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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2011 > Octobre > Taxation des appels entrants : Ndongo Diaw écarte tout recul de l’Etat

Taxation des appels entrants : Ndongo Diaw écarte tout recul de l’Etat

samedi 8 octobre 2011

Appels internationaux entrants

L’Etat ne reculera pas sur l’application du décret instituant un système de contrôle et de taxation des communications téléphoniques internationales entrant au Sénégal, a affirmé, vendredi à Conakry, Ndongo Diaw, directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp). « On ne pense pas que l’Etat va reculer sur le décret 2011-1271 du 24 août 2011, parce qu’il (l’Etat) a eu l’expérience, il a pris un an pour analyser la situation, en écoutant les émigrés et les acteurs et a pris la décision », a déclaré M. Diaw, à l’Aps. Il s’exprimait au cours de la visite de travail (5-7 octobre) de l’Artp auprès de l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (Arpt) de Guinée. « Cette décision (contrôle et taxation des appels entrants) a été prise par l’Etat une fois de plus en connaissance de cause », a-t-il fait part, avant d’ajouter qu’il ne pense pas que l’Etat va reculer une fois de plus.

Le directeur général de l’Artp a expliqué que l’année dernière, quand l’Etat a appliqué la régulation du trafic international entrant au Sénégal, cette mesure avait suscité beaucoup de réactions du genre qu’il y aura des pertes d’emplois. « Ceci, dit-il, a fait que l’Etat a été obligé de reculer, a pris le temps d’impliquer la population, a vu qu’il y a un décalage entre ce que certains disent et la réalité ». « Pour preuve, relève Ndongo Diaw, le peu de temps que l’Etat a appliqué le contrôle et la taxation des communications téléphoniques internationales entrant au Sénégal l’année dernière, cela a généré des milliards (4 à 5 par mois) ». Une chose qui, selon lui, montre que ce secteur génère des ressources. Un pays comme la Guinée applique depuis trois ans le contrôle et la taxation des communications téléphoniques internationales entrantes, a indiqué Ndongo Diaw. « Cette mesure a permis à ce pays de générer beaucoup d’argent, qui finance des projets de développement, les opérateurs en bénéficient, des emplois sont préservés et des recrutements (faits) », a-t-il affirmé. « Un pays comme la France, a-t-il poursuivi, a mobilisé 400 millions d’euros en contrôlant le trafic international pour financer beaucoup de choses. Au Ghana, c’est la même chose. Une loi a été votée pour multiplier les recettes que génèrent les appels entrants, de même qu’au Pakistan ».

Le directeur général de l’Artp a souligné que pour ce qui est du Sénégal, si jamais cette mesure entre en vigueur, il faut compter environ quatre à cinq milliards de francs Cfa par mois, de recettes pour le Trésor public. Selon lui, le Sénégal a eu l’expérience concrète l’année dernière, c’était entre quatre et cinq milliards de francs Cfa par mois. Malheureusement, a-t-il déploré, sans un système de contrôle et de taxation des communications téléphoniques internationales entrant au Sénégal, ce sont des groupes d’individus qui bénéficient de la fraude sur le trafic international au détriment du peuple sénégalais. M. Diaw a indiqué que la perte pour l’économie sénégalaise est évaluée à plus de 60 milliards de francs Cfa par année. « C’est pourquoi, a-t-il expliqué, nous sommes venus en Guinée pour nous inspirer de ses expériences sur le contrôle et la taxation des appels entrants qui est systématiquement appliquée depuis trois ans ». « Donc nous souhaitons que les Sénégalais aussi voient ces expériences concluantes », a-t-il ajouté.

(Source : APS, 8 octobre 2011)

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