Sudatel remet un chèque de 200 millions dollars au Sénégal ce 15 novembre
mercredi 14 novembre 2007
Le groupe soudanais « Sudatel » remet à l’Etat du Sénégal un chèque de 200 millions de dollars US (environ 90 milliards FCFA) ce jeudi 15 novembre à Dakar représentant la contrepartie financière de l’adjudicataire à la société de la troisième licence globale (fixe, mobile, Internet et accès à l’international) de télécommunication du pays, selon un communiqué de l’agence communication « Guelawaar », agissant pour le compte de la société soudanaise.
D’après le document, Sudatel « s’engage à faire un important investissement au Sénégal », précisant que cela générera « plusieurs emplois et permettra de fournir des services de troisième génération dans le domaines des télécommunications ».
Le communiqué rappelle que l’Etat du Sénégal a obtenu du capital du nouvel opérateur aux privés nationaux à hauteur de 15%.
La cérémonie se déroulera à 17 heures en présence des ministres de l’Economie et des Finances, des Postes, des télécommunications et des NTIC, du président directeur général de Sudatel, Emad H. Ahmed, ainsi que du directeur Général de l’Agence de régulation des télécommunications et de la poste (ARTP).
Sudatel a dernièrement éprouvé de grosses difficultés à faire parvenir les montants dus à l’Etat du Sénégal, après l’attribution de la troisième licence de téléphonie, dans des conditions contreversées. L’opérateur de téléphonie Celtel et des acteurs du secteur ont reproché à l’Etat du Sénégal de n’avoir pas été transparent. Argument balayé d’un revers de main par le conseiller en Ntic du Président Wade. Ce dernier est monté au créneau pour dire que le processus d’attribution de la licence a été transparent. Il avait ajouté que Sudatel que des contacts avaient été noués avec le département américain pour extraire Sudatel de la liste noire qui sociétés qui soutiennent le terrorisme. Une mesure imminente, annonçait en fin septembre le conseiller du Président Wade, mais qui n’est toujours pas de rigueur. « Sudatel est en discussion très avancée avec le département d’Etat américain pour sortir de cette black list. C’est une question de quelques jours, voire quelques semaines ».
(Source : Nettali, 14 novembre 2007)