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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2013 > Janvier 2013 > Sénégal Expresso : « Nous attendons avec impatience la 4G »

Sénégal Expresso : « Nous attendons avec impatience la 4G »

dimanche 6 janvier 2013

Sudatel/Expresso

Troisième opérateur du marché des télécommunications mobiles au Sénégal Expresso poursuit sa croissance. Trois ans après le lancement effectif de ses activités, la filiale sénégalaise de Sudatel détient désormais un parc de plus de 1,5 million d’abonnés soit 15% de part de marché. Une dynamique que l’opérateur entend poursuivre dans les années à venir pour devenir un acteur de référence. Emmanuel Hamez, le CEO d’Expresso explique la stratégie de son groupe.

Trois ans après le lancement de vos activités, les résultats sont-ils conformes à vos prédictions ?

Notre parc d’abonnés a dépassé largement le million cinq à la fin du troisième trimestre 2012. A ce rythme de croissance, nous prévoyons atteindre la barre des 2 millions d’abonnés dans un proche avenir. C’est effectivement conforme aux prédictions, et nous campons sur l’objectif de devenir un acteur majeur du secteur des télécommunications avant la fin de 2013. C’est une occasion de remercier tous nos clients qui continuent à nous faire confiance.

Vous arrivez dans un marché fortement concurrentiel avec un leader bien établi. Quels sont les atouts d’Expresso pour justement devenir un acteur du marché ?

Il y a d’abord, la Qualité de notre réseau 3G. Nos clients reconnaissent, jour après jour, que nous détenons le meilleur service disponible sur le marché. Peu à peu, nous devenons la référence en la matière. De plus en plus de Smart phones, Tablettes, de clés Internet sont équipés de nos puces. Du point de vue de l’innovation, nos offres combinent à la fois simplicité et immédiateté. A titre d’exemple, l’offre CHRONO est un bundle DATA – VOIX – SMS qui balaye l’ensemble des besoins du Marché : 4 h / 390 F – 48H / 590 F et notre dernière offre MEGA CHRONO : 1 GO + 10H d’appels+ 1000 SMS utilisables pendant 1 mois pour 4,900F seulement ! L’innovation est véritablement la clé du succès et c’est dans ce domaine que nous comptons nous imposer. Enfin, l’offre YAKALMA permet à tous nos abonnés de créer un compte commercial virtuel et de revendre notre crédit sur le marché, après s’être approvisionnés auprès du premier point de vente disponible. Plus besoin donc de terminaux spécifiques, un téléphone classique suffit aussi bien pour bénéficier des services expresso que pour revendre du crédit.

Expresso a-t-il abandonné le segment filaire pour lequel il bénéficie pourtant d’une licence dans le cadre de la licence globale. Cela ne contribue t-il pas à favoriser une situation de monopole de fait au bénéfice d’Orange ?

La tendance observée sur le plan mondial montre qu’aucun opérateur ne s’est aventuré dans la construction d’un réseau filaire secondaire. De fait, les réseaux cuivrés ont été réalisés pendant les périodes monopolistiques. Ils ont encore beaucoup de valeur mais gagneraient à être ouverts à l’ensemble des acteurs du marché par le biais du dégroupage de la boucle locale. Le levier du dégroupage permet d’introduire la concurrence sur les réseaux filaires par la démultiplication des offres dites triple-play. Titulaire d’une licence globale, nous nourrissons l’espoir de pouvoir accéder au réseau de cuivre pour adressé prochainement le marché nos propres box. Ceci étant, il est un fait que les technologies Wireless commencent également à offrir des capacités suffisantes qui permettent de contourner les infrastructures filaires. A ce titre, nous attendons la 4G avec impatience.

Compte tenu des tarifs pratiqués par l’opérateur historique sur le prix des liaisons louées, Expresso a une carte à jouer pour concurrencer Orange. Avez-vous une stratégie pour vous attaquer à ce segment ?

Certainement, mais sur la partie Internationale dans un premier temps, c’est-à-dire en 2013. Expresso est en effet membre du consortium établissant le câble sous-marin ACE qui vient d’atterrir à Dakar et qui sera commercialisé en début d’année prochaine. Le marché sera à partir de ce moment libéré du monopole existant sur la connectivité internationale. Pour la partie domestique, les projets sont dans les cartons, il existe plusieurs scénarii possibles, que nous mettrons en œuvre au moment opportun.

Pensez-vous que l’avenir de l’Internet haut débit se joue sur le wireless ?

Mais l’avenir d’internet est basé sur des besoins en bande passante qui vont augmenter de manière tellement exponentielle, qu’il devra s’assoir sur toutes les technologies qui ne seront pas de trop pour assouvir des besoins quasi-illimités : Cuivre, Fibre optique, CDMA – 3G, HSDPA, LTE 4G, etc... Autant de technologies qui vont proliférer dans les années à venir. Nous comptons axer notre stratégie sur le développement de notre réseau 3G+, les technologies 4G/LTE, et le dégroupage du réseau filaire.

Votre positionnement vise à la fois le marché résidentiel et la clientèle pro. Sur quel segment comptez-vous vous appuyer pour développer les accès ?

Le marché de masse, représente plus de 80% des revenus. Tous les opérateurs y assoient leur développement. Le marché Pro reste confidentiel et plus difficile à pénétrer. Nous nous y attaquons calmement et progressons également sur ce secteur avec des forfaits pro très attractifs. Mais là aussi, l’avènement de la concurrence sur ce segment sera tributaire de l’introduction de la portabilité des numéros sur le marché, car pour une entreprise, même petite, le changement de numéro est une opération délicate.

Continuez-vous à considérer le marché sénégalais comme étant stratégique ?

Tout à fait ! Notre mise de départ sur le marché sénégalais est aujourd’hui réconfortée par nos premiers résultats. La stabilité politique, la taille du marché, la demande de services TIC et la possibilité de construire un hub pour l’ensemble des opérations du Groupe, représente une réelle opportunité.

En ce qui concerne le déploiement géographique d’Expresso. Où en êtes-vous aujourd’hui ?

Dès le lancement, nos réseaux CDMA et GSM avaient déjà une envergure nationale. Notre infrastructure continue à faire l’objet d’operations d’extension. En termes de couverture, nous avons réalisé par anticipation les obligations figurant à notre cahier des charges.

Quelle est l’enveloppe budgétaire investie pour le déploiement de votre réseau au Sénégal ?

Sans aller dans les détails et pour vous donner une piste, entre 100 et 200 $M, beaucoup d’argent quoiqu’il en soit en si peu de temps en plus du prix de la licence 200 $M. Nos actionnaires n’ont pas lésiné parce qu’ils croient au potentiel du Sénégal et de l’Afrique. Chose tout à fait naturelle, Il s’agit bien d’une entreprise africaine qui investit fortement en Afrique.

Article de Mohamadou Diallo, paru dans le magazine CIO MAG No 24.

(Source : Agence Ecofin, 6 janvier 2013)


Emmanuel Hamez - directeur général, Expresso Sénégal, manager du changement

CEO d’Expresso Sénégal depuis septembre 2011. Il se concentre sur la construction et la croissance continue de l’entreprise au Sénégal par la mise en place d’une équipe motivée et fidèle et une stratégie axée sur le client. Emmanuel a plus de 20 ans d’expérience dans l’industrie des télécommunications. Il a débuté sa carrière en 1986 en tant qu’ingénieur de projet avec France Télécom. Il a ensuite travaillé chez Air France ainsi que chez Total avant de retourner à l’industrie des télécommunications avec SFR en août 1994. Avant de rejoindre Sudatel en janvier 2006, Emmanuel était Directeur Général de Mobitel. Dans ce poste, il a joué un rôle clé dans le lancement du premier réseau GSM au Soudan, devenu ZAIN par la suite. Il a ensuite été quatre ans durant avec Celtel, au Congo et à Amsterdam, avant de revenir au Soudan en tant que Directeur Technique de Sudatel. En décembre 2007, Emmanuel a été nommé Directeur Général d’Expresso Sénégal où il était responsable de l’installation de la societé ainsi que du lancement du réseau CDMA. Mais en janvier 2009, il est rappelé à Khartoum pour diriger Sudani la filiale mobile de Sudatel (6M abonnés). Emmanuel détient un diplôme d’Ingénieur Telecom Paris ENST 1986.

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