OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2019 > Novembre 2019 > Taxe GAFA : la fiscaliste Soukèye Guèye appelle l’Afrique à réclamer sa part

Taxe GAFA : la fiscaliste Soukèye Guèye appelle l’Afrique à réclamer sa part

mercredi 20 novembre 2019

Fiscalité

Alors que les ministres des finances du G20 se réunissaient les 18 et 19 novembre à Washington pour avancer sur la taxe GAFA, la juriste sénégalaise Soukeye Gueye monte au créneau pour inviter l’Afrique à privilégier une approche qui prenne en charge ses propres intérêts. Docteur en droit fiscal, la Dakaroise faisant le constat que le continent s’est toujours montré timide sur le sujet, estime enfin que le moment est venu pour que tous ces Etats aux populations très connectées, réalisent qu’il faut imposer le point de vue de l’Afrique avec le changement de cap dans la taxation des géants du Net désormais prise en charge par l’OCDE.

On le sait, l’Organisation de coopération et de développement économique prend désormais en charge le dossier, au lendemain de l’édition française du G7 qui se tenait cette année à Biarritz, dans le Sud-Ouest de la France. A la clé, les présidents Français et Américain étaient tombés d’accord pour une internationalisation de la fiscalisation après les tentatives de Paris qui n’avaient pas du tout plus au pays de l’Oncle Sam et principalement à son président. Pour la jeune juriste, très passionnée par les questions fiscales, « il est à déplorer, en Afrique, l’absence de coordination fiscale en tant que telle dans les zones économiques intégrées ».

Et pour la prise en compte des intérêts africains, il faudrait d’abord des préalables, à ses yeux comme « la mise en place d’un groupe de travail CEDEAO – CEMAC – CEEAC dans le cadre de la taxation des multinationales du numérique ». Ce qui impliquera, plaide-t-elle, « une renégociation des taux consolidés par les pays membres des communautés africaines qui, pour la plupart, sont membres de l’OCDE ». La bonne nouvelle, c’est que, dans un contexte où la redéfinition des droits d’imposition en faveur de la juridiction de l’utilisation est en discussion avec des entreprises à forte composante numérique capables d’exercer leurs activités à distance, la renégociation de la fiscalité devient plus que jamais possible.

Pour Docteur Soukeye Gueye, les pays africains sont d’autant plus fondés à être entendus des GAFA que « la population africaine , étant très consommatrice, contribue fortement dans l’économie numérique ». Aussi, les Etats, au niveau national, devraient considérablement revoir la notion de territorialité pour adapter leur système fiscal puisque, avec la présence physique, difficile d’atteindre des entreprises qui font leurs recettes sur un territoire donné, même implantée ailleurs, à des milliers de kilomètres. De telles propositions seraient sans conteste très bénéfiques pour les pays en voie de développement qui, pour la plupart des cas, ont des budgets tributaires des recettes fiscales (exemple du Sénégal).

Toutefois, il faut s’entendre sur une seule et unique voie en vue de bénéficier de la taxation internationale des GAFA, prévient la juriste -fiscaliste. Sur quelle méthode faudrait-il s’entendre ? « Celle fondée sur la participation de l’utilisateur ou la proposition centrée sur les actifs incorporels de commercialisation qui est la plus générale et ne reflète pas explicitement ces entreprises ? », questionne la jeune Sénégalaise qui donne à constater un « dérèglement du principe fiscal qui régulait jusque-là la taxation des entreprises multinationales qui reposait sur l’imposition dans le ou les pays où l’entreprise est présente physiquement ». C’est donc avec bonheur qu’elle relève qu’avec le système envisagé par l’OCDE, les entreprises seront taxables « même si elles ne sont pas présentes physiquement sur un territoire ».

Elimane

(Source : CIO Mag, 20 novembre 2019)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4282/4974 Régulation des télécoms
  • 351/4974 Télécentres/Cybercentres
  • 3206/4974 Economie numérique
  • 1840/4974 Politique nationale
  • 4974/4974 Fintech
  • 516/4974 Noms de domaine
  • 1665/4974 Produits et services
  • 1521/4974 Faits divers/Contentieux
  • 728/4974 Nouveau site web
  • 4497/4974 Infrastructures
  • 1673/4974 TIC pour l’éducation
  • 192/4974 Recherche
  • 243/4974 Projet
  • 3320/4974 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1805/4974 Sonatel/Orange
  • 1573/4974 Licences de télécommunications
  • 266/4974 Sudatel/Expresso
  • 923/4974 Régulation des médias
  • 1272/4974 Applications
  • 1016/4974 Mouvements sociaux
  • 1543/4974 Données personnelles
  • 124/4974 Big Data/Données ouvertes
  • 593/4974 Mouvement consumériste
  • 359/4974 Médias
  • 643/4974 Appels internationaux entrants
  • 1570/4974 Formation
  • 90/4974 Logiciel libre
  • 1971/4974 Politiques africaines
  • 980/4974 Fiscalité
  • 167/4974 Art et culture
  • 571/4974 Genre
  • 1582/4974 Point de vue
  • 1009/4974 Commerce électronique
  • 1434/4974 Manifestation
  • 315/4974 Presse en ligne
  • 124/4974 Piratage
  • 204/4974 Téléservices
  • 901/4974 Biométrie/Identité numérique
  • 303/4974 Environnement/Santé
  • 321/4974 Législation/Réglementation
  • 335/4974 Gouvernance
  • 1692/4974 Portrait/Entretien
  • 144/4974 Radio
  • 756/4974 TIC pour la santé
  • 266/4974 Propriété intellectuelle
  • 58/4974 Langues/Localisation
  • 1018/4974 Médias/Réseaux sociaux
  • 1901/4974 Téléphonie
  • 191/4974 Désengagement de l’Etat
  • 1042/4974 Internet
  • 115/4974 Collectivités locales
  • 384/4974 Dédouanement électronique
  • 1111/4974 Usages et comportements
  • 1024/4974 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 554/4974 Audiovisuel
  • 3004/4974 Transformation digitale
  • 383/4974 Affaire Global Voice
  • 155/4974 Géomatique/Géolocalisation
  • 306/4974 Service universel
  • 662/4974 Sentel/Tigo
  • 174/4974 Vie politique
  • 1493/4974 Distinction/Nomination
  • 34/4974 Handicapés
  • 686/4974 Enseignement à distance
  • 770/4974 Contenus numériques
  • 585/4974 Gestion de l’ARTP
  • 180/4974 Radios communautaires
  • 1678/4974 Qualité de service
  • 426/4974 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4974 SMSI
  • 481/4974 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2700/4974 Innovation/Entreprenariat
  • 1314/4974 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/4974 Internet des objets
  • 170/4974 Free Sénégal
  • 531/4974 Intelligence artificielle
  • 195/4974 Editorial
  • 22/4974 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous