OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2021 > Mai 2021 > Sites d’information en santé, Facebook, Forums : Quand la santé se digitalise

Sites d’information en santé, Facebook, Forums : Quand la santé se digitalise

mercredi 5 mai 2021

TIC pour la santé

Internet est désormais au centre de la vie quotidienne des gens. Notamment dans le domaine de la santé. Autant les citoyens sont nombreux sur les forums santé, les sites web santé et adhèrent aux groupes WhatsApp de la même obédience, autant les professionnels de la santé sont de plus en plus présents sur la toile, pour une meilleure interaction avec les populations et leurs patients. Ce phénomène n’est, cependant, pas sans conséquence.

La création d’un site ou d’une page Facebook est devenue la mode, chez les médecins. L’objectif est de partager leurs savoirs avec les internautes. Ils s’adaptent aux nouvelles mœurs des Sénégalais, pour se rapprocher de leurs patients. Qui considèrent, eux, que ces sites et pages de santé facilitent leur compréhension des signes de certaines pathologies et l’accès aux remèdes. C’est le point de vue de ce jeune étudiant en communication de teint noir, croisé aux environs du marché Sandaga de Dakar. Dans sa chemise marron bien repassée et le sac bien serré au dos, il dit : ‘’Les sites de santé sont nombreux sur Google (…). Des fois, il m’arrive de ressentir des choses sur mon corps et une fois que je tape les symptômes, je sais, c’est dû à quoi et je peux même poser des questions pour plus de détails’’, confie Moulaye Ndiaye.

Notre interlocuteur explique que sur les plateformes digitales, les avis de plusieurs médecins sont partagés et des symptômes des maladies y sont souvent développés, de même que les examens à faire et les remèdes. ‘’Donc, c’est plus pratique’’, ajoute Moulaye. Comme ce jeune étudiant, ils sont nombreux, les internautes sénégalais qui suivent, sur les réseaux sociaux, les pages de santé. Les pages ‘’Allô Docteur’’ du docteur Abdoulaye Diop, (plus 1,7 k membres) ou encore la page du tradipraticien Serigne Samba Ndiaye de la Sen TV (suivie par 44 209 personnes) demeurent une parfaite illustration.

Et au début de la pandémie du coronavirus, le professeur Didier Raoul faisait l’objet de plusieurs débats sur Facebook et Twitter. Toutes ses études et ses analyses y sont publiées au quotidien. ‘’J’ai commencé à suivre le Pr. Raoul, au début de la pandémie. Et j’ai, par la suite, aimé les pages des autres médecins, parce que leurs contenus sont très intéressants et ça nous aide pour notre santé’’, explique Mor Thiam, élève au lycée Lamine Guèye de Dakar.

Ainsi, sur les réseaux sociaux, les groupes à vocation sanitaire se multiplient et connaissent un grand engouement. Les adhérents y reçoivent des conseils en santé. Ils peuvent aussi faire la rencontre, en présentiel, des agents de santé qui s’y trouvent. C’est le cas du groupe ‘’Ma sage-femme, mon bien-être’’ où les interactions entre les sages-femmes et les membres sont très marquées. ‘’Je suis membre d’un groupe Facebook où les adhérents s’entraident, avec des conseils, se partagent les adresses de certains médecins, ainsi que les précautions à prendre pour certaines maladies’’, rapporte Mame Penda Ndiaye, étudiante en communication et journalisme.

Assise à ses côtés, une jeune fille, scotchée à son téléphone, ajoute : ‘’Un jour, un gynécologue m’a contactée et m’a posé des questions concernant mes règles, et je pense que c’est bénéfique.’’

Le revers de la médaille

Cependant, l’usage de l’Internet par les médecins, pour des informations liées à la santé, engendre également des dangers chez les populations.

En effet, des confusions de consignes sur des pathologies faites par ces derniers font l’objet de beaucoup de critiques chez les apprenants en santé. ‘’Les pages Facebook des médecins sont très bénéfiques pour notre formation, mais il est à signaler que le mieux, c’est d’aller à l’hôpital, se faire consulter pour avoir un diagnostic plus clair’’, soutient Nogaye Dieng, étudiante en soins infirmiers et obstétricaux.

De plus, certaines dérives sont notées dans les commentaires sur ces sites. ‘’Parfois, regrette Sokhna Sakho, je regarde dans les commentaires et je me rends compte que, maintenant, tout le monde est médecin’’. L’étudiante à l’Institut santé service de Kaolack ajoute : ‘’C’est un moyen de révision et de découverte par rapport à notre formation, car tout n’est pas dit dans les cours. Mais pour les autres, c’est pour faire de l’automédication. On note de l’imprudence par rapport à certains conseils.’’

D’après elle, dans certaines publications, les conseils que les personnels de santé donnent ‘’ne sont pas appropriés’’ pour tout le monde. ‘’Ce qui est préférable, c’est de donner des conseils hygiéno-diététiques et d’éviter cette nouvelle forme d’automédication sur Internet’’, estime Sokhna.

Toutefois, pour ces futures professionnelles de la santé, il faut allier les deux, c’est-à-dire suivre ces sites et pages de santé et aller à l’hôpital, en cas de symptômes. ‘’Je trouve très normal d’utiliser les nouvelles formes de communication pour se rapprocher davantage de nos patients. Car nous sommes à l’ère du numérique. Cependant, certaines pathologies ne sont identifiées que par une consultation faite en contact direct entre le patient et le médecin’’, prévient Arame Diop.

Selon cette sage-femme d’Etat, les informations liées à la santé données sur Internet doivent insister sur l’importance de se faire consulter à l’hôpital.

Mais si, pour les uns, les réseaux sociaux facilitent aux populations l’acquisition d’informations sanitaires venant des professionnels de la santé, pour d’autres, cette pratique risque d’aggraver la circulation de faux médicaments.

Mariama Diémé et Arame Fall Ndao

(Source : Enquête, 5 mai 2021)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4194/4483 Régulation des télécoms
  • 349/4483 Télécentres/Cybercentres
  • 3115/4483 Economie numérique
  • 1605/4483 Politique nationale
  • 4483/4483 Fintech
  • 507/4483 Noms de domaine
  • 1650/4483 Produits et services
  • 1408/4483 Faits divers/Contentieux
  • 726/4483 Nouveau site web
  • 4365/4483 Infrastructures
  • 1603/4483 TIC pour l’éducation
  • 184/4483 Recherche
  • 242/4483 Projet
  • 2843/4483 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1738/4483 Sonatel/Orange
  • 1567/4483 Licences de télécommunications
  • 264/4483 Sudatel/Expresso
  • 934/4483 Régulation des médias
  • 1219/4483 Applications
  • 1015/4483 Mouvements sociaux
  • 1533/4483 Données personnelles
  • 123/4483 Big Data/Données ouvertes
  • 591/4483 Mouvement consumériste
  • 360/4483 Médias
  • 643/4483 Appels internationaux entrants
  • 1439/4483 Formation
  • 93/4483 Logiciel libre
  • 1723/4483 Politiques africaines
  • 949/4483 Fiscalité
  • 170/4483 Art et culture
  • 573/4483 Genre
  • 1477/4483 Point de vue
  • 973/4483 Commerce électronique
  • 1415/4483 Manifestation
  • 314/4483 Presse en ligne
  • 124/4483 Piratage
  • 204/4483 Téléservices
  • 879/4483 Biométrie/Identité numérique
  • 303/4483 Environnement/Santé
  • 320/4483 Législation/Réglementation
  • 334/4483 Gouvernance
  • 1704/4483 Portrait/Entretien
  • 145/4483 Radio
  • 687/4483 TIC pour la santé
  • 267/4483 Propriété intellectuelle
  • 58/4483 Langues/Localisation
  • 1011/4483 Médias/Réseaux sociaux
  • 1856/4483 Téléphonie
  • 190/4483 Désengagement de l’Etat
  • 979/4483 Internet
  • 114/4483 Collectivités locales
  • 380/4483 Dédouanement électronique
  • 1017/4483 Usages et comportements
  • 1029/4483 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 553/4483 Audiovisuel
  • 2803/4483 Transformation digitale
  • 382/4483 Affaire Global Voice
  • 152/4483 Géomatique/Géolocalisation
  • 300/4483 Service universel
  • 661/4483 Sentel/Tigo
  • 174/4483 Vie politique
  • 1494/4483 Distinction/Nomination
  • 34/4483 Handicapés
  • 680/4483 Enseignement à distance
  • 647/4483 Contenus numériques
  • 584/4483 Gestion de l’ARTP
  • 181/4483 Radios communautaires
  • 1661/4483 Qualité de service
  • 426/4483 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4483 SMSI
  • 449/4483 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2576/4483 Innovation/Entreprenariat
  • 1310/4483 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/4483 Internet des objets
  • 170/4483 Free Sénégal
  • 367/4483 Intelligence artificielle
  • 204/4483 Editorial
  • 22/4483 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous