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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2009 > Avril > Sonatel : les syndicalistes décrètent une présence négative sur leur lieu de (…)

Sonatel : les syndicalistes décrètent une présence négative sur leur lieu de travail

lundi 27 avril 2009

Mouvements sociaux

Les travailleurs de la Société nationale des télécommunications (SONATEL) ont décidé lundi d’observer une présence négative dans leur lieu de travail le temps que durera le visite à Dakar du président du conseil d’administration de France Telecom, leur partenaire à qui l’Etat a annoncé son intention de vendre une partie des actions dans l’entreprise.

‘’On a commencé à dérouler notre plan d’actions. On maintient notre plan d’action, par une présence négative durant toute la durée de la présence à Dakar de Marc Rennard’’, a indiqué Bachir Samb, délégué du personnel.

M. Samb s’adressait à la presse, lundi, à la sortie d’une réunion des syndicalistes de la SONTATEL (opérateur historique des télécommunications), avec une délégation de France Telecom conduite par son président du conseil d’administration Marc Renard.

Il a souligne que c’est toujours ‘’le statu quo’’, précisant que le président du conseil d’administration de France Telecom, Marc Rennard, interpellé sur la vente des actions de l’Etat a dit que ‘’France Telecom n’est pas demandeur, c’est l’Etat qui est demandeur’’.

‘’Nous lui avons réitéré notre position comme quoi, il faut arrêter l’opération (de vente), parce les travailleurs sont contre, les Sénégalais sont contre, les panafricanistes sont contre’’, a expliqué Bachir Samb, qui avait à ses côtés d’autres responsables syndicaux dont Ibrahima Konté et Kabou Guèye.

‘’Marc Renard a dit qu’il est mandaté, il ne peut pas prendre de décision tout seul’’, a encore expliqué M. Samb.

Pour sa part, Oulimata Diallo, responsable du marketing et de la communication à la SONATAL a ajouté : ‘’on a demandé que France Telecom se retire purement et simplement de cette opération’’.

Le président du conseil d’administration ‘’a bien compris notre message. C’est un message fort qu’il a bien reçu’’, a fait valoir Mme Diallo, avant d’insister : ‘’on veut que la SONATEL reste sénégalaise et africaine. Nous sommes prêts pour le combat, au prix de notre vie. Il n’est pas question de reculer’’.

A cet effet, l’intersyndicale des travailleurs de la SONATEL a déposé une demande d’autorisation de marche le 5 mai et un préavis de grève, annonçant en même temps une nouvelle rencontre avec l’Etat mardi à 18 heures 30.

La vente d’un bloc d’actions détenues par l’Etat du Sénégal dans le capital de la SONATEL à France Telecom, a provoqué une levée de boucliers des syndicats de travailleurs et des opérateurs du secteur privé qui crient à ‘’l’aliénation d’un bijou de famille’’.

Le gouvernement a annoncé, le 8 avril dernier, la cession contre 200 milliards de francs CFA d’une partie des actions qu’il détient à la SONATEL, soit 9,78%, au terme d’un protocole d’accord signé entre les deux parties. Une fois cette transaction aboutie, France Telecom passera ainsi de 42,3% à 52,2% du capital du groupe.

’’Un droit de préemption avait été signé entre l’Etat du Sénégal à France Telecom en 1997 lors de la première privatisation de la société. Cette clause réserve à l’un des actionnaires la priorité dans la vente ultérieure des actions de la société. C’est tout à fait normal donc d’accorder la priorité aux actionnaires dans la vente des actions’’, avait expliqué, quelques jours après, Abdoulaye Diop, ministre sénégalais de l’Economie et des Finances.

’’Un besoin d’argent explique l’urgence de la vente des actions de l’Etat à la SONATEL. Tous les pays du monde rencontrent des difficultés à cause de la crise économique et financière. Le Sénégal comme tous les pays a besoin de financer son développement, ses infrastructures, payer ses dettes’’, avait dit Abdoulaye Diop au cours d’un point de presse.

(Source : APS, 27 avril 2009)

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