par Amadou Thierno Gaye, chef du Département informatique à l’Ecole supérieure polytechnique (ESP), Tidiane Seck consultant et ancien Directeur Général de l’Agence pour le développement de l’informatique de l’Etat (ADIE), Samuel Ouya, enseignant-chercheur au Département informatique de l’Ecole supérieure polytechnique (ESP), Idrissa Traoré, ingénieur en Télécom à la retraite et vacataire à l’ESMT, Zacharia Damoué enseignant à l’ESMT.

Dans son étude, Allé Diouf a montré l’importance des infrastructures de génie civil dans les investissements de télécom. « 70 et 80 % sont constitués de génie civil et sont beaucoup plus importants et coûteux en zone urbaine », souligne Allé Diouf. L’investissement peut être le creusement de tranchées, des conduites et fourreaux, des pylônes, du coulage de béton, etc, ou des équipements électroniques installés par plusieurs entreprises.

Dans un contexte de concurrence, deux possibilités s’offrent aux nouveaux opérateurs, le partage ou la duplication des infrastructures. Mais Allé Diouf a démontré par une démarche méthodique soutenu par un « Benchmark » en France, au Maroc, au Mali et au Japon que le partage est la solution. « Le partage des infrastructures de télécommunications, tant du point de vue des équipements passifs que des équipements actifs, est un processus ayant pour objet final le développement du secteur des télécommunications en permettant une meilleure répartition dans le temps des investissements, en contribuant à diminuer la charge des opérateurs », argumente-t-il.
Tidiane Seck, membre du jury et ancien directeur général de l’Agence pour le développement de l’informatique de l’Etat est d’avis que le partage permettra de baisser les coûts pour l’utilisateur final. « On a montré que lorsque l’Adie a fait son réseau en collaboration avec la Sonatel, dans son projet de connecter son réseau e-gouvernement du building adminitratif au cœur de chaîne à Technopole, le coût de l’investissement a considérablement diminué », a rappelé M. Seck. D’où l’importance de la régulation sur laquelle Allé insiste particulièrement.

A ses yeux, la régulation commence par la mise en place d’un cadre législatif et réglementaire permettant de faciliter le déploiement des réseaux. « Il est nécessaire de procéder à l’élaboration des règles et des procédures permettant un partage efficace et durable tout en respectant le droit de la propriété, la viabilité économique et la rentabilité technique. Dans ces conditions, seule une régulation forte peut y parvenir », estime M. Diouf. Et d’ajouter : « Au vu de l’étude « Benchmark » il est apparu nécessaire d’auditer les diverses infrastructures de génie civil et de télécommunication aussi bien pour les opérateurs privés bénéficiant de licence que d’autres structures qui en font usage pour des raisons professionnelles telles que Adie et La Senelec ». Toutefois, cela ne peut se faire qu’à partir d’une volonté politique affirmée et d’une régulation renforcée, estime M. Diouf.
Dans son travail, il a fait une projection sur l’avenir immédiat en se posant les questions pertinentes suivantes : Comment allons-nous travailler demain ? Comment allons-nous échanger entre nous à l’avenir ? Comment nos enfants vont-ils apprendre dans dix ans ? Par internet à la condition de pouvoir disposer de très haut débit par fibre optique. Pour passer à cet internet de nouvelle génération, pour disposer de très haut débit, il faut adopter des supports modernes autorisant ces débits. Il faut quitter les fils de cuivre pour adopter la fibre optique jusqu’à l’abonné. A la fin de la soutenance, le directeur de l’Ecole supérieure multinationale des télécommunications a salué le travail réalisé par Allé Diouf. « Cette étude vient à son heure parce qu’elle permettrait à l’autorité de régulation, à l’ensemble des acteurs du secteur des télécommunications de bénéficier des résultats. Les infrastructures doivent être partagées avec les différents opérateurs au lieu d’avoir un système de duplication qui va coûter plus cher à tout le monde et qui ne va in fine assurer la fourniture de services à l’ensemble de la population », a-t-il déclaré.

Mamadou Guèye

(Source : Le Soleil, 9 juillet 2012)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2352/2713 Régulation des télécoms
  • 176/2713 Télécentres/Cybercentres
  • 1925/2713 Economie numérique
  • 943/2713 Politique nationale
  • 2713/2713 Fintech
  • 256/2713 Noms de domaine
  • 918/2713 Produits et services
  • 734/2713 Faits divers/Contentieux
  • 378/2713 Nouveau site web
  • 2396/2713 Infrastructures
  • 879/2713 TIC pour l’éducation
  • 94/2713 Recherche
  • 121/2713 Projet
  • 1791/2713 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 888/2713 Sonatel/Orange
  • 805/2713 Licences de télécommunications
  • 136/2713 Sudatel/Expresso
  • 599/2713 Régulation des médias
  • 712/2713 Applications
  • 628/2713 Mouvements sociaux
  • 821/2713 Données personnelles
  • 67/2713 Big Data/Données ouvertes
  • 299/2713 Mouvement consumériste
  • 186/2713 Médias
  • 326/2713 Appels internationaux entrants
  • 865/2713 Formation
  • 46/2713 Logiciel libre
  • 1112/2713 Politiques africaines
  • 595/2713 Fiscalité
  • 84/2713 Art et culture
  • 287/2713 Genre
  • 906/2713 Point de vue
  • 512/2713 Commerce électronique
  • 740/2713 Manifestation
  • 161/2713 Presse en ligne
  • 64/2713 Piratage
  • 107/2713 Téléservices
  • 448/2713 Biométrie/Identité numérique
  • 153/2713 Environnement/Santé
  • 205/2713 Législation/Réglementation
  • 233/2713 Gouvernance
  • 942/2713 Portrait/Entretien
  • 72/2713 Radio
  • 400/2713 TIC pour la santé
  • 176/2713 Propriété intellectuelle
  • 29/2713 Langues/Localisation
  • 570/2713 Médias/Réseaux sociaux
  • 995/2713 Téléphonie
  • 95/2713 Désengagement de l’Etat
  • 511/2713 Internet
  • 57/2713 Collectivités locales
  • 198/2713 Dédouanement électronique
  • 578/2713 Usages et comportements
  • 519/2713 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 281/2713 Audiovisuel
  • 1767/2713 Transformation digitale
  • 200/2713 Affaire Global Voice
  • 79/2713 Géomatique/Géolocalisation
  • 159/2713 Service universel
  • 332/2713 Sentel/Tigo
  • 88/2713 Vie politique
  • 764/2713 Distinction/Nomination
  • 18/2713 Handicapés
  • 345/2713 Enseignement à distance
  • 374/2713 Contenus numériques
  • 297/2713 Gestion de l’ARTP
  • 90/2713 Radios communautaires
  • 916/2713 Qualité de service
  • 214/2713 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2713 SMSI
  • 235/2713 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1447/2713 Innovation/Entreprenariat
  • 669/2713 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2713 Internet des objets
  • 85/2713 Free Sénégal
  • 300/2713 Intelligence artificielle
  • 101/2713 Editorial
  • 12/2713 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous