OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2005 > Février > Rts et la mission du service public : Les canevas d’une révolution

Rts et la mission du service public : Les canevas d’une révolution

lundi 21 février 2005

Médias

Les cadres de la Rts n’y sont pas allés par quatre chemins pour dénoncer les problèmes de gestion de leur boîte ainsi que les contraintes liées à l‘exercice de leur métier au sein de cette structure. Les idées reçues et véhiculées (rien tous les soirs par exemple) concernant « ce service dit d’Etat par méconnaissance » plongent les travailleurs dans une situation plus que difficile, discréditant par la même occasion cet organe de service public. Une situation qui, malgré l’atmosphère détendue de la salle, a été dénoncée non seulement par les conférenciers mais par les journalistes et autres employés.

Le débat a été plus que houleux entre panélistes, hommes politiques, membres de la société civile, patrons de presse privée et cadres de la Rts, lors du dîner-débat organisé, samedi dernier, au Novotel par l’Amicale des cadres de cette structure (Acarts). Mansour Sow, conseiller du Directeur général de la Rts, estime que « le service public n’est ni une propriété privée encore moins celle du gouvernement ou de l’Etat. Le service public trouve sa signification dans l’application de sa mission qui est d’être au service du public et de l’intérêt général ». Ainsi, « la Rts doit se sacrifier au devoir d’informer juste et bien sur toute l’actualité en évitant autant que peut se faire, la rétention d’informations ».

Mais face aux tares de la Rts liées en grande partie, de l’avis de Mbaye Sidy Mbaye, « au statut de la Rts où le journaliste est frustré de liberté », Mansour Sow décrie l’attitude des hommes politiques qui se focalisent plus sur les minutes qui leur sont réservées au Journal télévisé que sur le reste du programme.

Programme constitué d’émissions éducatives, informatives en dehors du champ politique. La Rts, selon M. Sow, souffre « non seulement du syndrome du parti unique qui prévaut depuis les indépendances et qui n’est plus d’actualité, mais aussi du dictat des hommes religieux dont « certaines émissions pourraient heurter la sensibilité ».

Le Haut conseil de l’audiovisuel (Hca) explique les difficultés du respect du principe de la pluralité par le fait que « tous les gouvernants ont eu envie de contrôler la communication et que partout dans les démocraties, l’audiovisuel est le terrain de bataille de toutes les oppositions politiques ». A en croire Mamadou Camara, représentant de la présidente du Hca, l’exigence d’indépendance et de pluralité pour le service public se heurte à l’obstacle budgétaire dans sa globalité : « La création et la production coûtent cher et l’audiovisuel dépend entièrement de l’exécutif. »

Un problème budgétaire que met en relief Mansour Sow qui soutient que « le véritable casse-tête de la Rts est lié aux problèmes de prise en charge ». Une situation qu’il urge de régler pour assurer le repositionnement de la Rts dans le paysage audiovisuel. Mais pour Me Aïssata Tall Sall, il faut assurer plus de professionnalisme dans le traitement de l’information qui ne peut être crédible qu’en reposant sur la pluralité. En sa qualité d’ancien ministre de la Communication, elle avoue que « l’Etat ne laissera jamais ce morceau succulent qu’est l’audiovisuel. La Rts doit aller contre le bastion de l’information étatique pour être un média libre. »

Et le Hca, dont la mission est d’assurer, entre autres, le respect de l’objectivité, l’accès des couches sociales à l’information, l’indépendance de la liberté d’information..., est limité dans ses prérogatives de sanctions et de prise de décisions, justifie Mamadou Camara. Toutefois, poursuit-il, l’objectivité, l’accès des différentes couches sociales à l’information est une obligation, même si l’Etat peut à tout moment changer la législation. « Tous les mois par exemple, un grand débat sur un sujet d’actualité réunissant la presse publique et privée doit être organisé et le Hca attend la Rts pour l’organisation de telles émissions », fait-il savoir.

Mais, quelque soit l’angle d’attaque du thème de ce jour, « obligations et contraintes de la mission de service public dans le traitement de l’information à la radio et la télévision », les conférenciers ont fustigé le manque de responsabilité des journalistes de la Rts. Ainsi, Mbaye Sidy Mbaye soutient que la Rts doit être libéralisée.

Et Hervé Bourges de montrer qu’une télévision d’Etat qui n’est là que pour porter la voix de son maître est différente d’une télévision de service public. Pour lui, le problème du Sénégal est lié au fait qu’il n’y a pas de rivalité au plan télévisuel entre secteur public et privé.

« Le problème de la Rts est lié au financement et seule la publicité lui permettra de survivre, ce qui d’ailleurs est très mauvais pour un service à vocation publique. Les journalistiques, quant à eux, doivent prendre leur responsabilité dans le traitement de l’information, tout en évitant de faire du zèle », conclut Abdou Ndao, président de l’Acrts.

Mame Saye DIOP

(Source : Le Quotidien, 21 février 2005)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4243/4614 Régulation des télécoms
  • 349/4614 Télécentres/Cybercentres
  • 3143/4614 Economie numérique
  • 1627/4614 Politique nationale
  • 4614/4614 Fintech
  • 511/4614 Noms de domaine
  • 1664/4614 Produits et services
  • 1437/4614 Faits divers/Contentieux
  • 730/4614 Nouveau site web
  • 4458/4614 Infrastructures
  • 1650/4614 TIC pour l’éducation
  • 187/4614 Recherche
  • 245/4614 Projet
  • 2933/4614 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1751/4614 Sonatel/Orange
  • 1597/4614 Licences de télécommunications
  • 264/4614 Sudatel/Expresso
  • 944/4614 Régulation des médias
  • 1221/4614 Applications
  • 1023/4614 Mouvements sociaux
  • 1546/4614 Données personnelles
  • 120/4614 Big Data/Données ouvertes
  • 598/4614 Mouvement consumériste
  • 365/4614 Médias
  • 646/4614 Appels internationaux entrants
  • 1437/4614 Formation
  • 96/4614 Logiciel libre
  • 1809/4614 Politiques africaines
  • 893/4614 Fiscalité
  • 167/4614 Art et culture
  • 576/4614 Genre
  • 1567/4614 Point de vue
  • 976/4614 Commerce électronique
  • 1427/4614 Manifestation
  • 316/4614 Presse en ligne
  • 127/4614 Piratage
  • 207/4614 Téléservices
  • 912/4614 Biométrie/Identité numérique
  • 303/4614 Environnement/Santé
  • 325/4614 Législation/Réglementation
  • 338/4614 Gouvernance
  • 1729/4614 Portrait/Entretien
  • 146/4614 Radio
  • 692/4614 TIC pour la santé
  • 267/4614 Propriété intellectuelle
  • 58/4614 Langues/Localisation
  • 1017/4614 Médias/Réseaux sociaux
  • 1886/4614 Téléphonie
  • 191/4614 Désengagement de l’Etat
  • 990/4614 Internet
  • 116/4614 Collectivités locales
  • 384/4614 Dédouanement électronique
  • 1022/4614 Usages et comportements
  • 1039/4614 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 555/4614 Audiovisuel
  • 2870/4614 Transformation digitale
  • 384/4614 Affaire Global Voice
  • 152/4614 Géomatique/Géolocalisation
  • 304/4614 Service universel
  • 660/4614 Sentel/Tigo
  • 179/4614 Vie politique
  • 1502/4614 Distinction/Nomination
  • 34/4614 Handicapés
  • 685/4614 Enseignement à distance
  • 679/4614 Contenus numériques
  • 588/4614 Gestion de l’ARTP
  • 178/4614 Radios communautaires
  • 1640/4614 Qualité de service
  • 427/4614 Privatisation/Libéralisation
  • 137/4614 SMSI
  • 466/4614 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2625/4614 Innovation/Entreprenariat
  • 1314/4614 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4614 Internet des objets
  • 170/4614 Free Sénégal
  • 373/4614 Intelligence artificielle
  • 210/4614 Editorial
  • 24/4614 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous