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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2011 > Septembre > Surtaxe sur les appels entrants : Les Sonatéliens expliquent à Moustapha (…)

Surtaxe sur les appels entrants : Les Sonatéliens expliquent à Moustapha Niasse pourquoi le décret de Me Wade est dangereux

samedi 17 septembre 2011

Mouvements sociaux

L’intersyndicale de la Sonatel poursuit sa campagne de sensibilisation sur le danger que comporte le décret signé par le Président Wade et portant surtaxe des appels entrants. Lors de leur rencontre, hier, avec le leader de l’Alliance des forces de progrès (Afp), les Sonatéliens ont clairement expliqué à Moustapha Niasse qu’on a vendu à Me Wade un projet maléfique porté par Global Voice.

L’intersyndicale de la Sonatel reste convaincue qu’il a en face de lui un Président qui n’a rien compris du « projet maléfique que Global Voice lui a vendu. Son seul souci, c’est l’argent frais, il n’a pas d’ambition pour le secteur, parce que son horizon c’est novembre 2011 ». Voilà le message que ses membres ont tenu hier à l’attention de Moustapha Niasse. Le coordonnateur de l’intersyndicale de la Sonatel, Mamadou Aïdara Diop, explique qu’« il y a deux frères guatémaltèques qui sont les propriétaires de cette société ; et devant, il y a Laurent Lamotte qui est venu avec Patrick Sinclair. En somme, ils sont cinq : trois Haïtiens et deux Guatémaltèques. Ils ont trouvé un filon qu’on appelle les appels internationaux entrants. Dans le dispositif des relations commerciales internationales, il y a des opérateurs mais aussi des intervenants de gros qui viennent acheter du trafic en gros auprès de Sonatel, de France Telecom, qu’ils transforment et qu’ils revendent. Ces gens étaient dans ce filon et ils comprennent tout le mécanisme de fraude. Ils gagnent des dizaines de milliards sans investir ». Pour conforter sa thèse, Mamadou Aïdara Diop a expliqué pourquoi Sonatel a refusé que Global Voice accède dans ses locaux pour installer son équipement. « S’il l’avait fait, il aurait accédé au routage international de Sonatel et il aurait compris et identifié les sources essentielles d’arrivée de ce trafic. Et il se serait positionné avec leur société écran pour opérer à une fraude à grande échelle sur ce trafic », fait-il savoir.

« À part la drogue, c’est le secteur le plus rentable en termes de démarche frauduleuse »

Le coordonnateur de l’intersyndicale de la Sonatel Mamadou Aïdara Diop pointe un doigt accusateur sur Global Voice et renseigne : « À part la drogue, c’est le secteur le plus rentable en termes de démarche frauduleuse. Le Président pense pouvoir gagner 60 milliards parce que ces gars ont fait des statistiques sur la base des données de la Sonatel, mais c’est à volume constant, car si vous développez ces choses-là, le trafic va chuter, comme il a chuté pendant les trois mois et demi d’application. Le trafic international entrant a chuté de 15% et malgré ce qu’en pense l’Artp ».

Moustapha Niasse parle d’illégalité et demande aux Sonateliens d’internationaliser la lutte

Il ne fait l’objet d’aucun doute aux yeux de Moustapha Niasse, que le décret pris par Me Wade sur la surtaxe des appels internationaux entrants est illégal. “Encore une fois le Président Wade est dans l’illégalité absolue” dit-il en s’adressant aux membres de l’intersyndical de la Sonatel. Le leader de l’Afp se pose la question de savoir si “la base juridique qui justifie que par un décret qu’on crée des taxes nouvelles qui sont un impôt. Selon la Constitutions sénégalaise, tout impôt relève de la représentation nationale. S’il y a un impôt nouveau quel que soit sa nature et quel que soit son assiette selon les termes techniques en matière fiscale, l’Assemblée nationale doit être saisie et un débat public doit être organisé devant le peuple pour justifier les raisons pour lesquelles un impôt nouveau est envisagé par les autorités. J’ai l’impression que cette procédure n’a pas été utilisée”. Poursuivant son réquisitoire, Moustapha Niasse ajoute qu’un “conseil présidentiel n’est pas habilité à légiférer. Dans une démocratie moderne, il n’interfère pas dans la vie des citoyens, surtout dans des secteurs qui relèvent exclusivement de l’espace de la loi”. C’est la raison pour laquelle Moustapha Niasse a manifesté la volonté de son parti à soutenir la Sonatel dans son combat. Toutefois il a demandé aux travailleurs de cette entreprise, à saisir les institutions internationales comme la Cedeao, l’Ua, l’Uemoa, l’Ue, l’Union internationale des télécommunications. Parce que note-il, “nous nous trouvons devant une muraille d’incompréhensions et une volonté de nuire qui se fonde sur un réflexe d’appétit”.

Le problème de l’énergie : une piste à explorer par les Sonateliens

Moustapha Niasse a aussi demandé aux Sonateliens de faire une investigation sur le secteur de l’énergie pour comprendre l’origine de ce qui leur est arrivé. “Puisque que pour régler ce problème de l’énergie, il y a deux centrales qui ont été louées, il y a quelques mois. C’est 500 millions pour chacune des deux centrales de production d’électricité par mois, elles sont là, montées, elles fonctionnent et elles produisent du courant. La location mensuelle pour les deux, c’est 1 milliard. Leur charge de fonctionnement c’est à deux niveau : 3 milliards et demi pour le combustible et un milliard pour la maintenance et l’assurance, ce qui fait en tout 10 milliards. Est ce que ce n’est pas vous, avec les recettes qui finançaient une partie de cet engagement qui fait l’objet d’un contrat”, s’interroge Moustapha Niasse ?. Donc un minimum de 10 milliards par mois poursuit Niasse, “ça fait 120 milliards l’an. Or au moment où cet accord a été signé entre juin et juillet, il n’était pas possible de puiser dans les ressources de l’Etat les sommes nécessaires pour financer cet engagement. Et ajoutez- y les petites centrales qui sont louées par l’Etat sénégalais au titre de la Senelec”. Le leader de l’Afp a fait comprendre aux Sonateliens qu’ils “ont mis en avant ces réflexes carnassiers qui animent ceux qui dirigent ce pays. Ils ont des comportements de corsaire”. Il leur tire un chapeau et déclare que “la Sonatel, malgré ses problèmes avec France Telecom, se débrouille toute seule. Dans cette affaire de Global Voice, vous avez démontré le caractère mafieux. Il y a une tentative de sacrifier la Sonatel au service du présent et l’immédiat contre l’avenir. Le peuple ne va pas l’accepter”, conclut-il.

Jacques Ngor Sarr

(Source : Le Populaire, 17 septembre 2011)

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