OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2008 > Septembre > Secteur des TIC : La difficile connexion des Pme

Secteur des TIC : La difficile connexion des Pme

lundi 8 septembre 2008

Politique nationale

Le secteur des Technologies de l’information et de la communication (Tic) double, tous les ans, sa contribution au Pib avec un sous-secteur télécommunication fort. Cette prouesse cache mal les difficultés qui plombent le secteur dans lequel les Petites et moyennes entreprises peinent à se connecter.

Les entreprises du secteur des Télécommunications de l’information et de la communication (Tic) pourront-elles réellement remplir les objectifs fixés par la Stratégie de croissance accélérée (Sca) ? Cette question s’impose après l’état des lieux que l’Organisation des professionnels de l’information et de la communication (Optic) vient de faire sur le secteur. En Assemblée générale ordinaire, ce samedi 6 septembre à Dakar, cette organisation affiliée au Conseil national du patronat (Cnp) a ressorti la kyrielle de maux qui gangrènent le secteur. Cet état de fait s’explique du fait que les grands marchés sont plus confiés à des entreprises étrangères.

Paradoxalement, les statistiques ont montré que le secteur des Tic, en termes de croissance et de contribution au Pib, affiche une croissance réelle. D’où sa bonne tenue. Le président de l’Optic, Antoine Ngom, a fait remarquer que « dans cette augmentation globale, on rencontre des disparités en termes de sous-secteur ». Il y a un secteur des télécommunications fort qui est essentiellement le contributeur de cette croissance du secteur au niveau national.

Par ailleurs, Antoine Ngom avise qu’il y a d’autres sous-secteurs qui présentent des fortunes diverses à l’image des télé-services et de l’offshoring qui « avait bien démarré il y a trois ans mais qui commence à battre de l’aile ». A l’en croire, il y a un certain nombre d’acteurs de la place qui rencontrent certaines difficultés. Selon lui, « si rien n’est fait rien pour que les entreprises soient compétitives devant leurs concurrents immédiats, dans quelques années, il va falloir malheureusement un peu oublier ce sous-secteur ».

Avant de concéder que : « il y a pratiquement toutes les entreprises du secteur Tic et surtout les Pme qui, dans la majorité, ne se portent pas aussi bien que ça ». Pour démontrer cette morosité des Pme du secteur Tic, le représentant du Programme de mise à niveau des entreprises, M. Ndiaye, a fait savoir qu’il y a seulement trois dossiers d’entreprises du secteur qui sont approuvés dans le cadre du programme de mise à niveau lancé depuis 2004. Pour lui, « le plus gros problème des entreprises en Tic, c’est la sous-capitalisation et l’accès au financement ».

Avant de rappeler que « pour être éligible au niveau des banques, il faut impérativement se formaliser ». Devant la frilosité des banques, le représentant du Centre de développement des entreprises (Cde), Aliou Abdoulahi, pense que « les financiers doivent comprendre que les entreprises évoluant dans le secteur des Tic sont spécifiques. Il est temps que des organisations comme l’Optic fassent des campagnes de sensibilisations envers les banques ».

Sur cette même lancée, le Président de l’Optic, Antoine Ndom, pense qu’il faut que les gens sachent que l’économie de ces entreprises est celle du savoir. « On ne peut pas dire simplement qu’on est valorisé par des actifs matériels détenus. Il faut qu’on sache valoriser l’actif du savoir quand on n’a pas des capacités financières et cela dépend d’une volonté politique à mettre sur la table. Pourtant le pays est engagé dans des projets importants avec la volonté politique qui normalement devrait avoir un impact fort sur le secteur privé local fort des Tic ».

Ainsi, les responsables de l’Optic demandent à ce que les grands projets initiés par l’Etat puissent bénéficier au maximum, aux structures locales pour donner un coup de fouet aux Pme du secteur des Tic.

Mme Ndeye Maimouna Diop Diagne, directrice des Tic au ministère de l’Information, des télécommunications, des Tic, du Nepad et des relations avec les institutions, a rappelé que dans la grappe Tic et télé services de la Sca, il est établi une base de partenariat public-privé pour exécuter 10 chantiers numériques identifiés qui sont autres la cyber-éducation, cyber-santé, cyber-citoyenneté, cyber-collectivité locale, cyber-culture...

Le président de la grappe Tic de la Sca, Mouhamed Diop, ajoute que l’objectif du secteur privé concernant la mise en œuvre de la Sca dans les 10 prochaines années, c’est d’arriver à une contribution du secteur Tic et télé service à 15%. En termes d’offre d’emplois générés par le secteur, il est prévu de porter les 50 mille emplois recensé à 250 mille d’ici 2015 en tenant compte de tout ce qui concerne les télé-services.

Pour y parvenir, Karel Uttendaele, consultant dans le secteur des Tic, a plaidé pour plus de réseautage et d’alliances entre Pme africaines pour parvenir à faire face à la concurrence étrangère. Ce qui, selon Karel Uttendaele nécessite un changement de mentalité dans le secteur des Pme.

« Le chef d’entreprise doit oser partager ses rêves avec les partenaires multi-sectoriels et internationaux. Il faut profiter de la mondialisation avec les réseaux Tic qui existent afin d’aller chercher des partenaires complémentaires pour prend sa part du marché mondial ». A son avis, ce nouveau partenariat ne doit plus se faire sous la relation donneur d’ordre-contractants mais essayer de tirer le maximum des deux côtés.

Bakary Dabo

(Source : Sud Quotidien, 8 septembre 2008)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2052/2280 Régulation des télécoms
  • 173/2280 Télécentres/Cybercentres
  • 1574/2280 Economie numérique
  • 821/2280 Politique nationale
  • 2280/2280 Fintech
  • 274/2280 Noms de domaine
  • 813/2280 Produits et services
  • 691/2280 Faits divers/Contentieux
  • 367/2280 Nouveau site web
  • 2153/2280 Infrastructures
  • 823/2280 TIC pour l’éducation
  • 90/2280 Recherche
  • 121/2280 Projet
  • 1376/2280 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 886/2280 Sonatel/Orange
  • 773/2280 Licences de télécommunications
  • 132/2280 Sudatel/Expresso
  • 462/2280 Régulation des médias
  • 600/2280 Applications
  • 494/2280 Mouvements sociaux
  • 790/2280 Données personnelles
  • 60/2280 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2280 Mouvement consumériste
  • 179/2280 Médias
  • 321/2280 Appels internationaux entrants
  • 691/2280 Formation
  • 46/2280 Logiciel libre
  • 846/2280 Politiques africaines
  • 412/2280 Fiscalité
  • 83/2280 Art et culture
  • 284/2280 Genre
  • 743/2280 Point de vue
  • 480/2280 Commerce électronique
  • 704/2280 Manifestation
  • 157/2280 Presse en ligne
  • 62/2280 Piratage
  • 102/2280 Téléservices
  • 420/2280 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2280 Environnement/Santé
  • 162/2280 Législation/Réglementation
  • 167/2280 Gouvernance
  • 845/2280 Portrait/Entretien
  • 72/2280 Radio
  • 337/2280 TIC pour la santé
  • 133/2280 Propriété intellectuelle
  • 29/2280 Langues/Localisation
  • 502/2280 Médias/Réseaux sociaux
  • 918/2280 Téléphonie
  • 96/2280 Désengagement de l’Etat
  • 484/2280 Internet
  • 57/2280 Collectivités locales
  • 189/2280 Dédouanement électronique
  • 497/2280 Usages et comportements
  • 515/2280 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2280 Audiovisuel
  • 1352/2280 Transformation digitale
  • 191/2280 Affaire Global Voice
  • 75/2280 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2280 Service universel
  • 330/2280 Sentel/Tigo
  • 87/2280 Vie politique
  • 729/2280 Distinction/Nomination
  • 17/2280 Handicapés
  • 336/2280 Enseignement à distance
  • 319/2280 Contenus numériques
  • 292/2280 Gestion de l’ARTP
  • 89/2280 Radios communautaires
  • 835/2280 Qualité de service
  • 212/2280 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2280 SMSI
  • 224/2280 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1278/2280 Innovation/Entreprenariat
  • 654/2280 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2280 Internet des objets
  • 85/2280 Free Sénégal
  • 195/2280 Intelligence artificielle
  • 98/2280 Editorial
  • 9/2280 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous