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Stephen Drukker, Directeur exécutif de Ncompunting : « Notre technologie est économique et sociale »

mardi 2 juin 2009

Produits et services

Avec une technologie qui permet à partir d’un seul Pc d’alimenter onze ordinateurs, Stephen Drukker pense que cette trouvaille permet de lutter contre la fracture numérique. Il revient dans cet entretien sur le concept, ses avantages et ses opportunités pour les marchés émergents.

Que recouvre le concept « Ncompunting » ?

Depuis des années, l’industrie de l’informatique essaie de réduire les coûts des ordinateurs. Ils ont vraiment essayé de réduire le prix mais sans succès, alors que la technologie ne cesse de progresser. Et il y a quatre milliards d’utilisateurs dans le monde qui n’ont toujours pas accès à l’ordinateur. La contradiction, c’est qu’on essaie de réduire le coût alors que les ordinateurs sont superpuissants. Même l’ordinateur le moins cher est superpuissant. La véritable question est celle de savoir comment on peut réussir à réduire véritablement le coût d’un ordinateur ? Etant donné que la plupart des usagers utilisent 10 % de la capacité de leur machine, le concept de « Ncomputing », qui fait partie d’une gamme de technologies plus larges dénommées la virtualisation, consiste à prendre la puissance inutilisée d’un Pc et la redistribuer pour permettre à d’autres personnes d’avoir accès à l’informatique, à partir d’une seule unité centrale.

Le concept « Ncomputing » se compose de deux concepts essentiels. Le premier, c’est le logiciel qui permet de partager les ressources inutilisées de la machine et le matériel qui remplace le Pc qui est un terminal. Ce terminal sert à extraire la puissance inutilisée et la redistribuer sur chaque utilisateur. La manufacture de cette technologie coûte 20 % moins chère qu’un Pc.

En dehors du prix compétitif, quels sont les autres avantages de cette technologie ?

Trois autres avantages sont attachés à la technologie. Il y a la réduction du coût à long terme estimé à 75 %, c’est-à-dire le coût d’opération, le coût de maintenance, etc. Il y a également la réduction de la consommation d’électricité. Dans les marchés émergents, l’électricité est soit très chère, soit pas disponible. Et comme ces terminaux ne sont pas des Pc, ils consomment seulement un watt d’électricité. Avec un watt, tous les utilisateurs additionnels sont branchés à l’unité centrale. Ainsi, un Pc permet de donner accès à onze utilisateurs. La consommation de ce système qui est de 250 watts comparé au système traditionnel équivaut à deux utilisateurs, alors qu’avec notre technologie, on en a onze. Le deuxième avantage a trait à la durée. La plupart des Pc sont obsolètes après trois ans surtout lorsqu’ils font l’objet d’une utilisation intense. Et comme les terminaux n’ont pas de mémoire, ils ne deviennent pas obsolètes. La seule chose que l’utilisateur doit remplacer, c’est seulement l’unité centrale. Cela donne 90 % d’économie par rapport à un système traditionnel.

Le troisième point, c’est la maintenance. Etant donné que ces terminaux ne sont pas des Pc, ils sont très simples d’opération, ils sont résistants à la chaleur jusqu’à 44 degré, ils ne se cassent pas. La maintenance va se réduire à un seul Pc. Cela donne une réduction des coûts de maintenance de 80 %. Depuis deux ans et demi que nous avons commencé à commercialiser cette technologie, on a vendu plus de 1,5 million de terminaux dont la moitié dans les marchés émergents. Je dois préciser que cette technologie n’a pas été développée spécifiquement pour les marchés émergents. Au début, nous avions ciblé les pays développés pour maximiser le potentiel des Pc. Mais on s’est vite rendu compte que dans les pays à revenu modeste, restreint, le concept sied vraiment.

A vous entendre, la technologie « Ncompunting » constitue une réponse à la lutte contre la fracture numérique ?

Absolument. D’ailleurs comme le faisait remarquer le président Abdoulaye Wade à l’ouverture, la solution consister à donner des ordinateurs de seconde main parfois même des déchets électroniques et de faire croire au public qu’il s’agit d’une donation. Aujourd’hui, on a une technologie à la pointe accessible à tout le monde. En effet, lorsqu’on a réalisé le potentiel que cette technologie pouvait avoir pour les marchés émergents, on s’est engagé à investir dans la distribution. On est très fier d’avoir pu livrer 1 million d’unités dans 70 % du marché de l’éducation en Afrique. On est également fier que cette technologie ne soit pas seulement intéressante du point de vue affaire mais également du point de vue social. C’est la grande fierté de « Ncomputing ».

Pour ne pas faire des marchés émergents d’éternels consommateurs, envisagez-vous d’opérer un transfert de technologie ?

Nous avons une méthode consistant à travailler avec des partenaires locaux qui vont nous donner les compétences techniques, commerciales et culturelles pour nous permettre d’avancer. La solution totale, c’est-à-dire l’ordinateur, l’unité centrale, l’écran est réalisé par ces partenaires locaux. Pour nous, c’est très important que nos partenaires locaux comprennent la technologie et puissent développer leurs propres affaires.

Le recours à ces partenaires ne risque-t-il pas d’entraîner des surcoûts ?

Le prix auquel nous cédons cette technologie est à volume bas pour l’utilisateur et on y inclut le coût du partenariat. Nous faisons attention au choix de nos partenaires en s’assurant qu’ils vont appliquer des prix adaptés au marché local. Seulement, deux éléments peuvent faire augmenter le coût, c’est le prix du transport et les taxes d’entrée.

Recueillis Mamadou Guèye,

(Source : Le Soleil, 2 juin 2009)

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