Sudatel, détenue à 21% par l’Etat du Soudan, compte des actionnaires de diverses nationalités
vendredi 7 septembre 2007
La société soudanaise SUDATEL, privatisée en 1994, est détenue à 21% par des capitaux de l’Etat du Soudan qui en disposait auparavant 66%, à côté de nombreux actionnaires, indique un document de présentation soumis à la presse.
SUDATEL est adjudicataire de la nouvelle licence globale de télécommunications rendue publique vendredi par les responsables de l’Agence de régulation des postes et télécommunication (ARTP).
Selon ce document, le capital de SUDATEL compte plusieurs investisseurs stratégiques indentifiables. Et 60% de ces actionnaires ne sont pas soudanais.
Dans la composition du capital de la société se trouvent Etisalat, opérateur télécoms des Emirats Arabes Unis avec 4,6%, Talai Alkhoury, investisseur émirati avec 4%, Q-Tel, opérateur télécom du Qatar à 3,5% et The Arab Company à 3,2%.
A domicile, SUDATEL opère avec un réseau à base de fibres optiques d’environ 7.000 Km avec une forte présence dans les pays voisins du Soudan à l’exception du Tchad. Son ambition est d’être un acteur majeur dans les réseaux de fibres optiques en Afrique de l’Est et du Centre.
Selon les statistiques de 2005, la société servait 56% de la demande d’accès à Internet au Soudan où évaluait à environ 3 millions le nombre d’utilisateurs. En plus, les opérateurs dépendent de SUDATEL pour la fourniture d’infrastructures, ce qui lui permet d’obtenir 120 millions de dollars de revenus liés à l’exploitation de ses infrastructures, renseigne le même document.
Par ailleurs SUDATEL représente 60% du volume de transactions à la Bourse de Khartoum. Elle est également cotée à Bahreïn depuis 2000 et à Abu-Dhabi en mars 2003.
(Source : APS, 7 septembre 2007)