OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2011 > Octobre > Sociétés de télécommunications en Afrique : Le président Wade demande aux (…)

Sociétés de télécommunications en Afrique : Le président Wade demande aux Etats d’augmenter leurs parts

samedi 22 octobre 2011

Politiques africaines

Le président de la République, Abdoulaye Wade, tire la sonnette d’alarme. Il a demandé aux Etats africains d’augmenter leurs parts dans des sociétés de télécommunications pour bénéficier des mannes financières générées par ce secteur en pleine expansion sur le continent africain. C’était lors de la cérémonie de clôture des trente ans de l’Esmt.

Le président de la République est contre la vente des parts des Etats africains dans des sociétés de télécommunications. Il a demande aux pays africains de renforcer leur présence dans des sociétés de télécommunications. Me Abdoulaye Wade a déclaré devant les étudiants qu’il devait attirer leur attention et celle de tous les africains sur la position de nos pays par rapport aux télécommunications. « Ce serait un changement très dangereux si les Etat africains parce qu’ils ont besoin d’argent, vendent leurs parts dans les sociétés de télécommunication, » a soutenu Me Wade en reconnaissant que le Sénégal l’avait pourtant fait. « Ce qui est une erreur manifeste. Maintenant que j’en suis conscient. Je veux en acheter plus encore parce que les télécommunications sont une source de ressources financières importantes. Les Etats africains doivent renforcer leurs parts dans ces sociétés », a-t- il poursuivi. Par conséquent, les Etats doivent se garder de brader leurs parts dans ces sociétés. Le président de la République conseille aux Etats de détenir au moins ses parts à un certain pourcentage. « Il faut que nous soyons conscients qu’on peut tout vendre, les minerais, etc., mais pas les télécommunications. Il faut conserver au moins un minimum pour être présents quelles que soient les difficultés qu’on peut avoir. Mon souhait c’est qu’aucun pays africain ne vende ses parts dans les sociétés de téléphonie » , a suggéré le chef de l’Etat.

Le président de la République a rappelé qu’il a fait adopter lors du Conseil des ministres du jeudi 20 octobre, un projet de loi imposant à l’Etat de conserver au moins 35 % des parts dans toutes les sociétés de télécommunication actuelles et futures. « Nous avons ajouté une disposition indiquant que ce minimum est incompressible et que c’est la représentation nationale (Assemblée nationale) qui va décider de la vente à la suite d’un large débat. Il faut que tout le monde sache que nous sommes en train de vendre la poule aux œufs d’or, » a-t-il précisé.

Le pari sur les tics

Cette option, dit-il, n’est pas aux antipodes des principes du régime libéral. « Je suis un libéral, je suis pour l’économie libérale. Je soutiens l’initiative privée. Le libéralisme débridé, mal encadré, conduit aux monopoles et aux oligopoles », a défendu le chef de l’Etat. Il a laissé entendre que le fait de rejeter les monopoles n’est pas contre le libéralisme qui ne s’accommode pas avec ces situations de monopole. Pour lui, par définition, le libéralisme, c’est la concurrence qui permet d’abaisser les prix et de générer des ressources qui seront équitablement partagées.

Au cours de cette cérémonie, le président de la République, Me Abdoulaye Wade, a une fois de plus, plaider pour l’exploitation des opportunités offertes par les Nouvelles technologies de l’information. Ces outils, soutient-il, offrent à l’Afrique, la chance d’accélérer son développement. « J’ai parié sur les technologies de l’information et de la communication qui sont une voie incontournable d’insertion dans la mondialisation, j’allais même dire d’existence » a laissé entendre le chef de l’Etat. Pour ce faire, il est nécessaire, d’une part, de démocratiser l’accès à ces nouvelles technologies et d’autre part, de relever son taux d’utilisation au sein des populations du continent.

Les Africains, insiste le chef de l’Etat, doivent intégrer dans leur vie de tous les jours, l’utilisation des télécommunications pour lutter contre leur marginalisation. « Pour s’arracher à une position marginale, par rapport aux pays développés, l’Afrique doit décidément aller très vite, accompagner les innovations des changements technologiques du domaine des télécommunications », préconise Me Wade.

Pour lui, l’un des objectifs de l’idée de création du Fonds numérique, c’est la démocratisation de l’accès aux connaissances, une des conditions indispensables pour faire face aux défis de la mondialisation. « Le Fonds de solidarité numérique a pour objectif de doter l’Afrique et les Africains, de l’instrument de pénétration dans l’internet, pour y puiser directement les connaissances et de se hisser par l’effort, au niveau international, dans toutes les connaissances humaines », rappelle le président de la République.

