La téléphonie mobile a totalisé un parc de 16 823 541 lignes au 31 mars 2019, en progression de 1,6%, confortant la place de leader du marché des télécommunications de ce segment au premier trimestre 2019, indique la direction de la prévision et des études économiques (Dpee).
Sur une base annuelle, le parc mobile s’est renforcé de 5,3% à fin mars 2019, selon la note de conjoncture de la Dpee du premier trimestre 2019.
Pour sa part, le volume cumulé des communications émises est ressorti à 6,1 milliards de minutes au cours du trimestre sous revue, contre 5,8 milliards un trimestre plus tôt, soit un raffermissement de 5,2%.
Par rapport à fin mars 2018, le volume cumulé des communications du segment mobile est en progression de 6,0%. S’agissant du trafic de messages texte (SMS), 880,6 millions d’unités ont été émises au premier trimestre de 2019, en baisse trimestrielle de 0,3%.
En glissement annuel, une hausse de 21,5% du nombre de messages texte est enregistrée au premier trimestre de 2019. Au final, le taux de pénétration de la téléphonie mobile est estimé 106,9% à fin mars 2019.
Concernant la téléphonie fixe, le parc global de lignes a encore augmenté (+1,3%) en variation trimestrielle pour se situer à 306 231 lignes à fin mars 2019. Cette évolution est attribuable aux parcs respectifs de lignes résidentielles (+2%) et professionnelles (+0,7%).
Sur un an, le parc de lignes fixes a augmenté de 5,8% au premier trimestre de 2019. En outre, le taux de pénétration sur ce segment de marché s’est établi à 1,9% à fin mars 2019.
Quant au parc global du marché de l’internet, il compte 10 636 683 lignes à fin mars 2019, en accroissement de 1,0% par rapport à fin décembre 2018.
Les utilisateurs de l’internet mobile 2G/3G/4G représentent 97,6% du parc internet au 31 mars 2019. En glissement annuel, un raffermissement de 5,5% du parc de l’internet est enregistré à la fin du premier trimestre 2019, positionnant le taux de pénétration sur ce segment de marché à 67,6%.
Par rapport au quatrième trimestre 2018, les activités financières et d’assurances se sont consolidées au premier trimestre 2019, de 1,6% en variation trimestrielle et 3,6% en glissement annuel.
Ces évolutions sont en phase avec celle du crédit bancaire à l’économie (+3,6% en glissement annuel. Ces évolutions sont en phase avec celle du crédit bancaire à l’économie (+3,6% en glissement annuel).
Sur la période récente, le ralentissement des services financiers est, en partie, lié à l’adoption d’un nouveau Plan Comptable Bancaire (PCB).
Par ailleurs, le renforcement du capital des banques pour répondre aux exigences des conventions de Bâle a amoindri les efforts de financement bancaire du secteur productif.
(Source : Réussir Business, 29 mai 2019)