OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2011 > Février > Solidarité intersectorielle : Les ressources tirées des Télécoms vont (…)

Solidarité intersectorielle : Les ressources tirées des Télécoms vont financer l’Energie

jeudi 3 février 2011

Fiscalité

Mettre l’argent des télécommunications, secteur qui draine beaucoup de sous, au service de l’énergie, un domaine souffrant de déficit, tel est le rôle que devra jouer la solidarité intersectorielle. Par ricochet, cela va contribuer au développement de l’accès au service universel des télécommunications.

Comment mettre l’importante masse d’argent que brassent les télécommunications au service de l’énergie, une denrée qui n’est pas toujours accessible à toutes les couches de la population des pays en développement ? Cette question a été prise en compte par le projet de Code des Télécommunications. Le développement de l’accès au service universel des télécommunications est largement tributaire de la fourniture en énergie. Le directeur des Télécommunications, François Dasylva, définit l’accès au service universel « étant l’ensemble des services définis de bonne qualité qui, indépendamment de la localisation géographique, est accessible à l’ensemble de la population dans des conditions tarifaires abordables ». Le service universel gère, par péréquation, le milieu rural, poursuit-il. Un constat : « En général, les opérateurs préfèrent rester dans les villes où il y a beaucoup plus de ressources à capter », au détriment des zones rurales. « Dans les villages, les gens, individuellement, ont des revenus qui ne peuvent pas leur permettre de gérer une ligne personnelle. Un des freins du développement des services, c’est l’énergie, il y a beaucoup de villages qui n’ont pas de courant. Il y a des villages au Sénégal où les gens ne voient pas la télévision, ils ont besoin, au même titre que tout le monde, de pouvoir voir la télévision de service. On a tenu à faire en sorte que le service universel comprenne cette partie », poursuit M. Dasylva.

Le Sénégal traverse un déficit énergétique qui hypothèque même l’accès à ce service universel des télécommunications. Tout comme la plupart des pays membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa). C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’organisme communautaire a adopté à Ouagadougou, le 10 décembre 2010, une Stratégie de politique sectorielle qui vise à encourager le partenariat entre acteurs de l’énergie et ceux du secteur des télécommunications et des Tic. Il s’agira de mutualiser les ressources de ces fonds en faisant de sorte qu’elles contribuent au financement du secteur de l’énergie en vue de venir à bout de la crise énergétique. Ce qui favorisera par ricochet le développement du service universel des télécommunications. « L’argent du service universel ne servira pas seulement à faire des télécoms, mais également à mettre des sources d’énergie qui permettront d’installer le téléphone en brousse et de permettre l’arrivée de l’audiovisuel. Il y a des villages au Sénégal où les gens ne voient pas la télévision, ils ont besoin, au même titre que tout le monde, de pouvoir voir la télévision de service. On a tenu à faire en sorte que le service universel comprenne cette partie », explique le directeur des Télécommunications. Cette décision est guidée par un souci de faire jouer la solidarité intersectorielle, elle vise une meilleure articulation des politiques sectorielles pour un développement global amélioré.

Dossiers réalisé par Malick Ciss

(Source : Le Soleil, 3 février 2011)


La question du contrôle des appels internationaux réglée par les nouvelles dispositions

Le nouveau Code, prend en compte le contrôle des appels internationaux entrants, un point qui avait soulevé une vive polémique l’année dernière, avec l’affaire Global Voice. Selon le directeur des Télécommunications, « dans le nouveau Code, il y a quelque chose qui permet de passer ce problème ». La trouvaille, c’est la possibilité de donner des licences d’opérateurs d’infrastructures. « Ce sont des gens qui vont venir avec des capacités de pouvoir véhiculer du trafic, par exemple, ils s’installent et disent à tous les opérateurs qui veulent amener le trafic hors du Sénégal ou qui veulent faire entrer du trafic dans le Sénégal, de prendre la capacité dans leur système. Ces gens leur paieraient des redevances, et en les payant, ils sont libérés de contraintes qu’un opérateur mécontent est capable de faire en perturbant entièrement le trafic », explique François Dasylva . A son avis, la licence d’infrastructures permet d’enrayer toute possibilité de sabotage du réseau en guise de protestation, « parce que celui qui vend ce trafic est autonome. »

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2391/2643 Régulation des télécoms
  • 219/2643 Télécentres/Cybercentres
  • 1831/2643 Economie numérique
  • 979/2643 Politique nationale
  • 2643/2643 Fintech
  • 313/2643 Noms de domaine
  • 1004/2643 Produits et services
  • 882/2643 Faits divers/Contentieux
  • 455/2643 Nouveau site web
  • 2606/2643 Infrastructures
  • 1032/2643 TIC pour l’éducation
  • 123/2643 Recherche
  • 158/2643 Projet
  • 1706/2643 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1053/2643 Sonatel/Orange
  • 900/2643 Licences de télécommunications
  • 244/2643 Sudatel/Expresso
  • 558/2643 Régulation des médias
  • 722/2643 Applications
  • 602/2643 Mouvements sociaux
  • 892/2643 Données personnelles
  • 93/2643 Big Data/Données ouvertes
  • 351/2643 Mouvement consumériste
  • 225/2643 Médias
  • 389/2643 Appels internationaux entrants
  • 967/2643 Formation
  • 75/2643 Logiciel libre
  • 1160/2643 Politiques africaines
  • 555/2643 Fiscalité
  • 113/2643 Art et culture
  • 351/2643 Genre
  • 853/2643 Point de vue
  • 582/2643 Commerce électronique
  • 1016/2643 Manifestation
  • 213/2643 Presse en ligne
  • 91/2643 Piratage
  • 135/2643 Téléservices
  • 555/2643 Biométrie/Identité numérique
  • 195/2643 Environnement/Santé
  • 219/2643 Législation/Réglementation
  • 204/2643 Gouvernance
  • 983/2643 Portrait/Entretien
  • 98/2643 Radio
  • 419/2643 TIC pour la santé
  • 185/2643 Propriété intellectuelle
  • 47/2643 Langues/Localisation
  • 620/2643 Médias/Réseaux sociaux
  • 1130/2643 Téléphonie
  • 125/2643 Désengagement de l’Etat
  • 566/2643 Internet
  • 76/2643 Collectivités locales
  • 252/2643 Dédouanement électronique
  • 735/2643 Usages et comportements
  • 608/2643 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 333/2643 Audiovisuel
  • 1811/2643 Transformation digitale
  • 225/2643 Affaire Global Voice
  • 100/2643 Géomatique/Géolocalisation
  • 191/2643 Service universel
  • 396/2643 Sentel/Tigo
  • 126/2643 Vie politique
  • 872/2643 Distinction/Nomination
  • 34/2643 Handicapés
  • 417/2643 Enseignement à distance
  • 448/2643 Contenus numériques
  • 363/2643 Gestion de l’ARTP
  • 119/2643 Radios communautaires
  • 1008/2643 Qualité de service
  • 260/2643 Privatisation/Libéralisation
  • 94/2643 SMSI
  • 305/2643 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1546/2643 Innovation/Entreprenariat
  • 830/2643 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 34/2643 Internet des objets
  • 96/2643 Free Sénégal
  • 319/2643 Intelligence artificielle
  • 207/2643 Editorial
  • 11/2643 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous