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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2015 > Avril 2015 > Seydina Diop – Lead, Policy & government relations chez Google en (…)

Seydina Diop – Lead, Policy & government relations chez Google en Afrique Francophone sur le haut débit au Sénégal : « L’état doit développer les quatre segments de la chaîne de valeur de l’Internet »

jeudi 9 avril 2015

Politique nationale

Seydina Diop – Lead, Policy & government relations chez Google en Afrique Francophone a accordé une interview exclusive à l’équipe de SocialnetLink.org lors d’un panel qui portait sur « la problématique d’Internet au Sénégal » à Jokkolabs. Monsieur Diop revient sur la situation de l’internet au Sénégal et sur le passage de l’analogie vers le numérique qui se pointe à l’horizon.

Comment faire faire pour développer l’Internet haut-débit au Sénégal ?

Pour développer l’Internet haut-débit au Sénégal, on a besoin de mettre en place un ensemble de politiques publiques et de choix règlementaires afin de développer les quatre segments de la chaîne de valeur de l’Internet qu’on va résumer à la partie groupe local, au réseau métropolitain, au réseau backbone et au réseau international.

Sur le réseau local, les Etats doivent permettre aux marchés de s’ouvrir pour qu’ils aient un ensemble (deerch to deerch) sur ledit segment, une diversité de technologies qui sont testées et une diversité aussi des offres qui sont proposées aux utilisateurs financiers. Les utilisateurs sont différents et ont aussi des profils différents et des besoins différents. Pour ce faire, il faut aussi une diversité d’offres et d’acteurs. L’Etat a pour rôle de mettre en place des cadres règlementaires, juridiques nécessaires pour faciliter l’entrée de ce réseau.

Au niveau des réseaux métropolitain et backbone, nous recommandons à l’Etat d’inciter à investir dans les infrastructures, donc investir dans l’infrastructure fibre optique pour accéder à une connexion haut-débit des différents sites. L’Etat peut aussi, par exemple, stimuler l’investissement en ouvrant des appels d’offres où des acteurs pourraient venir faire de l’investissement dans les infrastructures.

Enfin, au niveau international, il faut une diversité d’acteurs, de câbles sous-marins pour bénéficier de beaucoup de capacités à l’intérieur du pays. Dans ce cas, l’Etat doit attirer les gros opérateurs internationaux, les gros systèmes de câbles sous-marins. Il est du devoir de l’Etat de les inciter pour qu’ils viennent faire du business au Sénégal et qu’il ait une ouverture du marché à l’international où des acteurs peuvent acheter de la capacité internationale et ensuite les revendre au marché local. Il y a une panoplie de mesures adressées dans chaque segment de marché pour avoir une chaîne de connexion haut-débit au Sénégal qui peut être démocratisé abordable et adapté à chaque utilisateur.

Est-ce que le Sénégal est trop cher en matière de communication ?

On ne dira pas que le Sénégal est trop cher. En comparaison à d’autres pays d’Afrique, ils sont dans le même scénario. Le Sénégal est assez compétitif comparé aux pays de la sous-région. Mais comparé à des pays tels le Kenya, il est un peu cher. Le Sénégal a eu accès aux câbles sous-marins dans les années 2000. De cette opportunité, il devrait, aujourd’hui, dépasser le stade où il se trouve.

Il y a des efforts à faire particulièrement au niveau des politiques publiques pour encourager l’investissement dans les infrastructures, encourager l’entrée de nouveaux acteurs pas dans la partie mobile mais plutôt dans les VSP, l’entrée d’infrastructures. Toutes ces mesures vont permettre au Sénégal d’avoir un taux de chaîne de haut-débit à un prix abordable.

Bientôt, c’est l’entrée dans l’ère du numérique. Pouvez-vous expliquer clairement le passage de l’analogie au numérique ?

C’est la diffusion de l’information au niveau des fréquences qui passent d’un signal analogique à celui du numérique. Pour faire simple, la voix humaine est analogique. Le numérique est un signal qui est transformé en 0 et 1 comme, par exemple, le signal qui sort de l’ordinateur.

Le numérique est beaucoup plus efficace en termes d’utilisation de la fréquence et pourrait permettre dans un seul canal, par exemple, au niveau de la télévision de faire passer plusieurs programmes, c’est-à-dire plusieurs chaînes de télévision de 6 à 8 dans un seul canal Aujourd’hui, avec la technologie analogique, on ne peut pas faire cela. Sur 8 MHtz avec l’analogie, on ne peut faire passer qu’une seule chaîne de télévision.

Avec le passage de l’analogie au numérique, le Sénégal pourra avoir plusieurs chaînes de télévision, avoir beaucoup plus d’offres de façon globale.

Est-ce que l’Afrique de l’ouest est prête pour passer au numérique à la date du 15 juillet 2015 ?

Je ne pense pas que tous les pays soient actuellement prêts pour entrer dans l’ère du numérique. Les pays qui avaient commencé vers 2010 comme le Kenya sont entrés dans la dernière étape. Au Kenya, il y a des polémiques actuellement liées à ce passage. Je ne pense pas que les pays limitrophes soient fin prêts pour entrer dans l’ère du numérique. Ce n’est pas l’arrêt ou la mort de la télévision. C’est juste une question règlementaire pour l’Union internationale des télécoms qui gère les fréquences au niveau international dont le traité a été signé par le Sénégal en 2006 sur la transition en 2015.

En juillet 2015, si le Sénégal ne fait pas la transition, il perdra son statut de protection sur les conflits liés aux interférences entre les fréquences de télévisions. Donc, c’est ce statut de protection qui est perdu en 2015. Mais, ce ne sera pas une violation fondamentale du traité qui va chambouler tout le système au Sénégal ou en Afrique. Cependant, les pays doivent fournir beaucoup d’efforts pour arriver le plus rapidement possible à cette transition numérique.

(Source : Social Net Link, 9 avril 2015)

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