Saer Niang (Directeur des Ressources humaines et de la réglementation Sentel) « La Sentel est totalement exclue de l’International »
samedi 27 mai 2006
Les tarifs téléphoniques sur l’International représentent un marché de 75 milliards et sous peu, il tournera autour de 100 milliards. Mais les responsables de la Sentel fustigent l’attitude de l’Art qui ne les associe pas dans le marché de l’International. « Sur l’international, on ne nous associe à rien. On fait de cette niche rentable la chasse gardée de la Sonatel », s’est offusqué le directeur des Ressources humaines et de la réglementation de Sentel qui estime qu’il faut permettre au marché de s’épanouir. En effet, pour appeler vers l’international, la Sentel a loué les services de la Sonatel. Par conséquent, elle paye une redevance à l’opérateur historique.
S’agissant des écoutes téléphoniques, Saer Niang révèle que l’Etat ne leur a jamais demandé de s’adonner à cette pratique. « Les écoutes téléphoniques constituent une violation flagrante des lois et la morale d’entreprise ne nous permet pas de le faire ». En effet, l’Etat a les possibilités de demander à un opérateur de procéder à des écoutes téléphoniques même si cela est aux antipodes des lois.
Issa NIANG
(Source : Wal Fadjri, 27 mai 2006)