OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2019 > Décembre 2019 > Sénégal : Voici les contours de la loi sur les start-ups votée par le parlement

Sénégal : Voici les contours de la loi sur les start-ups votée par le parlement

lundi 30 décembre 2019

Législation/Réglementation

La loi Numéro 17/2019 portant sur la création et la promotion de la Start-up a été votée au parlement le vendredi dernier. Baptisé le start-up act, il impose de nouvelles dispositions qu’il est bien de mettre en lumière.

Ndèye Tické Ndiaye Diop a rondement mené le projet devant les parlementaires ce 27 décembre. Elle a présenté le start-up act comme un atout majeur pour la « valorisation du secteur numérique ».

Champ d’application

La nouvelle loi définie la start-up comme une « entreprise innovante et agile, légalement constituée depuis moins de huit ans, dotée d’un fort potentiel de croissance à la recherche d’un modèle économique disruptif et de mécanismes de financement adaptés à sa spécificité en vue de déployer sa capacité exceptionnelle de création de valeurs ».

Le start-up act vise premièrement, à la création d’un cadre spécifique d’appui et de gouvernance des start-ups de droit sénégalais. En effet, les autorités du pays veulent jouer leur partition dans l’éclosion des champions du numérique. Désormais, la loi s’applique à toute entreprise de ce secteur créée sur le territoire par des personnes morales ou physiques (avec 33% de capitaux apportés par des sénégalais). Dans le cas où la société est basée hors du pays, dès lors que 50% du capital est détenu par des Sénégalais, la loi s’applique également.

Mesures incitatives

Deuxièmement, la nouvelle loi met en place d’un régime juridique adapté pour l’enregistrement et la labellisation des start-ups sénégalaises. Ainsi, à partir de 2020, les jeunes entrepreneurs du numérique devront bénéficier d’exonérations fiscales et douanières sur un certains nombre d’années.

Par ailleurs, pour éviter les abus et bien encadrer le vaste mouvement de création de start-ups que le gouvernement espère, une agence sera bientôt créée par décret. Et, c’est via sa plate-forme en ligne que se fera l’enregistrement des sociétés et la structuration de la labellisation. Car comme en France, où y a le label la « french tech », au pays de la terranga, on refléchit sur projet similaire. A ce sujet, certaines indiscrétions pensent que les autorités hésitent entre « kebetu tech » ou « sunu tech ». Ces deux termes sont déjà en vogue sur les réseaux sociaux.

Ressources

Troisièmement, les pouvoirs publics vont créer un centre de ressources dédié aux start-ups sénégalaises. Ce qui veut dire que les structures prévues par la loi sur les start-ups seront dotées de fonds pour accompagner le développement de celles-ci. Au-delà, un encadrement technique et didactique font partie du projet.

En outre, dans un esprit très engagé, le législateur a prévu qu’il ait un parti pris pour les start-ups dans la commande publique afin de leur garantir une partie de ce juteux marché ravi en général par les multinationales.

Bemols

Le start-up act est une avancée majeure pour l’économie numérique au Sénégal qu’il faut saluer. Cependant, certains aspects restent encore flous. Par exemple, des doutes persistent sur le mode d’attribution des fonds de soutien au développement des start-ups. Les planchés, les plafonds et les axes prioritaires ne sont pas définis. Aussi, les fonds alloués correspondront-ils à une prise de participation ou seront-ils purement gratuits ?

Une autre interrogation revient sur la participation aux appels d’offre publics. Y aura-il une réécriture des termes de références des appels d’offres publics ? Les termes actuels exigent en général d’avoir certains agréments, certaines certifications et un nombre d’expérience. On voit mal comment une start-up peut s’y insérer si n’est pas exemptée.

(Source : ICT4Africa, 30 décembre 2019)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4382/4872 Régulation des télécoms
  • 367/4872 Télécentres/Cybercentres
  • 3565/4872 Economie numérique
  • 1877/4872 Politique nationale
  • 4786/4872 Fintech
  • 525/4872 Noms de domaine
  • 1706/4872 Produits et services
  • 1498/4872 Faits divers/Contentieux
  • 812/4872 Nouveau site web
  • 4872/4872 Infrastructures
  • 1727/4872 TIC pour l’éducation
  • 194/4872 Recherche
  • 247/4872 Projet
  • 3417/4872 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1785/4872 Sonatel/Orange
  • 1663/4872 Licences de télécommunications
  • 283/4872 Sudatel/Expresso
  • 1058/4872 Régulation des médias
  • 1292/4872 Applications
  • 1035/4872 Mouvements sociaux
  • 1671/4872 Données personnelles
  • 188/4872 Big Data/Données ouvertes
  • 614/4872 Mouvement consumériste
  • 374/4872 Médias
  • 673/4872 Appels internationaux entrants
  • 1594/4872 Formation
  • 103/4872 Logiciel libre
  • 2217/4872 Politiques africaines
  • 1062/4872 Fiscalité
  • 173/4872 Art et culture
  • 627/4872 Genre
  • 1618/4872 Point de vue
  • 1034/4872 Commerce électronique
  • 1679/4872 Manifestation
  • 329/4872 Presse en ligne
  • 128/4872 Piratage
  • 206/4872 Téléservices
  • 952/4872 Biométrie/Identité numérique
  • 309/4872 Environnement/Santé
  • 347/4872 Législation/Réglementation
  • 347/4872 Gouvernance
  • 1957/4872 Portrait/Entretien
  • 155/4872 Radio
  • 807/4872 TIC pour la santé
  • 274/4872 Propriété intellectuelle
  • 62/4872 Langues/Localisation
  • 1138/4872 Médias/Réseaux sociaux
  • 2000/4872 Téléphonie
  • 199/4872 Désengagement de l’Etat
  • 1150/4872 Internet
  • 125/4872 Collectivités locales
  • 473/4872 Dédouanement électronique
  • 1218/4872 Usages et comportements
  • 1058/4872 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 567/4872 Audiovisuel
  • 3130/4872 Transformation digitale
  • 385/4872 Affaire Global Voice
  • 156/4872 Géomatique/Géolocalisation
  • 325/4872 Service universel
  • 675/4872 Sentel/Tigo
  • 187/4872 Vie politique
  • 1779/4872 Distinction/Nomination
  • 34/4872 Handicapés
  • 705/4872 Enseignement à distance
  • 696/4872 Contenus numériques
  • 598/4872 Gestion de l’ARTP
  • 184/4872 Radios communautaires
  • 1787/4872 Qualité de service
  • 439/4872 Privatisation/Libéralisation
  • 141/4872 SMSI
  • 539/4872 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2742/4872 Innovation/Entreprenariat
  • 1347/4872 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 64/4872 Internet des objets
  • 181/4872 Free Sénégal
  • 666/4872 Intelligence artificielle
  • 239/4872 Editorial
  • 23/4872 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous