OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Janvier 2020 > Start-up sur le continent : l’Égypte bouscule la hiérarchie

Start-up sur le continent : l’Égypte bouscule la hiérarchie

jeudi 30 janvier 2020

Innovation/Entreprenariat

Selon le rapport annuel du fonds de capital-risque Partech Africa, les start-up africaines ont réussi à lever, en 2019, plus de 2 milliards de dollars. Un record. Et l’écosystème tech égyptien n’y est pas étranger.

Il y avait l’Afrique du Sud, le Nigeria et le Kenya. Il faut désormais compter l’Égypte parmi les pays moteurs dans le domaine des nouvelles technologies en Afrique. Une tendance que l’on devinait, et que confirment les derniers chiffres publiés par Partech Africa.

Selon le nouveau rapport du fonds de capital-risque, publié mercredi, les start-up africaines ont levé un total de 2,02 milliards de dollars, en « equity » (capital) en 2019.

Pour arriver à ce chiffre, Partech Africa a recensé et analysé 250 levées de fonds réalisées par 234 start-up sur le continent.

Et si le total amassé constitue une augmentation de 74% par rapport à l’année précédente, la véritable nouveauté est ailleurs : l’Égypte partage désormais le podium des pays africains dont les start-up sont les plus attractives, non seulement en nombre de transactions (+174%) mais aussi en volume (+215%), reléguant l’Afrique du Sud au pied des marches.

Une montée en puissance que Partech Africa n’est pas le seul à souligner. Dans un autre rapport, celui de la plate-forme communautaire MAGNiTT, publié deux semaines plus tôt, l’Égypte figurait même à la première place de la zone Maghreb-Moyen-Orient.

Politiques d’infrastructures

Dans le domaine de l’innovation et de l’entrepreneuriat, le pays avance à pas de géant. Et presque à marche forcée.

Avec plus de 100 millions d’habitants, dont 60% ont moins de 30 ans, les enjeux autour du numérique sont colossaux, ce que le pouvoir a très bien compris : pour appuyer le développement du secteur, le régime al-Sissi multiplie les grands projets d’infrastructures, notamment pour accroître l’accès des Égyptiens à internet, via la fibre ou les réseaux 4G et bientôt 5G.
Des politiques d’incitation à la création d’entreprise et plusieurs programmes de soutien à l’entrepreneuriat ont aussi été mis sur pied.

« Le secteur privé est moteur, précise tout de même Cyril Collon, General Partner chez Partech Africa, et les politiques et les organes de régulation emboîtent le pas.

Le gouvernement, la banque centrale d’Égypte et d’autres organes ont lancé un certain nombre d’initiatives pour accompagner cette digitalisation de l’économie. »

Résultat : le secteur des technologies de l’information et des télécommunications est le plus dynamique de l’économie égyptienne, avec ses 16% de croissance en 2018-2019.

Des défis majeurs à relever

À l’image de leurs cousines du reste du continent, de nombreuses start-up égyptiennes s’attaquent de front, et par la technologie, aux défis qui se posent aux populations.

L’inclusion financière - le taux de bancarisation n’est, en Égypte, que de 15% - ou la qualité des transports sont de ceux-là.

Au Caire ou à Alexandrie, par exemple, Swvl, le « Uber égyptien des bus » s’érige en alternative à des transports en commun bondés et à l’hyper-congestion du réseau routier. La start-up a levé 42 millions de dollars l’année dernière.

De son côté, Fawry, fleuron de la fintech égyptienne, facilite le paiement par téléphone dans un pays où le taux de pénétration du mobile dépasse les 100%. Quand Bassita (« simple », en arabe) transforme des milliers de clics en argent bien réel pour financer des projets dans tout le pays.

Au bas de la pyramide, là où tout commence, tout s’amorce, les initiatives se multiplient aussi, consolidant les fondations du secteur. « Le Caire est depuis longtemps reconnu pour le talent de ses développeurs et la jeunesse y est totalement connectée, poursuit Cyril Collon.

Tout un écosystème catalyseur a commencé à s’y structurer. Il grandit, avec ses hubs, ses accélérateurs, à la Flat6Labs [un incubateur historique de la capitale], sur les campus tech.

Des investisseurs « business angel » ou capital-risqueurs locaux, précurseurs, comme Cairo Angels, Sawiri Ventures ou Algebra Ventures sont arrivés, puis les étrangers, ensuite, avec un prisme régional. Ces derniers voient en l’Égypte un marché de relais très fort. »

Miroir aux alouettes

Sauter le pas ? Plus d’un Égyptien sur deux y pense, selon la version égyptienne du rapport Global Entrepreneurship Monitor (GEM), réalisé en 2018 par l’Université américaine du Caire.

Près de 55% des personnes interrogées disaient ainsi envisager ou être prêtes à lancer leur affaire, soit deux fois plus que la moyenne des pays analysés.
Dans un pays où le taux de chômage des 15-24 ans atteint les 32%, selon la Banque mondiale, l’aventure entrepreneuriale apparaît sans doute comme un horizon désormais envisageable. Alors que, paradoxalement, le taux d’échec en Égypte est aussi le plus élevé des pays étudiés dans les rapports GEM.
« Nous ne sommes qu’au début de l’histoire, la rentabilité reste sous contrainte à ces étapes-là et c’est justement ici que les politiques publiques peuvent faire la différence, en accompagnant notamment l’éclosion de nouvelles générations de fonds locaux », souligne Cyril Collon.

Preuve qu’au-delà des bons chiffres, il faudra encore beaucoup de travail pour rester à la pointe de l’innovation sur le continent.

Marc Etcheverry

(Source : RFI, 30 janvier 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2052/2253 Régulation des télécoms
  • 173/2253 Télécentres/Cybercentres
  • 1531/2253 Economie numérique
  • 791/2253 Politique nationale
  • 2253/2253 Fintech
  • 251/2253 Noms de domaine
  • 811/2253 Produits et services
  • 694/2253 Faits divers/Contentieux
  • 360/2253 Nouveau site web
  • 2196/2253 Infrastructures
  • 823/2253 TIC pour l’éducation
  • 90/2253 Recherche
  • 123/2253 Projet
  • 1411/2253 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 859/2253 Sonatel/Orange
  • 772/2253 Licences de télécommunications
  • 132/2253 Sudatel/Expresso
  • 463/2253 Régulation des médias
  • 601/2253 Applications
  • 495/2253 Mouvements sociaux
  • 756/2253 Données personnelles
  • 60/2253 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2253 Mouvement consumériste
  • 180/2253 Médias
  • 321/2253 Appels internationaux entrants
  • 708/2253 Formation
  • 45/2253 Logiciel libre
  • 835/2253 Politiques africaines
  • 407/2253 Fiscalité
  • 83/2253 Art et culture
  • 284/2253 Genre
  • 779/2253 Point de vue
  • 479/2253 Commerce électronique
  • 696/2253 Manifestation
  • 156/2253 Presse en ligne
  • 63/2253 Piratage
  • 102/2253 Téléservices
  • 416/2253 Biométrie/Identité numérique
  • 149/2253 Environnement/Santé
  • 155/2253 Législation/Réglementation
  • 167/2253 Gouvernance
  • 815/2253 Portrait/Entretien
  • 72/2253 Radio
  • 336/2253 TIC pour la santé
  • 132/2253 Propriété intellectuelle
  • 29/2253 Langues/Localisation
  • 500/2253 Médias/Réseaux sociaux
  • 916/2253 Téléphonie
  • 95/2253 Désengagement de l’Etat
  • 485/2253 Internet
  • 58/2253 Collectivités locales
  • 192/2253 Dédouanement électronique
  • 495/2253 Usages et comportements
  • 523/2253 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2253 Audiovisuel
  • 1376/2253 Transformation digitale
  • 191/2253 Affaire Global Voice
  • 75/2253 Géomatique/Géolocalisation
  • 159/2253 Service universel
  • 331/2253 Sentel/Tigo
  • 87/2253 Vie politique
  • 726/2253 Distinction/Nomination
  • 17/2253 Handicapés
  • 337/2253 Enseignement à distance
  • 318/2253 Contenus numériques
  • 293/2253 Gestion de l’ARTP
  • 89/2253 Radios communautaires
  • 800/2253 Qualité de service
  • 212/2253 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2253 SMSI
  • 223/2253 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1269/2253 Innovation/Entreprenariat
  • 651/2253 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2253 Internet des objets
  • 86/2253 Free Sénégal
  • 178/2253 Intelligence artificielle
  • 99/2253 Editorial
  • 8/2253 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous