Sénégal : Le 7e Forum sur la gouvernance de l’Internet prône une plus grande implication du continent
mardi 22 octobre 2019
L’Internet des objets n’est qu’un domaine parmi d’autres où le Sénégal et l’Afrique de manière générale passent pour des nains. En réalité, c’est dans la gouvernance de l’Internet globalement que le rôle du continent est plus que marginal.
Quelle place l’Afrique, particulièrement le Sénégal, occupe dans la gouvernance de l’Internet ? Une place certainement négligeable, malgré les efforts consentis ça et là. C’est dans ce sens d’ailleurs que s’inscrit le septième Forum national sur la gouvernance de l’internet, ouvert ce 22 octobre 2019, à Dakar et organisé par le Chapitre sénégalais d’Internet Society (ISOC).
Inscrit dans le cadre d’un programme de l’Union africaine, cette rencontre de deux jours (22-23 octobre 2019) porte sur le thème : « Développement de l’Internet des Objets au Sénégal : Enjeux et perspectives ». Selon Ndèye Maimouna Diop, la présidente d’ISOC-Sénégal, qui a introduit l’atelier, « l’objectif de ce Forum, qui se décline en deux jours de formation, est de sensibiliser sur la politique et la gouvernance de l’Internet. »
En effet, il s’agit une d’opportunité de bénéficier d’une formation sur la gouvernance de l’internet, de partager avec les acteurs sénégalais de l’Internet des objets sur les aspects techniques du provicy by design et enfin d’échanger sur la problématique mondiale de la sécurité de l’internet en général, et de l’internet des objets en particulier.
A terme, ceux-ci doivent être outillés pour que « le Sénégal puisse jouer sa participation et au-delà l’Afrique dans la gouvernance mondiale de l’Internet », a indiqué l’enseignant-chercheur à l’Ecole supérieure polytechnique de Dakar, Alex Corenthin (photo). Car, pour l’ancien président d’ISOC-Sénégal, un des formateurs du programme, « plus qu’une technologie, l’Internet c’est aussi des usages. » Et les Africains, qui se l’approprient de plus en plus, ne doivent plus figurer comme de simples consommateurs des biens et services que la toile produit.
(Source : InnovAfrica, 22 octobre 2019)