OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Février 2018 > Révolution numérique et intelligence artificielle : La formation des jeunes, (…)

Révolution numérique et intelligence artificielle : La formation des jeunes, un préalable

samedi 24 février 2018

Economie numérique

Avec le développement du numérique et l’arrivée de nouveaux métiers grâce à l’intelligence artificielle, les pays africains doivent s’adapter. L’éducation ciblée et la formation des jeunes dans le numérique sont, de ce fait, primordiales, selon le Dr Georges Vivien Houngbonon, de Centrale Supelec de l’Université Paris-Saclay, qui animait une conférence à Sup de co.

Dans le cadre de ses séries de conférences, le groupe Sup de co a reçu le spécialiste des Tic Georges Vivien Houngbonon, de l’école Centrale Supelec de l’Université Paris-Saclay. Animant une conférence sur le thème de la révolution du numérique qui a complètement changé les habitudes sociales et professionnelles, Dr Hounbonon a expliqué que l’Afrique n’a pas échappé à la dynamique avec 750 millions d’abonnements mobiles en 2017 et 250 millions d’abonnements à l’Internet sur la même période.

L’intelligence artificielle, qui est une structuration poussée des données grâce au numérique, a aussi créé un nouvel environnement professionnel qui impose, à son avis, à l’Afrique et au Sénégal une nouvelle offre de formation. « Maintenant, avec ce changement rapide, on se demande ce qui va se passer dans quelques années. Il faut une autre offre de formation avec des curricula adaptés. Ces derniers doivent évoluer pour mieux prendre en charge la nouvelle demande. Cela permettra à nos jeunes d’être compétitifs et de pouvoir prétendre à des emplois du numérique », a-t-il laissé entendre. Le conférencier a informé que l’Afrique devra donner de l’emploi à 100 millions de jeunes d’ici à 2030.

Cependant, Georges Vivien Houngbonon a constaté pour le regretter que les offres de formation n’ont pas beaucoup évolué dans les écoles africaines, notamment dans l’école publique où l’on continue d’utiliser les mêmes curricula depuis les indépendances.

A son avis, pour que l’Afrique puisse être un continent de fournisseurs de services et d’équipements des dérivés du numérique, il faut que les autorités améliorent la formation des jeunes afin d’éviter de perdre des opportunités. « Dans le numérique actuellement, on voit que l’Afrique s’est uniquement appropriée les emplois dans la distribution, alors que c’est la production qui crée le plus d’emplois. Il faut aller vers des contenus édités dans Internet ; ce qui crée de la valeur et des emplois. Il faut améliorer la formation dans le domaine de l’édition de contenus numériques », a soutenu l’enseignant de Centrale Supelec. Pour lui, il faudra se préparer, car l’intelligence artificielle avec le phénomène de la robotique « est plus destructrice d’emplois » qu’elle n’en crée, notamment avec les emplois manuels.

Il a alors exhorté les écoles africaines à réagir, car « il y a une opportunité pour permettre aux jeunes de pouvoir créer des applications nécessaires à cette révolution numérique ». « Il est important d’avoir des hub d’innovation pour permettre à la jeunesse de saisir l’opportunité de la technologie. Il ne faut pas rater le virage lié à l’intelligence artificielle. Il faut une politique de formation de talents et leur rétention en Afrique. Il faut des bourses ciblées dans le domaine de la science et de la technologie. Les écoles doivent répondre à ce nouveau besoin. Il ne s’agira pas seulement de former pour avoir de bonnes statistiques, mais de cibler la formation en termes d’informatique, de langage de programmation, entre autres », a soutenu le conférencier.

Oumar Kandé

(Source : Le Soleil, 24 février 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4496/4946 Régulation des télécoms
  • 367/4946 Télécentres/Cybercentres
  • 3417/4946 Economie numérique
  • 1794/4946 Politique nationale
  • 4946/4946 Fintech
  • 537/4946 Noms de domaine
  • 1813/4946 Produits et services
  • 1568/4946 Faits divers/Contentieux
  • 760/4946 Nouveau site web
  • 4768/4946 Infrastructures
  • 1763/4946 TIC pour l’éducation
  • 209/4946 Recherche
  • 257/4946 Projet
  • 3304/4946 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1852/4946 Sonatel/Orange
  • 1611/4946 Licences de télécommunications
  • 315/4946 Sudatel/Expresso
  • 963/4946 Régulation des médias
  • 1270/4946 Applications
  • 1054/4946 Mouvements sociaux
  • 1624/4946 Données personnelles
  • 145/4946 Big Data/Données ouvertes
  • 607/4946 Mouvement consumériste
  • 376/4946 Médias
  • 668/4946 Appels internationaux entrants
  • 1597/4946 Formation
  • 95/4946 Logiciel libre
  • 2137/4946 Politiques africaines
  • 974/4946 Fiscalité
  • 174/4946 Art et culture
  • 598/4946 Genre
  • 1576/4946 Point de vue
  • 1016/4946 Commerce électronique
  • 1658/4946 Manifestation
  • 337/4946 Presse en ligne
  • 140/4946 Piratage
  • 221/4946 Téléservices
  • 905/4946 Biométrie/Identité numérique
  • 318/4946 Environnement/Santé
  • 344/4946 Législation/Réglementation
  • 361/4946 Gouvernance
  • 1780/4946 Portrait/Entretien
  • 152/4946 Radio
  • 771/4946 TIC pour la santé
  • 284/4946 Propriété intellectuelle
  • 69/4946 Langues/Localisation
  • 1073/4946 Médias/Réseaux sociaux
  • 1994/4946 Téléphonie
  • 197/4946 Désengagement de l’Etat
  • 1030/4946 Internet
  • 125/4946 Collectivités locales
  • 455/4946 Dédouanement électronique
  • 1177/4946 Usages et comportements
  • 1075/4946 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 580/4946 Audiovisuel
  • 3169/4946 Transformation digitale
  • 395/4946 Affaire Global Voice
  • 163/4946 Géomatique/Géolocalisation
  • 327/4946 Service universel
  • 679/4946 Sentel/Tigo
  • 195/4946 Vie politique
  • 1525/4946 Distinction/Nomination
  • 42/4946 Handicapés
  • 790/4946 Enseignement à distance
  • 803/4946 Contenus numériques
  • 609/4946 Gestion de l’ARTP
  • 193/4946 Radios communautaires
  • 1829/4946 Qualité de service
  • 451/4946 Privatisation/Libéralisation
  • 144/4946 SMSI
  • 479/4946 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2817/4946 Innovation/Entreprenariat
  • 1463/4946 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 51/4946 Internet des objets
  • 178/4946 Free Sénégal
  • 630/4946 Intelligence artificielle
  • 232/4946 Editorial
  • 24/4946 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous