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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2007 > Novembre > Satellite africain : Espoir à la veille du lancement

Satellite africain : Espoir à la veille du lancement

jeudi 1er novembre 2007

Infrastructures

Les Africains attendent avec fierté et espoir d’un avenir meilleur, le lancement le 18 décembre prochain, du satellite africain « Rascomstar-Qaf », par la fusée Ariane depuis la station spatiale de Kourou en Guyane Française.

« Rascomstar-Qaf » constitue un événement historique que l’Organisation régionale africaine de communications par satellites (RASCOM) espère graver dans la mémoire des Africains.

Rascom est un système africain de communications par satellites Spécialisés, conçu pour assurer une couverture globale de l’Afrique, de l’Europe et d’une partie du Moyen-Orient sur les onde C et une couverture similaire pour le continent et ses îles par le biais de deux bandes sur les ondes K U.

Une station de contrôle principale du satellite sera construite dans la ville de Gharyane en Libye en plus d’autres stations comme celles destinées au contrôle, au soutien, à la mise en marche et à la connexion qui seront construites par la suite.

Les équipements terrestres du système Rascom se composent de stations terrestres pour la connexion composées de très petites unités terminales (des antennes de 1,2 mètres) d’un coût très bas et pouvant être transportées et équipées pour offrir divers services dont le téléphone, l’Internet, la télévision et autres.

Le projet du satellite africain vise la connexion de 130.000 villes et villages soit 130 stations en plus des stations principales d’accès et de connexion entre les pays.

Le directeur du bureau des communications de l’Union internationale des télécommunications (UIT), le Malien Hamdoun Touré a affirmé que « le lancement du premier satellite en Afrique constitue une opportunité pour faire baisser le coût des communications dans le continent qui représente 13 pour cent des habitants du monde mais qui se place au bas de l’échelle au niveau de l’espace numérique mondial avec une part de moins de 1% seulement du marché mondial de l’Internet ».

M. Touré a signalé que ce satellite permettra aux usagers africains de ne passer par l’Europe ou les Etats Unis et d’accéder directement aux services de communications ce qui contribue à maîtriser grandement les coûts.

Des études de faisabilité conduites sur le projet ont confirmé que le continent africain versent des sommes faramineuses aux pays de transit en Europe et en Amérique et que ces fonds atteignent 500 millions de dollars sous forme de communications téléphoniques et de services Internet.

Pour M. Touré, les services de Rascom ne se limiteront pas à l’Internet et permettront au contient africain de réaliser un bond dans le domaine de la technologie des communications et que ce satellite africain permettra également « aux habitants des petits villages du continent où le téléphone n’a jamais sonné, de bénéficier des services de téléphonie, de transmission de télévision et d’Internet ».

Les statistiques de l’UIT indiquent que le nombre des abonnés au services du téléphone fixe en Afrique ne dépasse pas 3,7% alors que le taux d’accès aux services de l’Internet n’atteint pas 3% contre 11 fois plus en Europe. Toutefois, le taux d’évolution d’utilisation du téléphone mobile en Afrique a atteint 70% au cours des dernières années pour rehausser la part de l’Afrique sur le marché mondial du téléphone mobile à 8%.

Ainsi, l’objectif du satellite africain est d’offrir un ensemble diversifié de services de communications et de télécommunications dans toutes les régions de l’Afrique à un coût raisonnable, l’établissement de liens directs entre pays africains en abandonnant le passage coûteux entre pays africains par les réseaux étrangers situés en dehors du continent et qui disposent de données sur l’Afrique plus que n’en disposent les Africains eux-mêmes.

Le satellite africain offrira également des services de téléphone et de connexion optimales entre pays africains avec le reste du monde à travers un système intégré de communications en plus des services de location des ondes radio et de télévision de haute définition ainsi que les applications liées à la technologie des communications notamment l’Internet.

Le directeur général de la société « Rascomstar-Qaf » Fraj Al-Amari a qualifié le satellite africain de projet stratégique permettant la réalisation des stratégies du continent en matière de développement étant donné qu’il est l’unique satellite qui couvre toute l’Afrique et cible ses villages et les zones d’accès difficiles notamment les régions désertiques et les îles.

Le satellite africain aura des effets positifs sur le développement vu qu’il offrira des services de téléphonie aux zones difficiles d’accès n’ayant jamais eu auparavant de connexion directe ce qui lui donne une grande valeur économique et profitera aux sociétés prestataires de service de communications avec des bénéfices pouvant atteindre avec le prix actuels des communications, 210 millions de dollars par an.

Bien que le projet Rascom couvre tout le continent, l’accent a été mis sur les zones rurales ce qui aura de grandes retombées économiques et sociales. En effet, le satellite africain offrira de plus larges opportunités aux agriculteurs dans les régions rurales en matière d’accès aux informations sur les marchés, sur les prévisions météorologiques et sur les nouvelles technologies ce qui favorisera une augmentation de la production et l’amélioration du niveau de vie et la contribution à la lutte contre la pauvreté dans les zones rurales.

Ce satellite permettra aussi, à travers la connexion Internet et les services de télévision, aux habitants des zones rurales notamment les femmes et les enfants de parvenir aux sources des données et de l’enseignement ce qui aidera à vaincre les barrières sociales et géographiques dont souffrent beaucoup de zones rurales et à réduire la fracture numérique.

Le directeur administratif de Rascom, Johnson Klimbi a indiqué que « le satellite opérera une révolution dans le secteur des communications en Afrique et représentera un facteur d’intégration et une force de mouvement pour le développement des pays africains ».

Le satellite contribuera aussi à combler la fracture numérique entre les zones rurales et urbaines, assurera le développement économique en général et en particulier l’intégration en Afrique et consolidera la position de l’Afrique au sein de la société de l’information.

Ce projet ambitieux constitue un choix assurant à l’Afrique de prendre en charge son propre destin et garantissant une force aux Africains pour participer à la société de l’information.

Le coordinateur des Affaires financières et administratives de l’Union africaine (UA), Simon Simbi a affirmé que le satellite Rascom aidera à la connexion des régions reculées, à l’exploitation des ressources des zones isolées dans le continent et à jouer un rôle concret en matière d’interactions sociale et économique entre les populations du continent africain.

Cependant, le satellite pourrait faire face aux défis de la faiblesse des infrastructures de base de communications des pays africains ce qui a conduit l’Organisation RASCOM à appeler les gouvernements africains, lors de sa réunion les 24 et 25 octobre 2007 à Khartoum au Soudan, à la promotion des infrastructures de base et au soutien des sociétés de communications afin qu’elles puissent tirer profit des services du satellite africain.

Ainsi, le lancement du satellite africain constituera le début d’une nouvelle étape pour oeuvrer à la construction du deuxième satellite, car l’Afrique a besoin de plusieurs satellites, estime Johns Klimbi.

(Source : Panapress, 1er novembre 2007)

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