Me Wade honoré

Cette cérémonie a été l’occasion pour les responsables d’honorer l’inspirateur du projet de Fonds de solidarité numérique, celui qui a appuyé le renforcement des projets Tics des organisations et institutions africaines et sous-régionales. « La distinction que vous venez de me remettre, s’ajoute à la reconnaissance qui m’a été faite par l’Uit. Cela veut dire que je reste constant dans mes principes et mes options », s’est exprimé le chef de l’Etat, qui a été la première personnalité à recevoir une distinction de l’Union internationale des télécommunications (Uit). Le président a déploré le manque de communication sur cette école qui a attendu son trentenaire pour faire une cérémonie.

Me Wade a avoué qu’il ignorait l’existence de cet établissement qui a pourtant formé de nombreux ingénieurs sénégalais. Il a félicité ses collègues chefs d’Etat, les responsables des autorités nationales, la direction générale de l’école, l’ensemble du personnel pour les brillants résultats obtenus. Il a réaffirmé l’engagement du gouvernement à continuer à les soutenir.

Mbaye Sarr Diakhaté, Idrissa Sané

(Source : Le Soleil, 22 octobre 2011)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4505/5350 Régulation des télécoms
  • 361/5350 Télécentres/Cybercentres
  • 3578/5350 Economie numérique
  • 2059/5350 Politique nationale
  • 5350/5350 Fintech
  • 525/5350 Noms de domaine
  • 1872/5350 Produits et services
  • 1556/5350 Faits divers/Contentieux
  • 753/5350 Nouveau site web
  • 5009/5350 Infrastructures
  • 1847/5350 TIC pour l’éducation
  • 239/5350 Recherche
  • 250/5350 Projet
  • 3660/5350 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1941/5350 Sonatel/Orange
  • 1677/5350 Licences de télécommunications
  • 278/5350 Sudatel/Expresso
  • 972/5350 Régulation des médias
  • 1317/5350 Applications
  • 1047/5350 Mouvements sociaux
  • 1676/5350 Données personnelles
  • 139/5350 Big Data/Données ouvertes
  • 610/5350 Mouvement consumériste
  • 369/5350 Médias
  • 664/5350 Appels internationaux entrants
  • 1760/5350 Formation
  • 102/5350 Logiciel libre
  • 2161/5350 Politiques africaines
  • 988/5350 Fiscalité
  • 174/5350 Art et culture
  • 606/5350 Genre
  • 1673/5350 Point de vue
  • 1063/5350 Commerce électronique
  • 1594/5350 Manifestation
  • 331/5350 Presse en ligne
  • 135/5350 Piratage
  • 216/5350 Téléservices
  • 941/5350 Biométrie/Identité numérique
  • 326/5350 Environnement/Santé
  • 349/5350 Législation/Réglementation
  • 346/5350 Gouvernance
  • 1869/5350 Portrait/Entretien
  • 144/5350 Radio
  • 827/5350 TIC pour la santé
  • 275/5350 Propriété intellectuelle
  • 64/5350 Langues/Localisation
  • 1075/5350 Médias/Réseaux sociaux
  • 2087/5350 Téléphonie
  • 199/5350 Désengagement de l’Etat
  • 1104/5350 Internet
  • 119/5350 Collectivités locales
  • 484/5350 Dédouanement électronique
  • 1140/5350 Usages et comportements
  • 1087/5350 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 573/5350 Audiovisuel
  • 3312/5350 Transformation digitale
  • 391/5350 Affaire Global Voice
  • 170/5350 Géomatique/Géolocalisation
  • 335/5350 Service universel
  • 682/5350 Sentel/Tigo
  • 183/5350 Vie politique
  • 1610/5350 Distinction/Nomination
  • 38/5350 Handicapés
  • 793/5350 Enseignement à distance
  • 894/5350 Contenus numériques
  • 613/5350 Gestion de l’ARTP
  • 192/5350 Radios communautaires
  • 1784/5350 Qualité de service
  • 455/5350 Privatisation/Libéralisation
  • 141/5350 SMSI
  • 516/5350 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2943/5350 Innovation/Entreprenariat
  • 1397/5350 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 52/5350 Internet des objets
  • 195/5350 Free Sénégal
  • 635/5350 Intelligence artificielle
  • 292/5350 Editorial
  • 30/5350 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous