Sénégal : la plupart des sociétés d’assurance n’ont pas encore intégré le Cloud
vendredi 30 mars 2018
Le Cloud reste encore méconnu de beaucoup d’entreprises sénégalaises spécialisées dans l’assurance. Ou plutot, si elles le connaissent, alors, elles tardent à l’utiliser. C’est la conviction du directeur général de Solutions Informatiques Durables (SOLID), propriétaire de Musik Bi. « Nous sommes en contact concrètement avec les structures d’assurance, pour l’essentiel, on en dénote pour l’instant deux ou trois qui sont sur le Cloud », révèle Moustapha Diop qui souligne que « par rapport au secteur, c’est vraiment insuffisant ». Toutefois, pour lui, on ne peut plus se passer de l’Internet des nugaes dans un contexte où « il y a énormément de données à stocker ».
Pour sa part, Jean Aimé, expert du droit, a beaucoup mis l’accent sur les facilités qu’offre le numérique pour les sociétés d’assurance en dehors du Cloud. Il permet, explique-t-il, d’être « plus proche du client en lui proposant des offres digitalisées de sorte qu’il puisse souscrire à l’assurance à partir de chez lui ou n’importe où ». Le juriste qui travaille pour une société de courtage d’assurance regrette par ailleurs le fait que « nous sommes toujours dans une approche plus ou moins classique avec une forte prédominance du papier ». Le séminaire était organisé par Solid en partenariat avec Microsoft avec la Société sénégalaise de réassurance (SENRE) et était essentiellement axé sur la sécurité et la fiabilité des données.
(Source : CIO Mag, 30 mars 2018)