OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2015 > Mai 2015 > Retard de la Croissance des TIC dans l’éducation en Afrique : La faute aux (…)

Retard de la Croissance des TIC dans l’éducation en Afrique : La faute aux enseignants ?

jeudi 21 mai 2015

Enseignement à distance

Les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont essentielles pour améliorer l’éducation et, ainsi, stimuler la croissance en Afrique, mais les enseignants, les formateurs et les managers restent réticents à l’idée d’abandonner leurs méthodes traditionnelles en faveur de nouvelles solutions.

C’est une des principales conclusions à laquelle est parvenu le Rapport d’eLearning Africa qui sera lancé ce soir (mercredi), à l’occasion de la conférence eLearning Africa, par M. Debretsion Gebremichael, premier ministre adjoint et ministre des Technologies de l’information et de la communication. Quelques extraits du rapport seront également présentés aujourd’hui à certains ministres africains de l’éducation et des technologies de l’information lors de la 8e table ronde ministérielle d’eLearning Africa.

« Il est assez préoccupant de constater, au vu des résultats de l’enquête que nous avons menée auprès de 1 500 professionnels africains de l’éducation et des TIC, que, malgré le rôle essentiel que jouent les TIC dans l’éducation, de nombreuses écoles, universités, établissements et agences gouvernementales ne sont pas encore suffisamment sensibilisées aux avantages qu’elles apportent », expliquent Harold Elletson et Annika Burgess, rédacteurs du rapport.

Pas moins de 57 % des participants indiquent que les enseignants de leur pays ne sont toujours pas « suffisamment informés des avantages de l’utilisation des TIC dans l’éducation », même si 95 % conviennent que « les TIC sont la solution pour améliorer l’éducation » dans leur pays.

D’après le rapport, la « réticence est un thème récurrent chez les enseignants et les éducateurs, bon nombre d’entre eux révélant que leur attitude vis-à-vis des TIC dans l’éducation n’est pas toujours partagée par la totalité des membres de leur établissement ».

Le rapport identifie un certain nombre d’obstacles au développement de l’utilisation des TIC dans l’éducation et la formation. Parmi ces obstacles figurent le coût des services et des équipements, l’insuffisance d’infrastructures et le manque de sensibilisation sur le meilleur usage qu’il est possible de faire des TIC pour l’enseignement et l’apprentissage. Quelques 74 % des enseignants indiquent également n’avoir pas reçu suffisamment d’aide pour améliorer leurs compétences numériques. Seul un tiers (33 %) des enseignants d’école primaire expliquent avoir été correctement formés au numérique.

« Même si l’incapacité des enseignants et des établissements d’éducation à relever le défi de la technologie est décevante, il est clair que, dans de nombreux pays africains, la contribution des TIC à l’amélioration de la formation a un impact significatif sur les performances et sur la croissance de nombreux secteurs clés », ajoute Harold Elletson.
Dans le secteur agricole, par exemple, 91 % des participants à l’enquête qui travaillent dans l’agriculture indiquent que les TIC leur ont permis d’améliorer leurs rendements, 87 % qu’elles les ont aidés à exploiter de nouvelles opportunités commerciales et 71 % qu’ils les ont utilisées pour adopter de nouvelles techniques agricoles. La contribution des TIC va même probablement beaucoup plus loin, puisque 90 % des participants pensent qu’elles contribuent à améliorer la sécurité alimentaire et le développement durable dans leur région.
« Il est clair qu’en mettant davantage l’accent sur une utilisation efficace des TIC en faveur de l’éducation et de la formation, les économies africaines pourraient en tirer des avantages substantiels », note Annika Burgess.

Le rapport conclut en indiquant que « la réussite de l’intégration des TIC passe inévitablement par une meilleure sensibilisation et une meilleure formation des enseignants et des apprenants. Mal sensibilisés à leurs bénéfices et insuffisamment formés aux technologies numériques, les acteurs du monde de l’éducation sont réticents à l’idée de les utiliser. »

(Source : Social Net Link, 21mai 2015)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4451/5170 Régulation des télécoms
  • 371/5170 Télécentres/Cybercentres
  • 3488/5170 Economie numérique
  • 2091/5170 Politique nationale
  • 5170/5170 Fintech
  • 538/5170 Noms de domaine
  • 1792/5170 Produits et services
  • 1528/5170 Faits divers/Contentieux
  • 757/5170 Nouveau site web
  • 4882/5170 Infrastructures
  • 1793/5170 TIC pour l’éducation
  • 232/5170 Recherche
  • 263/5170 Projet
  • 3657/5170 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1853/5170 Sonatel/Orange
  • 1627/5170 Licences de télécommunications
  • 273/5170 Sudatel/Expresso
  • 962/5170 Régulation des médias
  • 1287/5170 Applications
  • 1048/5170 Mouvements sociaux
  • 1633/5170 Données personnelles
  • 137/5170 Big Data/Données ouvertes
  • 613/5170 Mouvement consumériste
  • 369/5170 Médias
  • 664/5170 Appels internationaux entrants
  • 1679/5170 Formation
  • 99/5170 Logiciel libre
  • 2129/5170 Politiques africaines
  • 961/5170 Fiscalité
  • 178/5170 Art et culture
  • 591/5170 Genre
  • 1638/5170 Point de vue
  • 1049/5170 Commerce électronique
  • 1562/5170 Manifestation
  • 337/5170 Presse en ligne
  • 137/5170 Piratage
  • 211/5170 Téléservices
  • 920/5170 Biométrie/Identité numérique
  • 311/5170 Environnement/Santé
  • 343/5170 Législation/Réglementation
  • 351/5170 Gouvernance
  • 1807/5170 Portrait/Entretien
  • 153/5170 Radio
  • 808/5170 TIC pour la santé
  • 292/5170 Propriété intellectuelle
  • 69/5170 Langues/Localisation
  • 1055/5170 Médias/Réseaux sociaux
  • 1971/5170 Téléphonie
  • 193/5170 Désengagement de l’Etat
  • 1104/5170 Internet
  • 117/5170 Collectivités locales
  • 454/5170 Dédouanement électronique
  • 1089/5170 Usages et comportements
  • 1067/5170 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 583/5170 Audiovisuel
  • 3236/5170 Transformation digitale
  • 386/5170 Affaire Global Voice
  • 160/5170 Géomatique/Géolocalisation
  • 330/5170 Service universel
  • 673/5170 Sentel/Tigo
  • 179/5170 Vie politique
  • 1559/5170 Distinction/Nomination
  • 35/5170 Handicapés
  • 782/5170 Enseignement à distance
  • 899/5170 Contenus numériques
  • 590/5170 Gestion de l’ARTP
  • 187/5170 Radios communautaires
  • 1771/5170 Qualité de service
  • 453/5170 Privatisation/Libéralisation
  • 147/5170 SMSI
  • 515/5170 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2869/5170 Innovation/Entreprenariat
  • 1353/5170 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/5170 Internet des objets
  • 177/5170 Free Sénégal
  • 605/5170 Intelligence artificielle
  • 212/5170 Editorial
  • 32/5170 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous