OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2015 > Janvier 2015 > Sassoum Niang, Directrice Kaymu Sénégal : « Nous voudrions que tout (…)

Sassoum Niang, Directrice Kaymu Sénégal : « Nous voudrions que tout Sénégalais qui vend quelque chose soit relayé sur Kaymu »

samedi 31 janvier 2015

Commerce électronique

Le défi pour Kaymu est de permettre à tout vendeur de disposer d’une boutique virtuelle et d’une boutique réelle. C’est du moins l’ambition de Sassoum Niang, Directrice de cet espace d’échanges et de ventes en ligne présent dans une trentaine de pays en Afrique et une soixantaine dans le monde. Dans une interview qu’elle a bien voulu accorder à l’équipe de socialnetlink.org, elle évoque entre autres les procédés de ventes en ligne, les relations entre Kaymu et ses partenaires commerçants.

Pouvez-vous présenter votre plateforme ?

Kaymu est une communauté d’échanges en ligne. Il y a des vendeurs et des acheteurs. Les vendeurs peuvent être des particuliers comme des magasins. Par exemple, ça peut être un commerçant ambulant, une dame qui va au Maroc et achète une valise de marchandises ou un étudiant qui a un téléphone à vendre. Quant aux acheteurs, ce sont l’ensemble des Sénégalais. Notre but est de mettre en relation les vendeurs et les acheteurs, créer un lieu où ils peuvent se rencontrer et échanger.

D’où est venu le nom Kaymu ?

Kaymu est un algorithme qui doit avoir un nom qui ne doit pas avoir de sens pour qu’il n’ait pas de possibilité d’interprétations hasardeuses. Mais en Wolof, Kaymu trouve une signification. Ça veut dire « Viens et crée de l’emploi ».

Pourquoi Kaymu a voulu s’implanter au Sénégal ?

Les Sénégalais sont des gens qui aiment la nouveauté et tout ce qui est lié aux technologies. Ils sont toujours au-devant de la mode. Tout ce qui marche dans le monde peut marcher au Sénégal.

Quels sont les types de produits que les partenaires de Kaymu mettent sur le marché ?

Tout. Ce sont les vendeurs qui disposent des produits. C’est tout ce qui se trouve actuellement sur le marché sénégalais que ce soit au niveau de Plaza, à Sandaga ou dans des bureaux où les gens vont acheter des marchandises. Tous ces produits se trouvent sur Kaymu.

Comment se fait l’achat en ligne sur Kaymu ?

Il suffit de chercher un produit que vous aimez sur Kaymu. Si vous le voyez, il suffit de cliquer là-dessus. Ensuite, vous choisissez s’il doit être livré chez vous ou si vous allez vous-même chercher dans un magasin. Après le choix de l’acheteur, nous coordonnons avec le service-livraison pour qu’il lui livre chez ce dernier et il doit payer au moment de la livraison. Le produit mis en ligne est gratuit jusqu’à la vente. Tout temps, chacun peut être vendeur sur Kaymu et tous les Sénégalais des commerçants en même temps. Tout le monde pense qu’il faut une carte de crédit pour payer en ligne, ce n’est pas le cas chez Kaymu.


Combien de produits Kaymu vend-il par jour ?

Actuellement, nous sommes à une centaine par jour. Nous trouvons peu ce chiffre. Nous aimerions qu’il ait une hausse prochainement. L’idée est d’augmenter le nombre de vente de manière significative tous les mois au moins 1/3. Il faut que tous ceux qui veulent acheter se retrouvent sur Kaymu.

La clientèle est-elle, aujourd’hui, des services que vous lui rendez ?

A priori, oui. Comme Kaymu est un nouveau service, nous accompagnons les vendeurs pour qu’ils comprennent comment il fonctionne et l’intérêt de savoir qu’il y a un client virtuel et un client réel. C’est un défi pour nous.

De plus en plus, des arnaques sont fréquentes sur Internet. Comment faites-vous auprès des internautes pour les convaincre de croire à la vente en ligne sur Internet ?

Nous avons un contrôle en avant. Les produits ne sont pas directement mis en ligne. Avant qu’ils ne soient en ligne, nous appelons d’abord pour connaître l’identité et l’adresse du vendeur. Par la suite, nous validons le contre-client et le contre-vendeur. Le service-client appelle systématiquement les clients qui ont acheté. Notre service-vendeur appelle aussi toutes les personnes qui mettent en avant. Entre le moment de mettre en ligne et le moment en ligne, il y a un processus de validation.

