OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2022 > Septembre 2022 > Sénégal : Expresso, un réseau brouillé

Sénégal : Expresso, un réseau brouillé

vendredi 16 septembre 2022

Sudatel/Expresso

Malgré la présence de trois opérateurs télécoms, la bataille semble se livrer entre Free et Orange. Le dernier arrivé, Expresso peine à décoller. Plusieurs raisons expliquent cette situation.

Quand il décrochait sa licence en janvier 2009, pour devenir le troisième opérateur télécoms au Sénégal, Expresso avait suscité beaucoup d’espoir. À juste raison d’ailleurs.

Avec des offres adaptées et jusqu’ici méconnues du grand public, Expresso commence rapidement à grignoter des parts de marchés et contraint même ses deux concurrents, Orange et Tigo (devenu Free) à se réadapter. En décembre 2011, sur le marché de l’Internet mobile, l’opérateur détenu par le groupe soudanais Sudatel, passe même devant le géant Sonatel avec 52% de parts de marché contre 48% pour Orange, dans le segment internet mobile. Mais ce qui était parti pour devenir une lutte âpre, devient une confrontation David contre Goliath. Et dans cette bataille entre opérateurs, Expresso est de loin le moins performant. Selon les chiffres publiés par l’autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp), au titre de l’année 2021, Expresso continue de stagner à une peu enviable troisième place et voit ses chiffres légèrement baisser. Une situation qui s’explique par plusieurs raisons.

Couacs à la pelle

Si aujourd’hui le groupe contrôlé par le gouvernement de Khartoum est dans cette situation peu enviable, c’est parce que le management n’a jamais été stable. En plus de voir ses parts de marché fondre depuis 2017, l’entreprise a du mal à honorer ses engagements. Alors qu’il avait décroché la licence, l’Artp lui avait demandé de mettre en place un certain nombre d’infrastructures. Ce que l’opérateur n’a jamais fait. Après deux mises en demeure, le régulateur sévit et lui inflige une amende de 7 milliards de francs CFA. Il reproche à Expresso « des retards de paiement de redevances ». Selon des informations, cette situation s’expliquerait en partie, par la destitution d’Omar el-Béchir au Soudan en avril 2019. Quoiqu’il, le problème est devenu une affaire d’état. Il a fallu une rencontre au plus haut sommet pour trouver un compromis. Expresso paye une partie de l’amende et le reste est reporté. Pendant que ses principaux concurrents déroulent leurs stratégies de pénétration de la 4G, Expresso, le dernier à avoir acquis la licence continue de traîner le pied. Mais aussi et surtout de traverser des zones de turbulences infinies.

Climat social délétère

Comme si l’instabilité était devenue le quotidien de la boîte, depuis plusieurs mois, la maison est secouée par des tensions entre la direction et les travailleurs. En effet, suite à la volonté de la direction générale de licencier des travailleurs pour motif économique, les agents ont entamé un mouvement d’humeur. Là où la direction brandit des chiffres à la baisse, les partenaires sociaux contestent et ne veulent pas entendre parler de licenciement. Là encore, il a fallu l’intervention des autorités. La dernière a vu la participation d’un représentant du Ministère de l’Economie numérique et des Télécommunications, de Karim Cissè, Directeur général du Travail et de la Sécurité sociale, du Directeur des Affaires juridiques et des Consommateurs de l’Artp…La décision majeure issue de la rencontre sonne comme un rappel à l’ordre à l’endroit de la Direction générale d’Expresso. « Il est demandé à la direction générale de suspendre toutes les mesures de licenciement, d’assurer la reprise du Travail et de veiller à la continuité du service public des télécommunications dont ladite entreprise est concessionnaire. Cette demande a été réitérée, à travers un courrier, parvenu à la Direction générale d’Expresso, le 24 août 2022. Il a, en outre, demandé la mise en place d’une commission de négociation pour trouver des solutions alternatives à la crise ».

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4352/5115 Régulation des télécoms
  • 352/5115 Télécentres/Cybercentres
  • 3256/5115 Economie numérique
  • 1898/5115 Politique nationale
  • 5115/5115 Fintech
  • 520/5115 Noms de domaine
  • 1695/5115 Produits et services
  • 1550/5115 Faits divers/Contentieux
  • 734/5115 Nouveau site web
  • 4623/5115 Infrastructures
  • 1703/5115 TIC pour l’éducation
  • 223/5115 Recherche
  • 248/5115 Projet
  • 3495/5115 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1833/5115 Sonatel/Orange
  • 1604/5115 Licences de télécommunications
  • 280/5115 Sudatel/Expresso
  • 932/5115 Régulation des médias
  • 1268/5115 Applications
  • 1027/5115 Mouvements sociaux
  • 1565/5115 Données personnelles
  • 129/5115 Big Data/Données ouvertes
  • 600/5115 Mouvement consumériste
  • 370/5115 Médias
  • 654/5115 Appels internationaux entrants
  • 1624/5115 Formation
  • 93/5115 Logiciel libre
  • 1987/5115 Politiques africaines
  • 964/5115 Fiscalité
  • 168/5115 Art et culture
  • 575/5115 Genre
  • 1608/5115 Point de vue
  • 1022/5115 Commerce électronique
  • 1455/5115 Manifestation
  • 320/5115 Presse en ligne
  • 125/5115 Piratage
  • 207/5115 Téléservices
  • 918/5115 Biométrie/Identité numérique
  • 309/5115 Environnement/Santé
  • 328/5115 Législation/Réglementation
  • 339/5115 Gouvernance
  • 1767/5115 Portrait/Entretien
  • 147/5115 Radio
  • 758/5115 TIC pour la santé
  • 270/5115 Propriété intellectuelle
  • 59/5115 Langues/Localisation
  • 1033/5115 Médias/Réseaux sociaux
  • 1929/5115 Téléphonie
  • 190/5115 Désengagement de l’Etat
  • 1063/5115 Internet
  • 117/5115 Collectivités locales
  • 391/5115 Dédouanement électronique
  • 1115/5115 Usages et comportements
  • 1035/5115 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 568/5115 Audiovisuel
  • 3120/5115 Transformation digitale
  • 386/5115 Affaire Global Voice
  • 154/5115 Géomatique/Géolocalisation
  • 314/5115 Service universel
  • 665/5115 Sentel/Tigo
  • 175/5115 Vie politique
  • 1533/5115 Distinction/Nomination
  • 36/5115 Handicapés
  • 688/5115 Enseignement à distance
  • 800/5115 Contenus numériques
  • 594/5115 Gestion de l’ARTP
  • 187/5115 Radios communautaires
  • 1717/5115 Qualité de service
  • 435/5115 Privatisation/Libéralisation
  • 134/5115 SMSI
  • 490/5115 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2722/5115 Innovation/Entreprenariat
  • 1326/5115 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5115 Internet des objets
  • 172/5115 Free Sénégal
  • 619/5115 Intelligence artificielle
  • 200/5115 Editorial
  • 26/5115 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous