Secrétariat général de l’UAT : la candidature du Congo présentée à Genève
lundi 7 juillet 2025
Au cours du forum sur la gouvernance Francophone du numérique et de l’IA à Genève, Suisse, la République du Congo a annoncé la candidature aux ministres et chefs de délégations africaines présents au sommet mondial de la société de l’information. Un panel a permis au candidat, Luc Missidimbazi, de présenter sa vision stratégique
Cette candidature était déjà annoncée publiquement lors de la clôture du Salon Osiane, tenu à Brazzaville du 13 au 16 mai de cette année. Quelques jours plus tard, elle a été évoquée à nouveau lors de la 26ème session ordinaire du Conseil d’administration de l’Union Africaine des Télécommunications (UAT), tenue du 28 au 30 mai 2025 à Dakar, au Sénégal. Une nouvelle occasion pour Luc Missidimbazi, Conseiller du Premier ministre congolais en matière des postes et des communications électroniques et promoteur du salon Osiane, candidat au poste de secrétaire sénéral de l’UAT, d’exprimer sa volonté de mobiliser les pays membres pour plus d’engagements face aux défis continentaux liés à la transformation numérique.
À Genève, Luc Missidimbazi a appelé à l’unité et au leadership africain au sommet mondial de la Société de l’information. Justifiant sa présence à cette rencontre, il a adressé une lettre dont la teneur est la suivante : « Je me permets de m’adresser à vous avec humilité mais aussi avec conviction, en tant que candidat au poste de Secrétaire général de l’Union Africaine des Télécommunications (UAT) pour la période 2026-2030 ».
Et de poursuivre en ces termes : « Ce rendez-vous mondial nous rappelle à quel point la transformation numérique est devenue une dimension essentielle de la souveraineté, du développement économique et de la cohésion sociale. L’Afrique a des talents, des idées et une jeunesse dynamique. Mais nous devons collectivement franchir un cap : celui d’une Afrique qui pèse, propose, influence et surtout unit pour apporter des réponses en adéquation avec les attentes de nos populations. Ma candidature s’inscrit dans cette ambition. Elle vise à faire de l’UAT une organisation plus agile, plus inclusive, capable de faire entendre la voix africaine dans toutes les enceintes internationales, tout en renforçant les capacités nationales et régionales, et à faciliter l’engagement de nos pays dans la gouvernance équilibrée et harmonieuse de notre cyberespace africain. Il s’agit d’accélérer la connectivité universelle, de promouvoir des contenus africains, de sécuriser notre cyberespace, de créer un cadre commun de la protection de nos données et de défendre nos intérêts communs, dans un contexte de forte concurrence géopolitique et technologique. ».
Il a conclu en sollicitant respectueusement leur soutien politique, leur écoute stratégique, et leur confiance. « L’Afrique ne peut gagner qu’unifiée. Ce poste est une opportunité de renforcer notre cohésion continentale et d’ouvrir un nouveau cycle d’innovation numérique au service de nos peuples. Je reste naturellement à votre disposition pendant ce sommet pour un échange plus direct, fraternel et constructif ».
Marie Alfred Ngoma
(Source ADIAC, 7 juillet 2025)