A quoi consistent, de nos jours, les nouveautés sur Kaymu ?

Ce sont nos nouveaux produits en ligne. Une fois que nous avons créé un compte et que nous avons payé, nous recevons une newsletter, un courriel qui informe les visiteurs sur les nouveaux produits. En fonction de ce qu’ils achètent, le courriel montre ce qu’ils peuvent acheter d’équivalent. Il y a aussi des courriels où nous demandons aux visiteurs de nous dire ce qu’ils pensent de nos services.

Kaymu existe-il sur les applications mobiles ?

Oui. Nous avons une application pour Android et BlackBerry. Et celle pour IOS arrive en courant d’année.

Perspectives pour cette année pour Kaymu ?

Kaymu est le lieu et la communauté d’échanges et de vente n°1. Pour le moment, nous sommes déjà le premier en matière de la qualité des services. Nous voudrions que tout Sénégalais qui vend quelque chose soit relayé sur Kaymu que ce soit un téléphone, une tablette… Le reflexe est que tout commerçant dise qu’il va ouvrir deux boutiques en même temps : une boutique réelle et une boutique virtuelle en même temps.

(Source : Social Net Link, 31 janvier 2015)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4246/4923 Régulation des télécoms
  • 349/4923 Télécentres/Cybercentres
  • 3285/4923 Economie numérique
  • 1862/4923 Politique nationale
  • 4923/4923 Fintech
  • 514/4923 Noms de domaine
  • 1761/4923 Produits et services
  • 1483/4923 Faits divers/Contentieux
  • 731/4923 Nouveau site web
  • 4603/4923 Infrastructures
  • 1680/4923 TIC pour l’éducation
  • 212/4923 Recherche
  • 243/4923 Projet
  • 3296/4923 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1795/4923 Sonatel/Orange
  • 1579/4923 Licences de télécommunications
  • 266/4923 Sudatel/Expresso
  • 927/4923 Régulation des médias
  • 1254/4923 Applications
  • 1018/4923 Mouvements sociaux
  • 1570/4923 Données personnelles
  • 126/4923 Big Data/Données ouvertes
  • 593/4923 Mouvement consumériste
  • 361/4923 Médias
  • 652/4923 Appels internationaux entrants
  • 1592/4923 Formation
  • 90/4923 Logiciel libre
  • 1931/4923 Politiques africaines
  • 917/4923 Fiscalité
  • 168/4923 Art et culture
  • 573/4923 Genre
  • 1550/4923 Point de vue
  • 1008/4923 Commerce électronique
  • 1517/4923 Manifestation
  • 318/4923 Presse en ligne
  • 125/4923 Piratage
  • 204/4923 Téléservices
  • 899/4923 Biométrie/Identité numérique
  • 303/4923 Environnement/Santé
  • 326/4923 Législation/Réglementation
  • 336/4923 Gouvernance
  • 1731/4923 Portrait/Entretien
  • 144/4923 Radio
  • 758/4923 TIC pour la santé
  • 266/4923 Propriété intellectuelle
  • 59/4923 Langues/Localisation
  • 1023/4923 Médias/Réseaux sociaux
  • 1919/4923 Téléphonie
  • 192/4923 Désengagement de l’Etat
  • 1042/4923 Internet
  • 115/4923 Collectivités locales
  • 419/4923 Dédouanement électronique
  • 1062/4923 Usages et comportements
  • 1027/4923 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 554/4923 Audiovisuel
  • 3029/4923 Transformation digitale
  • 385/4923 Affaire Global Voice
  • 156/4923 Géomatique/Géolocalisation
  • 309/4923 Service universel
  • 668/4923 Sentel/Tigo
  • 179/4923 Vie politique
  • 1503/4923 Distinction/Nomination
  • 35/4923 Handicapés
  • 746/4923 Enseignement à distance
  • 818/4923 Contenus numériques
  • 590/4923 Gestion de l’ARTP
  • 181/4923 Radios communautaires
  • 1686/4923 Qualité de service
  • 432/4923 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4923 SMSI
  • 486/4923 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2727/4923 Innovation/Entreprenariat
  • 1323/4923 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/4923 Internet des objets
  • 171/4923 Free Sénégal
  • 525/4923 Intelligence artificielle
  • 194/4923 Editorial
  • 22/4923 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous