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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2019 > Octobre 2019 > Secteur bancaire : La course à la digitalisation

Secteur bancaire : La course à la digitalisation

mardi 29 octobre 2019

Fintech

Avec la percée du mobile en Afrique et notamment au Sénégal, la digitalisation est un moyen de renforcer le taux de bancarisation, selon le directeur général de la Bank of Africa au Sénégal. Abel Mumin Zampalègre s’exprimait hier, lors d’une cérémonie de lancement du site web de leur banque.

Aujourd’hui, le monde est à la digitalisation. Les banques veulent, à leur tour, tirer profit des enjeux de cette évolution numérique. ‘’L’objet que nous consultons le plus dans la journée, c’est le téléphone ou l’ordinateur portable. D’où l’importance de la digitalisation, et la banque se déploie sur votre téléphone. Ce qui veut dire qu’à partir du téléphone, on a l’agence bancaire à son service. Cette digitalisation est un moyen de renforcer le taux de bancarisation. Au fait, le téléphone devient l’agence bancaire’’, affirme le directeur général de la Bank of Africa au Sénégal.

Abel Mumin Zampalègre s’exprimait hier, lors d’une cérémonie de lancement du site web de leur banque. Donc, pour lui, la digitalisation va leur permettre d’adresser le service bancaire à des populations qui, ‘’jusque-là, n’étaient pas concernées’’. C’est de faire en sorte que chacun puisse avoir un compte bancaire et participer, à sa manière, au développement économique de ce pays. ‘’Le Sénégal a une des meilleures couvertures de l’Internet, en termes de disponibilité. L’expérience digitale du pays est quelque chose d’indispensable. Les autres pays africains n’ont pas les mêmes accès. Ici, nous avons une façade maritime, les câbles sous-marins transportent l’Internet haut débit. Le téléphone est dans tous les recoins du pays. Ce qui n’est pas le cas de certains pays qui sont dans l’inter-land’’, ajoute-t-il.

Globalement, M. Zampalègre pense qu’il y a une économie du numérique, qui fait que l’ensemble des pays et des gouvernements en sont ‘’conscients’’ de la nécessité de développer ce secteur. Celui-ci peut contribuer à développer des emplois, dans un pays où il y a un fort taux de chômage.

Concernant la réglementation qui accompagne cette transformation numérique, le Dg de la Boa Sénégal souligne que tout ce qui est digitalisation, monnaie électronique est encadré par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao). ‘’Quand on lance un projet dans ce domaine, on doit passer les barrières de sécurité et obtenir des avis de non-objection du régulateur qui s’assure qu’on ne met pas les épargnants en danger. (…) Nous suivons avec intérêt tout ce qui est technologie de paiement, parce que nous sommes des entreprises de services. Donc, nous devons nous appuyer sur ces solutions technologiques pour satisfaire les besoins de nos clients’’, renchérit-il.

Par rapport aux opérateurs de téléphonie mobile qui se lancent dans le mobile banking, le Dg de la Boa Sénégal indique que ce sont des évolutions sociétales qu’ils regardent en tant qu’acteurs bancaires. Pour lui, ce sont des ‘’évolutions économiques’’, des ‘’changements de métier’’. ‘’Il y a des gens qui s’essaient dans un secteur et qui se rendent compte après que ce n’est pas leur métier. On a parlé, à un certain moment, de la fusion des banques et des assurances, mais jusqu’à présent, on a des banques qui continuent de faire leur métier et les assurances de l’autre côté. Ce sont de nouveaux acteurs qui sont là, nous suivons le mouvement et adoptons notre offre à cette réalité du moment’’, précise M. Zampalègre.

Mariama Diémé

(Source : Enquête, 29 octobre 2019)

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