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Santé digitale : 144 000 patients enrôlés et 74 000 prestations médicales réalisées

jeudi 3 juillet 2025

TIC pour la santé

La Cellule de la Carte sanitaire et sociale, de la santé digitale et de l’Observatoire de la santé (CSSDOS) déclare que sa plateforme a permis d’enrôler plus de 144 000 patients, d’envoyer plus de 14 000 rendez-vous par SMS et de réaliser 74 000 prestations médicales.

“En ce qui concerne les statistiques qui datent de deux semaines, la plateforme a permis d’enrôler plus de 144 000 patients. Plus de 14 000 rendez-vous ont été envoyés également par SMS. Le système a permis d’enregistrer plus de 74 000 prestations médicales”, a déclaré Seyni Fall, informaticienne à la CSSDOS.

Mme Fall prenait part mercredi à un panel sur “Technologies numériques et souveraineté sanitaire au Sénégal”, dans le cadre des 6e journées de l’Hôpital général Idrissa Pouye (HOGIP).

Elle informe que plus de 424 000 prestations financières ont été enregistrées, en lien avec les activités de la Cellule de carte sanitaire et sociale.

Cet outil logé au ministère de la Santé et de l’Action sociale a notamment pour mission d’actualiser, de suivre et d’évaluer la Carte sanitaire et sociale, et la santé digitale.

“Nous avons également la plateforme de gestion des opérations sanitaires. La phase pilote a permis d’enrôler 1000 agents de santé communautaire équipés tous d’un téléphone”, a-t-elle dit, ajoutant que ce projet est mis en œuvre de concert avec la Cellule des soins de santé primaires du ministère” en charge du secteur.

Seyni Fall a fait état de plusieurs initiatives digitales de sondage, plusieurs projets numériques de sondage qui existent dans le système de santé, mais qui ne se communiquent pas.

“Ces systèmes sont fragmentés et entrainent une absence d’interconnexion entre les différentes plateformes qui sont totalement isolées. Récemment, il y a eu une étude sur le cadre de mise en œuvre de la santé digitale. Et cette étude a permis juste de confirmer ce qui a été déjà constaté par le recensement, un ensemble de 120 applications qui existent dans le système de santé, réparties en 14 catégories distinctes”, a-t-elle indiqué.

Fort de ce constat, il a été jugé nécessaire par le ministère de la Santé de réorganiser tout cela et d’utiliser l’architecture d’entreprises comme solution à cette fragmentation.

“Le processus de digitalisation du système de santé a commencé en 2019, avec l’élaboration d’un plan stratégique santé digitale”, a-t-elle rappelé.

Plusieurs domaines sont concernés, selon docteur Bassirou Ngom, spécialiste en données et responsable de la data science du Centre international de recherche et de formation en génomique sur la santé (CIGASS).

Il cite les informaticiens et les spécialistes en télémédecine/télésanté, dont le rôle est essentiel “pour désenclaver les zones rurales et améliorer l’accès aux spécialistes”.

S’y ajoutent les analystes de donnés de santé, les bio-informaticiens, biomathématicien, ainsi que des experts de sécurité des données. Tous, selon lui, participent à l’évolution des programmes de santé et de soutien à la prise de décision politique.

Selon lui, “les offres de formation s’adaptent à l’écosystème de formation en santé numérique, aux besoins croissants des professionnels, étudiants et des décideurs. Il s’agit de formations générales, et de formations spécifiques et diplômantes”.

D’après le spécialiste en données, l’expertise africaine a pris en charge ce volet à travers le diplôme inter-universitaire (DIU).

Le Sénégal développe aussi une offre de formation “solide” pour répondre aux besoins locaux et régionaux avec la licence en sciences biomédicales et en bio-informatique, entre autres.

Pour gérer les millions de données, Bassirou Ngom estime que “la transformation numérique est un processus dynamique, d’où l’intérêt de travailler à ce que ces informations soient sécurisées. Pour y arriver, nous avons besoin de spécialistes et d’experts”, a-t-il insisté.

(Source : APS, 3 juillet 2025)

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